jeudi 31 janvier 2013

Registre des noms des Templiers

Sources projet Beaucéant.

Registre des noms des Templiers

Depuis plusieurs années, un projet qui me tient fort à coeur, est de répertorier au travers de toute la littérature qui existe sur l'Ordre, le maximum de noms de chevaliers, sergents, servants, prêtres,... appartenant à l'Ordre du Temple.
Les noms seront triés par ordre alphabétique et doublés lorsqu'on connaît les noms et prénoms. Par exemple, Geofroy de Charnay sera indexé à la lettre G pour Geofroy, ainsi qu'à la lettre C pour Charnay. Ce système d'encodage me demandera un peu de temps, mais j'espère qu'il vous permettra de rechercher plus facilement les noms qui vous intéressent.
Selon les auteurs, certains utilisent le nom latin, francisé, anglicisé. Pour éviter de surcharger cette liste, j'encoderai les différents noms selon la version trouvée dans le premier livre qui parlera de ce nom. Mais pour vous faciliter la tâche, vous trouverez ci-après un petit lexique des différentes correspondances des prénoms en fonction des langues.
Enfin, pour que ce registre soit le plus complet possible, chaque groupe d'informations aura un lien vers la note de bas de page mentionnant la source.
  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z  
Petit lexique des prénoms :
Pierre = Petrus = Peter   Jean = Johannes = John   Guillaume = Guillelmus = William   Etienne = Stephanus = Stephane ou Stephen = Stefano   Bernard = Bernardus   Laurent = Laurencius 
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Patrimoine de France découverte des principaux chateaux renaissance de ...

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The Loire Valley: Castle of Amboise (World Heritage) (playlist)

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Patrimoine de France le chateau Royal d'Amboise ( Patrimony of France th...

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chateau-fort-rambures.flv

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Le rôle du père au Moyen âge.

Le rôle du père au Moyen âge.

Si, à l'époque romaine, la paternité est le résultat d'un acte volontaire, au Moyen Âge, est père celui qui a engendré des enfants légitimes dans le mariage, selon la formule du jurisconsulte Paul : Pater is est quem nuptiae demonstrant.
Le droit médiéval octroie au chef de famille une forte patria potesta mais qui est désormais tempérée par la pietas chrétienne, perdant ainsi le caractère absolu que lui conféraient les juristes de l'Antiquité : le père médiéval ne possède plus le droit de vie et de mort sur ses enfants ; sur dénonciation de son fils, il peut être condamné pour trop grande brutalité.
Dans les sources juridiques, aux côtés de ces droits paternels apparaissent un ensemble de devoirs : le père doit nourrir, éduquer et établir ses enfants. La sécheresse de ce type de documentation occulte la tendresse paternelle et a pu faire croire à un « père lointain ». La littérature et l'iconographie permettent de mettre au jour une image bien différente ; ainsi, dans les récits de miracles, le père est aussi souvent présent auprès de son enfant que la mère et se bat avec autant d'acharnement pour l'obtention de la guérison ou de la résurrection de sa fille ou de son fils, quel que soit leur âge. Les relations affectives entre père et enfant y sont particulièrement bien représentées. Nombreuses sont, également les miniatures qui mettent en scène un père attentif qui initie, éduque, joue avec ses enfants et prie pour eux en cas de malheur. Au bas Moyen Âge, la promotion du culte de saint Joseph est l'aboutissement et l'expression la plus visible de l'existence d'un père nourricier et tendre.


Sources :
LETT D, Famille et parenté dans l'Occident médiéval V°-XV° s., Paris, Hachette, 2000
LETT D, Dictionnaire du Moyen Âge, PUF, 2006.

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mercredi 30 janvier 2013

The templars.

Tartus-Tortose. Syrie
Alors que les Provençaux du comte de Toulouse assiégeaient la ville d’Arcas, deux de ses chevaliers, Raymond de Turenne et Raymond Pilet, investirent subitement la ville de Tortose en février 1099, laquelle était alors défendue par une forte garnison. Les astucieux chevaliers donnèrent le change aux assiégés sur leur infériorité numérique en allumant, le soir venu, d’innombrables feux dans la campagne environnante. Les défenseurs de Tortose, épouvantés, s’enfuirent avant l’aube, abandonnant la ville aux Croisés. Toutefois, il semble que ces derniers, continuant leur route vers Jérusalem, aient négligé d’y laisser une garnison suffisante, si bien que la ville fut peu de temps après reconquise par les Banû Ammar de Tripoli. En février 1102, Raymond de Toulouse, de retour de sa désastreuse expédition d’Anatolie et recevant le concours inespéré d’une flotte génoise de 18 vaisseaux, décida de reprendre son dû et parvint à s’emparer de la ville au bout de deux semaines de siège. Cet excellent port devait dorénavant servir de point de départ à ses chevauchées.
En 1152, Nur al-Din enleva momentanément la ville, qui fut ensuite confiée aux Templiers. En juin 1180, une flotte égyptienne attaqua Tortose, sans succès. Huit ans plus tard, du 3 au 11 juillet, Saladin saccagea la ville basse dont la population s’était enfuie, mais échoua devant le donjon que défendirent avec acharnement le Maître et les chevaliers du Temple. Ces derniers ne devaient finalement évacuer la ville que le 3 août 1291 pour un " redéploiement stratégique " sur Rouad…
De la puissante forteresse templière dressée au bord de mer, il ne reste aujourd’hui que des éléments morcelés, intégrés dans des constructions modernes. Le noyau castral était formé par deux enceintes semi- concentriques, précédées chacune de leur fossé taillé dans le roc. La tour barlongue qui commandait l’entrée de la forteresse est sans doute l’ouvrage le mieux conservé de l’ensemble ; aujourd’hui reconvertie en une mosquée dont l’hideux auvent métallique – rajouté ces dernières années – masque une croix fleuronnée sur le bossage de la clef de l’arc de la porte d’entrée.
Au sein de l’enceinte intérieure, on retrouve – non sans difficultés et un peu d’imagination – les constructions civiles templières : la chapelle, en état de ruine avancé et faisant office de cour couverte pour les habitations voisines ; la Grand’Salle des frères du Temple, aujourd’hui complètement fondue dans les constructions modernes. Pour ce qui est de l’imposant donjon, séparé des ouvrages de la citadelle par un fossé aujourd’hui comblé, il n’en reste que les talus – qui recevaient jadis le choc des vagues – et la partie basse construite en énorme appareil à bossage. Il comporte deux salles basses voûtées juxtaposées, dont l’accès est aujourd’hui condamné, au même titre que celui des galeries de contre-mine qui existent encore en sous-terrain, au niveau du fossé, obstruées par des grilles et souillées d’ordures. Ces galeries communiquaient avec la mer par une poterne, qui permettait aux navires de ravitailler les défenseurs de la forteresse.