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jeudi 31 janvier 2013
Le rôle du père au Moyen âge.
Le rôle du père au Moyen âge.
Si,
à l'époque romaine, la paternité est le résultat d'un acte volontaire,
au Moyen Âge, est père celui qui a engendré des enfants légitimes dans
le mariage, selon la formule du jurisconsulte Paul : Pater is est quem
nuptiae demonstrant.
Le droit médiéval octroie au chef de famille une forte patria potesta mais qui est désormais tempérée par la pietas chrétienne, perdant ainsi le caractère absolu que lui conféraient les juristes de l'Antiquité : le père médiéval ne possède plus le droit de vie et de mort sur ses enfants ; sur dénonciation de son fils, il peut être condamné pour trop grande brutalité.
Dans les sources juridiques, aux côtés de ces droits paternels apparaissent un ensemble de devoirs : le père doit nourrir, éduquer et établir ses enfants. La sécheresse de ce type de documentation occulte la tendresse paternelle et a pu faire croire à un « père lointain ». La littérature et l'iconographie permettent de mettre au jour une image bien différente ; ainsi, dans les récits de miracles, le père est aussi souvent présent auprès de son enfant que la mère et se bat avec autant d'acharnement pour l'obtention de la guérison ou de la résurrection de sa fille ou de son fils, quel que soit leur âge. Les relations affectives entre père et enfant y sont particulièrement bien représentées. Nombreuses sont, également les miniatures qui mettent en scène un père attentif qui initie, éduque, joue avec ses enfants et prie pour eux en cas de malheur. Au bas Moyen Âge, la promotion du culte de saint Joseph est l'aboutissement et l'expression la plus visible de l'existence d'un père nourricier et tendre.
Sources :
LETT D, Famille et parenté dans l'Occident médiéval V°-XV° s., Paris, Hachette, 2000
LETT D, Dictionnaire du Moyen Âge, PUF, 2006.
http://boutic.annik.1tpe.fr
Le droit médiéval octroie au chef de famille une forte patria potesta mais qui est désormais tempérée par la pietas chrétienne, perdant ainsi le caractère absolu que lui conféraient les juristes de l'Antiquité : le père médiéval ne possède plus le droit de vie et de mort sur ses enfants ; sur dénonciation de son fils, il peut être condamné pour trop grande brutalité.
Dans les sources juridiques, aux côtés de ces droits paternels apparaissent un ensemble de devoirs : le père doit nourrir, éduquer et établir ses enfants. La sécheresse de ce type de documentation occulte la tendresse paternelle et a pu faire croire à un « père lointain ». La littérature et l'iconographie permettent de mettre au jour une image bien différente ; ainsi, dans les récits de miracles, le père est aussi souvent présent auprès de son enfant que la mère et se bat avec autant d'acharnement pour l'obtention de la guérison ou de la résurrection de sa fille ou de son fils, quel que soit leur âge. Les relations affectives entre père et enfant y sont particulièrement bien représentées. Nombreuses sont, également les miniatures qui mettent en scène un père attentif qui initie, éduque, joue avec ses enfants et prie pour eux en cas de malheur. Au bas Moyen Âge, la promotion du culte de saint Joseph est l'aboutissement et l'expression la plus visible de l'existence d'un père nourricier et tendre.
Sources :
LETT D, Famille et parenté dans l'Occident médiéval V°-XV° s., Paris, Hachette, 2000
LETT D, Dictionnaire du Moyen Âge, PUF, 2006.
http://boutic.annik.1tpe.fr
mercredi 30 janvier 2013
The templars.
Tartus-Tortose. Syrie
Alors que les Provençaux du comte de Toulouse assiégeaient la ville
d’Arcas, deux de ses chevaliers, Raymond de Turenne et Raymond Pilet,
investirent subitement la ville de Tortose en février 1099, laquelle
était alors défendue par une forte garnison. Les astucieux chevaliers
donnèrent le change aux assiégés sur leur infériorité numérique en
allumant, le soir venu, d’innombrables feux dans la campagne
environnante. Les défenseurs de Tortose, épouvantés, s’enfuirent avant
l’aube, abandonnant la ville aux Croisés. Toutefois, il semble que ces
derniers, continuant leur route vers Jérusalem, aient négligé d’y
laisser une garnison suffisante, si bien que la ville fut peu de temps
après reconquise par les Banû Ammar de Tripoli. En février 1102, Raymond
de Toulouse, de retour de sa désastreuse expédition d’Anatolie et
recevant le concours inespéré d’une flotte génoise de 18 vaisseaux,
décida de reprendre son dû et parvint à s’emparer de la ville au bout de
deux semaines de siège. Cet excellent port devait dorénavant servir de
point de départ à ses chevauchées.
En 1152, Nur al-Din enleva
momentanément la ville, qui fut ensuite confiée aux Templiers. En juin
1180, une flotte égyptienne attaqua Tortose, sans succès. Huit ans plus
tard, du 3 au 11 juillet, Saladin saccagea la ville basse dont la
population s’était enfuie, mais échoua devant le donjon que défendirent
avec acharnement le Maître et les chevaliers du Temple. Ces derniers ne
devaient finalement évacuer la ville que le 3 août 1291 pour un "
redéploiement stratégique " sur Rouad…
De la puissante forteresse
templière dressée au bord de mer, il ne reste aujourd’hui que des
éléments morcelés, intégrés dans des constructions modernes. Le noyau
castral était formé par deux enceintes semi- concentriques, précédées
chacune de leur fossé taillé dans le roc. La tour barlongue qui
commandait l’entrée de la forteresse est sans doute l’ouvrage le mieux
conservé de l’ensemble ; aujourd’hui reconvertie en une mosquée dont
l’hideux auvent métallique – rajouté ces dernières années – masque une
croix fleuronnée sur le bossage de la clef de l’arc de la porte
d’entrée.
Au sein de l’enceinte intérieure, on retrouve – non sans
difficultés et un peu d’imagination – les constructions civiles
templières : la chapelle, en état de ruine avancé et faisant office de
cour couverte pour les habitations voisines ; la Grand’Salle des frères
du Temple, aujourd’hui complètement fondue dans les constructions
modernes. Pour ce qui est de l’imposant donjon, séparé des ouvrages de
la citadelle par un fossé aujourd’hui comblé, il n’en reste que les
talus – qui recevaient jadis le choc des vagues – et la partie basse
construite en énorme appareil à bossage. Il comporte deux salles basses
voûtées juxtaposées, dont l’accès est aujourd’hui condamné, au même
titre que celui des galeries de contre-mine qui existent encore en
sous-terrain, au niveau du fossé, obstruées par des grilles et souillées
d’ordures. Ces galeries communiquaient avec la mer par une poterne, qui
permettait aux navires de ravitailler les défenseurs de la forteresse.
Alors que les Provençaux du comte de Toulouse assiégeaient la ville d’Arcas, deux de ses chevaliers, Raymond de Turenne et Raymond Pilet, investirent subitement la ville de Tortose en février 1099, laquelle était alors défendue par une forte garnison. Les astucieux chevaliers donnèrent le change aux assiégés sur leur infériorité numérique en allumant, le soir venu, d’innombrables feux dans la campagne environnante. Les défenseurs de Tortose, épouvantés, s’enfuirent avant l’aube, abandonnant la ville aux Croisés. Toutefois, il semble que ces derniers, continuant leur route vers Jérusalem, aient négligé d’y laisser une garnison suffisante, si bien que la ville fut peu de temps après reconquise par les Banû Ammar de Tripoli. En février 1102, Raymond de Toulouse, de retour de sa désastreuse expédition d’Anatolie et recevant le concours inespéré d’une flotte génoise de 18 vaisseaux, décida de reprendre son dû et parvint à s’emparer de la ville au bout de deux semaines de siège. Cet excellent port devait dorénavant servir de point de départ à ses chevauchées.
En 1152, Nur al-Din enleva momentanément la ville, qui fut ensuite confiée aux Templiers. En juin 1180, une flotte égyptienne attaqua Tortose, sans succès. Huit ans plus tard, du 3 au 11 juillet, Saladin saccagea la ville basse dont la population s’était enfuie, mais échoua devant le donjon que défendirent avec acharnement le Maître et les chevaliers du Temple. Ces derniers ne devaient finalement évacuer la ville que le 3 août 1291 pour un " redéploiement stratégique " sur Rouad…
De la puissante forteresse templière dressée au bord de mer, il ne reste aujourd’hui que des éléments morcelés, intégrés dans des constructions modernes. Le noyau castral était formé par deux enceintes semi- concentriques, précédées chacune de leur fossé taillé dans le roc. La tour barlongue qui commandait l’entrée de la forteresse est sans doute l’ouvrage le mieux conservé de l’ensemble ; aujourd’hui reconvertie en une mosquée dont l’hideux auvent métallique – rajouté ces dernières années – masque une croix fleuronnée sur le bossage de la clef de l’arc de la porte d’entrée.
Au sein de l’enceinte intérieure, on retrouve – non sans difficultés et un peu d’imagination – les constructions civiles templières : la chapelle, en état de ruine avancé et faisant office de cour couverte pour les habitations voisines ; la Grand’Salle des frères du Temple, aujourd’hui complètement fondue dans les constructions modernes. Pour ce qui est de l’imposant donjon, séparé des ouvrages de la citadelle par un fossé aujourd’hui comblé, il n’en reste que les talus – qui recevaient jadis le choc des vagues – et la partie basse construite en énorme appareil à bossage. Il comporte deux salles basses voûtées juxtaposées, dont l’accès est aujourd’hui condamné, au même titre que celui des galeries de contre-mine qui existent encore en sous-terrain, au niveau du fossé, obstruées par des grilles et souillées d’ordures. Ces galeries communiquaient avec la mer par une poterne, qui permettait aux navires de ravitailler les défenseurs de la forteresse.
The Templars.
De notre vie vous ne voyez que l'écorce qui est par dehors.
Car l'écorce est telle que vous nous voyez avoir beaux chevaux et
belles robes, et ainsi vous semble que vous serez à votre aise.
Mais vous ne savez pas les forts commandements qui sont par dedans.
Car c'est une grande chose que vous, qui êtes sire de vous-même, deveniez serf d'autrui.
(Extrait de l'article 661 de la règle).
De notre vie vous ne voyez que l'écorce qui est par dehors.
Car l'écorce est telle que vous nous voyez avoir beaux chevaux et belles robes, et ainsi vous semble que vous serez à votre aise.
Mais vous ne savez pas les forts commandements qui sont par dedans.
Car c'est une grande chose que vous, qui êtes sire de vous-même, deveniez serf d'autrui.
(Extrait de l'article 661 de la règle).
Car l'écorce est telle que vous nous voyez avoir beaux chevaux et belles robes, et ainsi vous semble que vous serez à votre aise.
Mais vous ne savez pas les forts commandements qui sont par dedans.
Car c'est une grande chose que vous, qui êtes sire de vous-même, deveniez serf d'autrui.
(Extrait de l'article 661 de la règle).
Un château et un moulin des Templiers.
UN CHATEAU ET UN MOULIN DES TEMPLIERS
NERAC Moulin du Temple de Nazareth
Les Templiers d'Agen ont reçu en donation par le seigneur de Pierre de
Nazareth au XIIIe siècle, vers l'an 1219, une partie du moulin de
Récaillou, et en 1259, ce même seigneur leur donnait le moulin de
Rossinhol.
Les Templiers et en particulier le commandeur
d'Argentens et probablement le seigneur de Nazareth, ont construit le
moulin de Nazareth.
NERAC Moulin du Temple de Nazareth
Les Templiers d'Agen ont reçu en donation par le seigneur de Pierre de Nazareth au XIIIe siècle, vers l'an 1219, une partie du moulin de Récaillou, et en 1259, ce même seigneur leur donnait le moulin de Rossinhol.
Les Templiers et en particulier le commandeur d'Argentens et probablement le seigneur de Nazareth, ont construit le moulin de Nazareth.
Chapelle du temple Laguardere.
CE SIGNE SE TROUVE EN HAUT DANS UN TROU IL EST CASSE PAR MOITIE MAIS ON VOIT ENCORE LES RAYONS
CHAPELLE DU TEMPLE LAGUARDERE - Nérac 47
CHAPELLE DU TEMPLE LAGUARDERE - Nérac 47
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