vendredi 2 novembre 2012

AISHWARYA

Extrait du tour du monde en 10 contes. Il y a bien longtemps, dans un pays lointain, au pays des Blarat, en Inde, vivait un couple Rahman qui n'avait qu'une seule fille, AISHWARYA. Celle-ci était particulièrement jolie. Elle avait de longs cheveux noirs et brillants qui descendaient jusqu'à sa ceinture, des yeux d'un bleu profond et ses pieds et ses pieds étaient fins et d'un blanc éclatant. Elle n'était pas seulement très jolie, elle était aussi très gentille. Elle aidait ses parents lorsqu'elle le pouvait et aucun travail n'était jamais trop pénible pour elle. C'est pourquoi ses parents l'aimaient beaucoup. Ils l'avaient éduquée avec soin et la protégeaient du mieux qu'ils pouvaient, elle était cultivée et parlait couramment l'anglais, elle excellait dans la danse de l'Odissi et elle n'ignorait rien de la littérature. Pourtant, ils se faisaient beaucoup de soucis quant à son avenir. Un jour, il faudrait bien que leur fille se marie, mais où pourraient-ils trouver un bon mari pour elle ? Ils vivaient près de la rivière Kaveri. A des kilomètres à la ronde ne vivaient que de pauvres gens et ici et là un noble pauvre qui croulait sous les dettes. Mais, un bon mari qui travaillerait dur et qui aimerait leur fille de tout son coeur, ils n'en connaissaient pas. _ Si ça continue, elle sera encore seule lorsque nous mourrons, disait son père et sa mère en soupirant, lorsque leur fille était déjà allée se coucher. _ Si seulement, nous avions eu un fils, il serait resté près de nous après son mariage et il aurait repris nos affaires. Mais notre fille devra suivre son époux et vivre sous les ordres de sa belle-mère. Elle exercera son autorité sur notre Aishwarya, elle est si gentille. Si nous avions eu un fils, il nous aurait intégrés à son nouveau foyer. J'adore notre enfant, mais quels soucis que d'avoir une fille, poursuivaient-ils. Par un beau matin d'été, la jeune fille était occupée à laver le trottoir devant leur maison, lorsqu'un homme portant un panier plein de fruits vint à passer. Il avait déjà parcouru une longue route, car son panier était presque vide. (à suivre).

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