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dimanche 9 juin 2013
(suite) La fin des Templiers par Rudy Cambier.
Liste des Grands maîtres ou « Nautoniers » du Prieuré de Sion
du Prieuré de Sion
(Sionis Prioratus)
de 1188 à 1963
Cette appartenance de Michel de Nostre-Dame, à l’un des ordres les plus secrets encore actuellement est lourde d’incidences. Elle ouvre toutefois de nouveaux horizons sur la grandeur du personnage car s’il en est élu Grand maître en 1556, à quand remonte son affiliation ? Certainement à un très jeune âge. Notons que son nom de famille a pu jouer un rôle prédestiné dans ce choix puisque le premier Grand Maître fut installé le 15 août, fête de Notre-Dame. Cette même date a peut-être été institiée comme jour spécial pour ces élections paticulières.
Mais cette plaque de marbre pourrait-elle nous révéler d'autres secrets qui ont été cachés – visibles par tous – pendant des siècles. Examinons-la attentivement.
Le tracé non régulier des lettres, les différences de leurs hauteurs, l'absence d'alignement horizontal net, témoignent d'une main qui n'est pas celle d'un graveur professionnel. Les mots sont découpés de manière étrange. Bien sûr, elle aurait pu être réalisée par un artiste local pour lequel la langue française serait incertaine. Alors ces approximations orthographiques pourraient s'expliquer. Cependant il y a trop de maladresse dans cette exécution pour qu'elle soit innocente.
Déjà le contenu du texte soulève des questions. Les trois états qui sont mentionnés rappelant ceux de la Divine Comédie de Dante : voyage spirituel initiatique, sont appuyés par les termes « a logé », et non « a vécu » ou « a habité ». Cela suppose qu’une étrange réunion eut lieu dans cette maison. D’autant plus étrange que peu d'auteurs écrivant sur Nostradamus ne le rattachent à quelque cercle ésotérique ou hermétique que ce soit, et qu’aucun cercle actuellement connu n’a l’audace de le déclarer parmi ses anciens adhérents (à part quelques représentants du Prieuré de Sion sous une forme voilée).
Seule une analyse poussée peut nous en dire plus. Notons une fois de plus qu'il faut parfois entrendre ce que l'on lit, et aussi voir ce qu'on lit. Un exemple dans cette plaque de ce qu'on entend : A LOGE ICI ON = A LOGE I SION. Le nom est prononcé mais on peut le trouver en traçant une première verticale à partir du S de NostrE. Nous rencontrons les seules lettres : S I P R. Article II des statuts du Prieuré de Sion datés du 5 juin 1956 (soit 400 ans après la visite de Nostradamus à Turin) et signés par Jean Cocteau alors Grand maître : L'ordre a pour dénomination : « Sionis Prioratus » ou « Prieuré de Sion ». Ainsi reconnaît-on la signature du SIonis PRioratus. Sion est nettement visible à partir des deux lettres OS de NOSTRE et de N I de ON IL en haut à gauche.
De plus il y a quatre « fautes » : ON à la place de OÙ, HA au lieu de A ou Y A, OVRA pour AVRA parfaitement orthographié plus haut, et HNTIERE dont le H remplace un E. De ces fautes une doit être écartée comme forme usitée à cette époque, c'est HA. Nous le trouvons dans la Lettre-préface à César qui introduit les premières Centuries : « & ie dis franchemêt que à ceux à qui sa magnitude immense, qui est sans mesure & incõprehensible, ha voulu par lõgue inspiration melãcholique reuéler... » « moyennant le prophete viêt à iuger de cela que son diuin esperit luy ha dõné par le moyen de Dieu le createur, & par vne naturelle instigation... » et dans Le Vray et Parfaict Embellissement de la Face traité sur les cosmétiques paru chez Plantin en 1557 commençant par : « Pour accoustrer le sublimé qui ha telle vertu... »
Nostradamus aurait été nommé Grand maître, le titre affecté à cette fonction est, comme nous l'avons vu : Nautonnier. Le cercle hiérarchique du Prieuré de Sion se nomme Arche Kyria ou Arche des treize Rose-Croix, il est composé de 13 membres : d'un Nautonnier, de trois Princes noachites de Notre-Dame ou connétables, et de neuf Croisés de Saint-Jean ou sénéchaux.
Les trois lettres fautives de la plaque NOH, sont les trois lettres hébraïques (Noun, Vav, Heith) utilisées pour écrire Noé ou Noah. Que celui qui a des yeux voit. Le maître de l'arche, c'est bien Noé et c'est sans doute le navigateur (nauta) et pasteur (pastor) – il rassembla les animaux – le plus célèbre. La plaque certifie donc que Nostradamus a logé à Sion en tant que Noah, c'est-à-dire chef suprême de l'Ordre.
La deuxième verticale de la plaque rencontre les lettres L V. Cela me rappelle le quatrain de mars de l'almanach pour l'an 1555 : O Mars cruel, que tu ƒeras à craindre / Plus eƒt la Faux avec l’Argent conioint, / Claƒƒe, copie, eau, vent, lombriche caindre, / Mer, terre trefue, l’amy à L.V. s’eƒt ioint. Sans connaître l'identité de cet ami, il est évident que lui aussi est rentré dans l'Ordre à cette date. On peut penser à Anne de Montmorency, déjà membre de l'Ordre de la Jarretière, qui le présenta au roi en sa qualité de connétable (du latin comes, ami compagnon), l'ami par excellence.
La troisième verticale donne VIA : la voie, en latin...
Beaucoup de biographes ont appelé la villa où fut apposée la plaque – aujourd'hui disparue – Vittoria à cause des termes : ie me nomme la vic toire, or, dans la relation faite en 1807, le promeneur ne parle que d'une ferme ou d'un mas (cascina) Morozzo. La victoire, il faut la chercher ailleurs. Elle n'a pas à être mentionnée, elle est évidente. Cette victoire est une figure allégorique du convent ou plutôt de la hiérarchie du Prieuré de Sion qui, fait unique dans son histoire, va déposer son propre Grand maître pour en élire un nouveau. C'est l'Arche (ou arc) dont on honore les vainqueurs. Arche on l'a vu désigne aussi l'embarcation de Noé. Présente dans le mot synarchie, gouvernement induit par un cercle restreint; elle signifie en grec principe, origine. C'est le deuxième mot de l'Evangile de saint Jean : En Arché en o Logos (Au commencement était le verbe). Quant à Kyria, c'est le Seigneur, celui qui a les pleins pouvoirs (du grec kurios), on le retrouve dans l'expression dominicale : Kyrié eleison (Seigneur aie pitié).
Croire que le passage de Nostradamus dans leur Ordre a été connu de tous les Grands maîtres du Prieuré de Sion est une erreur. Peu savaient. Charles Nodier, contemporain de la découverte de la plaque, Grand maître de 1801 à 1844, l'ignorait. Dans ses Mélanges tirés d'une petite bibliothèque, Paris 1829, il cite une partie du manuscrit inédit de César de Nostredame, le propre fils de Nostradamus : L'Hippiade ou Godefroy et les chevaliers, poème de seize mille vers octosyllabiques. Le thème lui est cher car Godefroy de Bouillon est précisément le fondateur légendaire de Sion, pourtant il commente : « Ce n'est pas que César de Nostradamus fût un homme sans talent; tout au contraire; il en avait mille fois plus que son père le prophète, dont la crédulité d'un peuple stupide a fait la ridicule réputation... » On se demande avec le recul qui était le plus stupide des deux... le peuple ou Charles Nodier.
Cette plaque est-elle le seul indice de l'appartenance de Michel de Nostredame à Sion ? De l'exitence même de Sion ? Certainement non !
samedi 8 juin 2013
Le premier aigle à deux têtes de la dynastie des Paléologue, fresque du XIVe siècle.
Aigle à deux têtes
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Il apparait relativement tardivement dans l'héraldique byzantine, où l’aigle romain, symbole par excellence des légions ayant défendu les limes de l’Empire romain adopte alors deux têtes représentant la domination des empereurs de la dynastie des Paléologue (1259-1453) sur l'Est et l'Ouest ou l’union de l’Est et l’Ouest3.
Sommaire |
Historique d'apparition
L'aigle à deux têtes apparaît comme symbole vexillologique par ordre chronologique :- Royaume Hittite, 2000 ans av. J.-C.2,1(on ignore si le symbole était étatique ou religieux).
- Dynastie des Paléologue, Xe siècle (au niveau dynastique)
- Serbie des Nemanjic depuis 1166, (au niveau étatique)
- puis Serbie moderne
- Saint-Empire romain germanique à partir de 1400 (au niveau étatique)
- puis Confédération germanique de 1815 à 1866 - voir Armoiries de l'Allemagne.
- Albanie 1443 Gjergj Kastriot Skanderbeg
- Russie 1472
- puis Russie moderne
- Autriche-Hongrie 1867
- Bosnie-Herzégovine :
- Monténégro 2004
- Drapeau de l'Albanie
- Drapeau du Monténégro
- Drapeau de la Serbie
- le drapeau du Patriarcat œcuménique de Constantinople
- Blason (non-officiel) de l'Union de la Russie et de la Biélorussie
1166 - A aujourd'hui - La Serbie avec la Dynastie des Nemanjic
La dynastie serbe des Nemanjić a adopté le symbole des Paléologues (XIIe siècle) comme un signe d'attachement à l'orthodoxie et un symbole de l'alliance entre serbes et grecs. Chez les Serbes, les deux têtes symbolisent le royaume de Dieu et le royaume terrestre. Il fait partie du drapeau de la Serbie (royaume de Serbie au XIXe siècle, royaume des Serbes, Croates et Slovènes au XXe siècle, république de Serbie au XXIe siècle).Les Serbes sont les seuls à utiliser un aigle bicéphale blanc.
La République serbe de Bosnie l’adopte également en 1992. Le drapeau du Monténégro l’arbore depuis 2004.
1250 - 1938 : du symbole impérial romain-germanique à l’Autriche
À l’Ouest, la plus ancienne mention héraldique est le fait de Matthieu Paris, dans un manuscrit à l’attention de Frédéric II du Saint-Empire datant de 1250 (voir illustration). L’adoption de l’aigle bicéphale, qui plus est par un fils bâtard de l’empereur du Saint-Empire romain germanique, précèderait donc de dix ans l’arrivée au pouvoir des Paléologue auxquels est traditionnellement attribué la primauté du symbole. Certains historiens grecs4 repoussent d’autant, voir de deux siècles, jusqu’à Isaac I Comnène (1057–1059) l’usage héraldique de l’oiseau impérial.Sigismond Ier du Saint-Empire adopte, vers 1400, les armes « d'or, à l'aigle bicéphale de sable, membrée, becquée et liée de gueules » comme emblème impérial romain-germanique, en remplacement des mêmes à l’aigle monocéphale.
Progressivement devenues le symbole du Saint-Empire romain-germanique, et presqu’indisociables des Habsbourg, ces armes sont reprises par l’Empire d'Autriche (1804-1918) à la dissolution du Saint-Empire. Encore en usage dans la Première République d'Autriche (1919-1938), elles ne sont plus en usage dans l’Autriche actuelle qui, bizarrement, a préféré la version monocéphale en usage en Prusse et dans l’Empire allemand…
La Confédération germanique (1815-1866), dont l'Empire d'Autriche fait partie, adopte elle aussi l'aigle bicéphale. L’Empire allemand, pour sa part, préfère les armes prussiennes, presqu’identiques à la version « pré-habsbourgeoise » des armes impériales germaniques.
1472 - 1917 : des Grands-Princes de Moscou aux Tsars de toutes les Russies
Ivan III de Russie, en épousant Sophie Paléologue, se retrouve héritier, sinon d’un empire défunt et de la charge de le relever, du moins de son histoire et de sa symbolique universelle. L’aigle à deux têtes devient un symbole de la troisième Rome.Les tsars russes ont adopté le symbole à la fois pour se définir comme successeurs de l'État byzantin (après la chute de Constantinople en 1453) et pour symboliser de la même manière leur domination sur l'Ouest (l'Europe) et l'Est (l'Asie).
Ailleurs
Il est présent sur le drapeau du Patriarcat œcuménique de Constantinople.En Albanie, Gjergj Kastriot Skanderbeg l’adopte en 1443. Il fait encore partie du drapeau de l'Albanie.
Il fait partie du blason non-officiel de l'Union de la Russie et de la Biélorussie.
Elle apparaît également sur les armoiries de Bertrand Du Guesclin, connétable de France et sur le blason des La Laurencie, ancienne famille française. Le géant du cortège de la Ducasse d'Ath est aujourd'hui l'une des plus célèbres statues d'aigle à deux têtes. Elle danse, comme le veulent certaines traditions, au son de la musique de Meslin-l'Évêque.
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Russie impériale 1682 comme symbole de la Troisième Rome, Moscou reprend le blason de l'Empire romain d'Orient.
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République serbe de Bosnie pour montrer leur identité serbe les serbes de Bosnie utilise ce blason.
Notes et références
- ↑ a et b http://gallery.hd.org/_c/places-and-sights/_more2003/_more08/Turkey-Alaja-Huyuk-Hittite-temple-carving-of-two-headed-eagle-with-two-rabbits-in-its-claws-SEW.jpg.html [archive]
- ↑ a et b http://antiquitatis-notae.univ-paris1.fr/clebrunaiglebicephale.pdf [archive]
- ↑ Norman Davis, Europe, a History, Pimlico, 1997
- ↑ (en) Zapheiriou, N., The Greek Flag from Antiquity to present, Athènes, Grèce, 1947, p. 21–22
- Sources Wikipédia.
vendredi 7 juin 2013
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