vendredi 2 novembre 2012

Les origines de la maison de Lorraine.

MAISON DE LORRAINE. LES ORIGINES : MATHIEU II. Matthieu-II.jpg MATHIEU II (1220-1251) Mathieu II succéda à son frère Thiébault. Sa mère, la duchesse Agnès de Bar, sous prétexte qu'il était trop jeune, prétendit exercer la régence. Mais le jeune duc déclara qu'il entendait gouverner : « Maistre si-je et le serai-je », dit-il superbement. Une autre femme réussit mieux. Ce fut la comtesse de Champagne qui vint à Nancy avec son fils Thiébault IV et lui fit épouser sans délai la riche Gertrude de Dagsbourg, veuve de Thiébault de Lorraine, tën outre, elle fit régler une question restée obscure depuis le traité d'Amance et il fut décidé que le duc de Lorraine ferait hommage au comte de Champagne pour Neufchâteau, Frouard et Châtenois. Cet enchevêtrement des fiefs se retrouvait partout et entraînait de perpétuelles difficultés. Thiébault IV espérait tirer bon parti de son mariage, lorsqu'au bout de deux ans on s'aperçut que Gertrude de Dagsbourg était sa parente à un degré. Le mariage fut annulé et Gertrude s'en alla, grâce à sa magnifique dot, convoler en troisième noces avec le comte de Linange. Avec Mathieu II nous restons dans la monotonie des guerres féodales. Mais nous trouvons un fait important à relever. Le 1" octobre 1231, le Duc accorda une charte communale à la ville de Neufchâteau. C'est la première que nous rencontrons dans l'histoire de Lorraine. Elle porte que chaque année le jour de la Saint-Remy (1er octobre), les bourgeois éliront treize magistrats nommés jurés. Ceux-ci choisiront l'un d'entre eux pour être mayeur ou maire. Ils administreront la ville et formeront un tribunal jugeant en dernier ressort les procès entre habitants et les crimes ou délits commis dans la commune. Le comte de Champagne, à titre de suzerain, confirma la charte et y ajouta un article aux termes duquel les ducs de Lorraine ne pourraient faire arrêter un habitant, ni saisir ses biens sans l'autorisation du tribunal municipal: utile garantie contre l'arbitraire du seigneur. Un vent de liberté venu de France où se développait la révolution communale, soufflait sur la Lorraine. Toutefois, Mathieu qui donnait une charte à Neufchâteau n'était point pour cela un protecteur des franchises municipales. Nous le voyons en 1232 partir en guerre, de compagnie avec le comte de Bar, contre les Messins qui avaient chassé leur évêque Jean d'Apremont et institué une sorte de république. Les bourgeois étaient vaillants et soutinrent le siège et comme ils étaient fort riches, ils parvinrent à gagner le comte de Bar qui se détacha de Mathieu II et opéra même une diversion en se jetant sur Neufchâteau dont il s'empara. Mathieu II laissa les Messins et vint livrer bataille à Henri de Bar, tout près de Nancy, à Champigneullcs. Il y courut risque de la vie. Voyant les siens plier, il prend la lance d'un soldat et à pied « sans pot ni harnois de maille » il s'élance au plus épais de la mêlée, il est enveloppé, il va périr « quand un messin soudart passa son corps avant et baillit sa vie et chut es pieds di duc criant à tout l'ost : par Dieu, gardez de verser li dict sang qu'est le sang pur de mon maître ! » Voilà le dévouement féodal. Mathieu put s'enfuir à travers la forêt de Haye et gagna le château de Gondreville (1232). Les Messins étaient restés en face de leur évêque. Mathieu paraît avoir imité le comte de Bar et avoir reçu l'argent des bourgeois. Mais l'évêque finit par l'emporter et les «Citains» frappés d'excommunication cessèrent pour quelque temps la lutte, firent amende honorable et renoncèrent provisoirement à la commune. Dans les derniers temps du règne, l'humeur batailleuse de Mathieu II semble s'être refroidie. Il S'occupe d'administration : il crée les tabellions pour la bonne rédaction et la conservation des actes ; il assure une meilleure distribution de la justice en créant des baillis avec une juridiction déterminée [1]. Il fortifie le pouvoir ducal par des acquisitions. C'est ainsi qu'il achète les châteaux de Lunéville, de Gerbéviller et de Valfroicourt, et qu'il amène les habitants de Toul à se mettre sous sa protection en lui payant une redevance annuelle de cent livres. Enfin il prépare u n beau règne à son fils en négociant son mariage avec la fille de son puissant voisin, Thiébault IV, comte de Champagne. Cette union, en raison de l'âge des deux fiancés, fut ajournée jusqu'en 1254. Comme son frère Thiébault, il fut l'ami des papes contre le gibelin Frédéric II. Innocent IV ayant déposé l'empereur dans le célèbre concile de Lyon (1245), Mathieu se rendit à la diète de Wurtzbourg et son nom figura parmi ceux des électeurs qui proclamèrent roi des Romains, le landgrave Henri de Thuringe présenté par le pontife. Deux ans après, Henri de Thuringe ayant été tué au siège d'Ulm, le Duc se prononça encore en faveur du candidat de l'Église, Guillaume de Hollande, élu à la diète de Neuss (1247). Ernest MOURIN (1895).

Un peu de poésie pour ce début de week-end.

Sur un nuage fleuri Quand je te sens près de moi , J’ai un désir fou de toi , J’ai envie de t’enlacer , De t’embrasser , de t’aimer . Devant tes yeux tendres et doux , Je me sens enfant et fou Et ton corps en mouvement Me secoue très fortement . Si tu veux être adorée Par mon coeur souvent blessé , S’il te plait , donne-lui goût Aux plaisirs de l’amour fou . Je te ferai oublier Ton présent et ton passé Et même ton avenir Promis à mille plaisirs . Je te jure de cacher Nos doux rendez-vous secrets Sur un nuage fleuri , Oublié au paradis . Samy Chaiban .

Les cryptogrammes templiers.

Jean-Luc Charlier LES CRYPTOGRAMMES TEMPLIERS :http://www.histoiresecretedestempliers.com/pages/origine-et-aboutissement-1/c-les-cryptogrammes-ou-messages-codes-templiers-laisses-a-la-posterite.html http://www.histoiresecretedestempliers.com/pages/origine-et-aboutissement-1/c-les-cryptogrammes-ou-messages-codes-templiers-laisses-a-la-posterite.html

Château de Fontainebleau.

Hervé Bertrand de Bretagne. Château de Fontainebleau.

AISHWARYA

Extrait du tour du monde en 10 contes. Il y a bien longtemps, dans un pays lointain, au pays des Blarat, en Inde, vivait un couple Rahman qui n'avait qu'une seule fille, AISHWARYA. Celle-ci était particulièrement jolie. Elle avait de longs cheveux noirs et brillants qui descendaient jusqu'à sa ceinture, des yeux d'un bleu profond et ses pieds et ses pieds étaient fins et d'un blanc éclatant. Elle n'était pas seulement très jolie, elle était aussi très gentille. Elle aidait ses parents lorsqu'elle le pouvait et aucun travail n'était jamais trop pénible pour elle. C'est pourquoi ses parents l'aimaient beaucoup. Ils l'avaient éduquée avec soin et la protégeaient du mieux qu'ils pouvaient, elle était cultivée et parlait couramment l'anglais, elle excellait dans la danse de l'Odissi et elle n'ignorait rien de la littérature. Pourtant, ils se faisaient beaucoup de soucis quant à son avenir. Un jour, il faudrait bien que leur fille se marie, mais où pourraient-ils trouver un bon mari pour elle ? Ils vivaient près de la rivière Kaveri. A des kilomètres à la ronde ne vivaient que de pauvres gens et ici et là un noble pauvre qui croulait sous les dettes. Mais, un bon mari qui travaillerait dur et qui aimerait leur fille de tout son coeur, ils n'en connaissaient pas. _ Si ça continue, elle sera encore seule lorsque nous mourrons, disait son père et sa mère en soupirant, lorsque leur fille était déjà allée se coucher. _ Si seulement, nous avions eu un fils, il serait resté près de nous après son mariage et il aurait repris nos affaires. Mais notre fille devra suivre son époux et vivre sous les ordres de sa belle-mère. Elle exercera son autorité sur notre Aishwarya, elle est si gentille. Si nous avions eu un fils, il nous aurait intégrés à son nouveau foyer. J'adore notre enfant, mais quels soucis que d'avoir une fille, poursuivaient-ils. Par un beau matin d'été, la jeune fille était occupée à laver le trottoir devant leur maison, lorsqu'un homme portant un panier plein de fruits vint à passer. Il avait déjà parcouru une longue route, car son panier était presque vide. (à suivre).

Le château de Saint-Martin-deToques (Aude).

Danielle Chaix LE CHÂTEAU DE SAINT-MARTIN-DE-TOQUES Xe-XIVe (AUDE) Un château imposant magnifiquement restauré. A gauche, la rampe d'accès qui donne sur une construction carrée. On remarque à droite la chapelle avec sa croix et son chœur voûté à l'est. La nef romane est orientée ouest-est. Vocabulaire Le mur qui sépare la tourelle en bas à droite et la tourelle dodécagonale (douze pan s) en haut à droite est une courtine, elle est percée en haut d'une fenêtre à meneau (une séparation au milieu). On devine en haut les créneaux (partie creuse) et les merlons (partie pleine) de la crénelure plutôt décorative. Les lices sont l'espace entre les deux enceintes. Description La première mention du site date de 978, indication d'une chapelle en 1157. Le château appartenait aux vicomtes de Narbonne. Préservé par la croisade, une famille italienne en devint propriétaire au XVIe siècle. Transformé en exploitation agricole dès le début du XVIIe siècle, il est abandonné et ruiné faute d'entretien. Le château occupe le sommet d'un rocher isolé bien visible depuis la route. Il se compose de deux enceintes concentriques, accessibles au moyen d'une rampe pavée de galets, que domine une construction carrée datée de 1617. On débouche alors dans les lices dont l'angle nord-est est occupé par la chapelle intégralement conservée à l'exception de la façade ouest disparue. On distingue encore le tracé de la première enceinte se terminant au sud-ouest par une sorte d'éperon, ou avancée de maçonnerie aux murs épais qui semble défendre une galerie naturelle. La deuxième enceinte est parsemée de ruines de bâtiments. A l'angle nord-est s'élève une tourelle dont le pan de courtine attenant est percée par une fenêtre moulurée à meneau du XVe siècle. L'angle nord-ouest, occupé par une tourelle dodécagonale, abritant une salle voûtée en coupole, soigneusement appareillée en grès, offre encore les vestiges bien visibles d'une crénelure aux merlons percés d'archères. La courtine adjacente s'interrompt pour laisser place à un mur en calcaire, surmontée de créneaux de mêmes dimensions que les merlons qui semblent plus décoratifs qu'efficaces. Enfin, les vestiges d'une tourelle de plan semi-circulaire sont visibles dans l'angle sud-ouest. Si la chapelle semble être l'édifice cité à la fin du XIIe siècle, en revanche les autres éléments de fortification doivent pouvoir être datés du XIVe siècle et plus tard. Le château, propriété privée est inscrit aux Monuments Historiques depuis 1926. Par : ‎[8] Bons-Chrétiens par: "Eric Cathare Phoenix"

Mirepoix

Danial Chaix. MIREPOIX (ARIÈGE) Descriptif La ville, qui dépendait du comte de Foix, fut vite gagnée par le catharisme et on y dénombrait de nombreuses maisons de parfaits. Un concile en 1206 rassembla 600 cathares. Mirepoix fut prise en 1209 par Simon de Montfort qu'il donna à un de ses lieutenants Guy de Lévis. Le seigneur des lieux Pierre Roger de Mirepoix joua un grand rôle dans la défense lors du siège de Montségur qui appartenait à son beau-père Raymond de Péreille. En 1279 après l'effondrement du barrage de Puivert, la ville fut détruite. Jean de Lévis reconstruisit une nouvelle ville sur le plan d'une bastide. Afin de mieux asseoir la religion catholique, on construisit la cathédrale Saint-Maurice. Commencée en 1343 l'église ne reçut ses voûtes d'ogives qu'en 1865. L'élégante flèche gothique fut commencée, quant à elle, en 1506. La place principale, du Général Leclerc, est entourée de maisons des XIIIe-XVe dont le premier étage s'avance sur des couverts en charpente.