vendredi 3 mai 2013

Dans les archives du vatican.

Templier Veritas Une belle découverte, dans les archives du Vatican, un manuscrit latin daté de 1240, signé de Robert de Samfort et présentant « le livre du Baptême du Feu ou des Statuts secrets rédigés pour les Frères par le Maître Roncelinus» et « la liste de Signes Secrets que Maître Roncelinus a réunis »... Une belle découverte, dans les archives du Vatican, un manuscrit latin daté de 1240, signé de Robert de Samfort et présentant « le livre du Baptême du Feu ou des Statuts secrets rédigés pour les Frères par le Maître Roncelinus» et « la liste de Signes Secrets que Maître Roncelinus a réunis »...

(suite) La fin des templiers par Rudy Cambier.

Les chemins décrits indiquent que le convoi venant de Paris s’est rendu directement à Saint-Léger, au Nord de Tournai, non loin de l’Escaut. Les chariots venant d'Europe Centrale passèrent par Mayence, Cologne, Bruxelles et Bruges jusqu'à Slijpe (Ypres). Quant aux biens récoltés en Europe du Sud, ils vinrent par bateau et abordèrent à La Panne, au milieu du plus grand domaine de tout l'Ordre du Temple, à quelques kilomètres de Slijpe. De Slijpe on rejoignit Saint-Léger, puis de là Moustier et Wodecq, à trois cents mètres des terres de Cambron. Trois chariots firent deux fois le chemin de Saint-Léger jusqu’à Wodecq. À Wodecq, le Temple possédait un tout petit bien, un écart comme on disait, nommé «le petit abri blanc ». On y enterra les tonnes. Les six frères Templiers qui avaient mené les chariots sur le dernier chemin, de Saint-Léger à Wodecq, furent tués sur place et leurs cadavres laissés près des tonneaux. Par-dessus on construisit une fosse à purin et une écurie. La fosse à purin était la garantie que personne n’irait fouiller puisque descendre dans une fosse à purin c'est aller à la mort certaine et instantanée : à la première inspiration, on s'évanouit ; la seconde inspiration est toujours mortelle. Quand on est vraiment obligé d’y faire quelques travaux, il faut mettre en œuvre une longue préparation qui dure des mois et qui n'est certainement pas discrète : tout le village est au courant. Je sais que c’est vrai : chez moi, au temps de ma jeunesse, malgré nombre de précautions, j’ai moi-même failli laisser mes os dans un de ces lieux nauséabonds que je devais réparer. J’en ai réchappé de justesse, et j'y ai en tous cas laissé ma santé ! Mais reconnaissons le fabuleux humour de je ne sais pas qui : mettre des tonneaux sous le purin dans une brasserie, c'est-à-dire à l'endroit le plus inattendu dans un lieu où manipuler des tonneaux est la chose la plus naturelle, difficile d’être plus génial ! Même si le populo entend parler des tonneaux, qui s'en étonnera et qui pensera à autre chose qu'à de la bière ? Puis le bien fut vendu à réméré à un brasseur. Le brasseur est échevin (juge élu) de Wodecq (il subsiste encore au moins deux actes publics qui portent sa mention, dont un a trait … à l'hôpital Notre-Dame à la Rose de Lessines. Ces actes datés de 1300 et 1326 reposent toujours dans les archives de l'hôpital). On vendit donc à quelqu’un du monde des petites gens et qui avait bonne réputation. Pourquoi vendre ? Mais bien entendu pour que le bien ne fasse plus partie des possessions du Temple et qu'il ne puisse donc en aucun cas être saisi ! Mais à réméré, ce qui à l’époque s'apparente à une opération hypothécaire et non pas une vente ferme : la vente à réméré prévoit expressément que le vendeur peut racheter son bien. Dans un délai de trente ans, un homme mis dans le secret pouvait se présenter muni du titre de vente, déposer sur la table la somme reçue pour prix d'achat en 1307 et il récupérait le bien sans avoir à fournir la moindre explication à qui que ce soit. Car l'opération était montée comme si le Temple, donnant sa petite propriété en garantie, avait emprunté de l'argent au brasseur et il suffisait de rembourser le prêt pour récupérer le bien. Le roi de France voulait de l’argent pour ses caisses, il n’allait certainement pas en dépenser pour faire lever une hypothèque sur un bien dont il n’avait rien à foutre et dont au surplus il ignorait tout ! Mais tout cela était un secret partagé par trois hommes seulement, et par trois saints hommes … Pourquoi à Wodecq ? Parce que ce village est au cœur de cette fameuse Terre des Débats au statut incertain et controversé pendant des siècles. Wodecq est un lieu sis à 7 km du lieu de naissance du moine Yves. Un lieu qu'il connaît bien car il était dans le ressort administratif de son propre père ; en fait Jehan Desprez, le père d'Yves, y faisait fonction de chef-receveur des impôts, et un receveur des impôts sait tout de chacun de ses administrés ! Un lieu encore où l'abbaye de Cambron, leur abbaye, possède une énorme exploitation agricole à quelques centaines de mètres de l'abri blanc. Un lieu donc où, en raison d'une histoire plus que particulière qui remonte au fils de Charlemagne, il n'y a pas de vrai pouvoir et un lieu que, depuis la ferme abbatiale, les protagonistes ont constamment sous les yeux ! Difficile de trouver mieux … Nous sommes au Moyen-Âge : tout est religieux. Dieu agit partout et tout le temps. Il va donc agir pour ressusciter le Temple. Souvenez-vous de la promesse de Jésus lui-même dans l'Évangile : "Ce Temple, je le relèverai en trois jours" et les Templiers prennent ça au pied de la lettre ou presque. Les trois hommes attendent donc l'homme que Dieu va envoyer pour rebâtir l'Ordre du Temple. Les deux frères Montigny meurent la même année en 1315. Celui qu'Yves nomme "l'attendu" ne vient pas et en 1323, quinze ans après les événements, en proie au désespoir, seul survivant du triumvirat, âgé de 83 ans, Yves Desprez décide de confier son secret à un poème énigmatique. Il travaillera cinq ans à cette œuvre qu’il rédige la nuit dans sa chambre de prieur. De 1323 à 1328, le vieux moine Yves devenu prieur, écrit un poème énigmatique de 4000 vers qui raconte cette histoire. Il l'appelle Les Centuries en l'honneur de l'Ordre du Temple dont un des noms était Legio Iesu Christi, la Légion de Jésus-Christ. Du point de vue littéraire, c’est la plus grande énigme jamais écrite dans l’histoire de toutes les littératures du monde. Et en plus, le style est génial … Élevé à la dignité d’abbé, Yves Desprez dit Yves de Lessines meurt en mars 1329, âgé de 90 ans. Le poème, composé de 10 Centuries de 100 quatrains chacune, et connu sous le nom de "Prophéties de Nostradamus" n'a pas été écrit dans les années 1550 par le Provençal Michel Nostredame, mais de 1323 à 1328 par un moine cistercien dont la langue maternelle était le picard parlé entre la Dendre et l'Escaut. L'histoire même du texte coulé de la plume d'Yves de Lessines, prieur de l'abbaye cistercienne de Cambron en Hainaut au début du 14ème siècle, est bien plus extraordinaire que les plus extraordinaires prophéties que les disciples et traducteurs de Nostredame ont cru y lire. (à suivre).

jeudi 2 mai 2013

la Génèse report manuscrit du texte d'une tablette mésopotamienne.

Philippe Jean Christian Pigot il y a 19 minutes Report manuscrit effectué en 1912 par Stephen Langdon (1876-1937), acien diacre américain naturalisé anglais, devenu assyriologue, du texte en écriture cunéiforme d'une tablette (I) mésopotamienne.

L'esprit

Carole Leclerc a partagé une photo de Patrick Bellemare. Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. Il est un Esprit de sagesse et d’intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l’Eternel. Esaïe 11:2 C’est à quoi je travaille, en combattant avec sa force, qui agit puissamment en moi, Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. Il est un Esprit de sagesse et d’intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l’Eternel. Esaïe 11:2 C’est à quoi je travaille, en combattant avec sa force, qui agit puissamment en moi. Colossiens 1:29

mercredi 1 mai 2013

la fin des templiers par Rudy Cambier. (suite).

absolument impossible de neutraliser la sauvegarde. Au début du 14ème siècle, ce signe, un sceau, avait été confié au visiteur de Flandre. Le signe, c'est la croix du Chapitre du Temple mais dont le bras gauche est brisé. Le bras gauche, celui qui tient le bouclier : le Temple n'a pas su se protéger, mais le bras droit, celui de l'épée, est intact. Photo de l'auteur. De divers côtés, les Templiers avaient été avertis que quelque chose se tramait contre eux. Même la Curie romaine et la reine de France passèrent des informations, disent les Centuries, qui ajoutent que le comte de Flandre Robert de Béthune, revenu d'une entrevue avec Philippe le Bel à Tours en mars 1307 au cours de laquelle le roi l'avait sondé sur ce sujet, lui aussi sonna l'alarme. Dès le retour du comte, Henri se rendit à Paris où les grands dignitaires de l'Ordre – Jacques de Molay entre autres – se moquèrent de ses craintes, refusèrent de prendre des mesures de sauvegarde et le chassèrent ignominieusement. Ça a dû chauffer car, à en croire les Centuries, il y eut de la bagarre physique lors de cette entrevue et Henri de Montigny dut menacer de son couteau la gorge du Maître Jacques de Molay pour pouvoir se dégager et quitter le Temple de Paris. Henri de Montigny, dont les dignitaires ignoraient évidemment la fonction secrète, décida de passer outre à l’ukase des grands et résolut de faire pour le mieux. Mais faire quoi ? Il vint demander conseil à son frère aîné, Jacques de Montigny, pour l’heure abbé de Cambron et ce dernier fit appel au vieil Yves Desprez, dit de Lessines, ex-ingénieur militaire devenu simple moine de la maison. Le moine Yves a la réputation d'avoir parcouru le monde et d'être le moine le plus intelligent de l'abbaye. Les trois hommes – les Triumvirs comme ils sont nommés dans les Centuries – ont compris que puisque les aveugles grands dignitaires refusent de donner l'ordre de se défendre, le Temple ne pourra pas résister à l'attaque du roi. Ils décident de sauvegarder ce qui pourra l'être pour permettre à l'Ordre de renaître quand la tempête sera passée. Ils mettent au point un plan et le réalisent. Les trois hommes décident d’abandonner tout ce qui ne sera pas transportable et utile et de constituer avec le reste un trésor de résurrection. Les ordres scellés du sceau de sauvegarde sont transmis dans toute l'Europe. Ils commandent d'envoyer en Flandre le numéraire et les objets précieux. (Ne nous illusionnons surtout pas sur le volume du trésor du Temple en pièces d’or : quelques litres ou tout au plus deux ou trois dizaines de litres ! La valeur d'une monnaie est son pouvoir d'achat et au Moyen-Âge, l'or, parce qu’il est très rare, a un pouvoir d'achat énorme : quelques grammes, deux pièces plus petites que l’ongle d’un doigt, achètent une maison !). Les objets du culte sont fondus en lingots en forme de poissons (pour garder symboliquement son caractère chrétien à la matière !). La plus grande part du volume du «trésor » est constituée de reliques (Yves de Lessines dit textuellement "les os" !) parce que justement leur valeur pécuniaire était énorme ! Souvenons-nous que la Sainte Chapelle dont l’édification a coûté une gigantesque fortune a coûté bien moins cher que le prétendu Saint Clou et la Sainte Épine que Saint Louis était si fier d’acquérir ! Tout ce que les Templiers rassemblèrent fut enfermé dans 21 tonneaux convenablement graissés. Pour faire bonne mesure, on ajouta des documents importants aux yeux des Templiers : l’original de la règle écrite par le moine Mathieu sous la dictée de Saint Bernard, les décisions des chapitres pendant 200 ans et " des documents qui prouvent que le pape est une ordure " (sic). L'opération a commencé dans les derniers jours de mars 1307 et tout est terminé à la fin du mois de septembre ("au mois contraire et proche de vendange"). Philippe le Bel lance son attaque le 13 octobre. Deux semaines trop tard ! Presque vingt ans après ces faits, de 1323 à 1328, le vieux moine Yves devenu prieur, resté seul survivant et détenteur du secret, écrit un poème énigmatique de 4000 vers qui raconte cette histoire et l'intitule Les Centuriesen l'honneur de l'Ordre du Temple dont la force combattante s'appelait Legio Iesu Christi : la Légion de Jésus-Christ. Comme tout texte médiéval, les Centuries doivent être lues à plusieurs niveaux, trois ou quatre. Nous nous attacherons ici au seul deuxième niveau, celui de la narration des événements contemporains de l'auteur. Par une multitude d’aspects littéraires, les Centuries procèdent directement des Sagas nordiques, connues en Europe au 13ème siècle et plus du tout au 16ème. Que raconte donc cette saga ? Tout ce que je vous ai dit, plus ce qui suit : Les tonneaux sont dissimulés dans des charrettes de foin à l'arrière desquelles il semble bien qu'ils avaient attaché deux vaches : une fabuleuse ruse de paysan : à cette époque, les bovins sont rares et valent très cher ; les paysans se souviendront d'avoir vu passer des vaches et parleront des vaches, pas de la charrette. (à suivre).