mardi 2 octobre 2012

Tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas.

E. Pauli e
Photo Simone Vidal. E. Pauli écrit dans L’ Ermite (Ploegsma, 1933, p.26- 30) : ß Il y a toujours eu des gens isolés, ne comptant que sur eux-mêmes, et d ’autres ayant appris à ne faire qu’un avec l ’espèce humaine. Les premiers n’ont pas tort. Il faut connaître cet état avant d ’apprendre le second. Instinctivement, les pensées, les sentiments, les choix et les actes se rapportent d ’abord au moi. Beaucoup en restent la' .Mais ceux dont l ’ horizon est moins borne¤, qui acceptent une plus grande ouverture,vont sans aucun doute au devant de sacrifices et de souffrances, car ils sont amenés à ressentir la douleur du monde comme la leur propre, a' soutenir une lutte acharne¤e contre le mal, pour eux-me“mes et pour les autres.N’y eut-il pas un homme qui élargit son horizon comme nul autre avant lui, le Christ ? [...] Il faut admettre le lien existant entre ce que nous constatons et ce que nous endurons.Un héros pourrait-il faire preuve de courage en dehors de tout danger mortel ? Le courage est s ûr plus modeste mais non moindre : la patience. Pourrait-elle mûrir sans une souffrance prolongée ? Qui sait quels biens spirituels l ’être humain doit acquérir, pour devenir ce qu’ il est appelé à devenir ? Et qui sait par quels moyens il les obtiendra ?

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