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samedi 27 avril 2013
vendredi 26 avril 2013
orientation dans l'ancienne tradition
orientation dans l'ancienne tradition
orientation polaire et solaire
Dans la tradition, le Principe, à l'origine de toute manifestation cosmique, se polarise selon la complémentarité fondamentale du Ciel et de la Terre. Le Ciel associé au côté lumineux, à la clarté, comparativement à la Terre assimilée au côté sombre, à l'obscurité.
Selon les mêmes principes appliqués aux points cardinaux, le Sud et l'Est sont relativement lumineux par rapport au Nord et à l'Ouest considérés comme obscure.
En tant que fils du Ciel et de la Terre, “l'Être Primordial” possédait la plénitude de la nature humaine dont il avait développé toutes les possibilités. Il était parfaitement équilibré au regard de l'obscure et du lumineux: l'obscure par rapport au Principe générateur de toute manifestation du lumineux vis-à-vis du Cosmos.
En se tournant en direction de son complément, l'obscure ou le Nord, il amorçait alors la voie descendante du lumineux vers l'obscure, du Ciel vers la Terre.
Dans l'hémisphère Nord, cette orientation est qualifiée de polaire. En effet, en se tournant vers le nord, projection du Pôle Nord céleste sur l'horizon le long du méridien, l'observateur regardait aussi en direction de l'étoile polaire, l'apogée du Ciel.
La fixité apparente de l'étoile symbolisait l'être parfaitement centré. Davantage fils de la Terre que du Ciel, l'être des époques ultérieures a vu ses possibilités rester potentialisées. Devenu obscure par rapport au Cosmos, il se tournait vers le complément qui lui faisait défaut, le lumineux, afin de remonter la voie ascendante de l'obscure vers le lumineux, de la Terre vers le Ciel. Aussi l'individu, à la recherche de l'équilibre perdu, regardait-il en direction du Sud ou du soleil au méridien, c'est-à-dire au plus haut dans le Ciel. Une telle orientation est naturellement qualifiée de solaire.
L'être adoptant la modalité polaire et regardant en direction du Nord obscure, montrait généralement (mais pas toujours) une préférence pour la droite ou l'Est le lumineux de manière à maintenir l'équilibre qui lui était propre.
L'homme ordinaire suivant la modalité solaire se tournait vers le Sud le lumineux et affichait généralement une préférence pour la gauche ou l'Est le lumineux en vue de restaurer l'équilibre perdu.
Privilégier la droite ou la gauche, dans chacune des deux modalités, revenait à accorder la prééminence à l'Est, considéré comme le côté lumineux, par opposition à l'Ouest, assimilé au côté obscure. Cela est en plein accord avec l'analogie générale qui veut que la Terre soit une image inversée du Ciel, vue dans un miroir. En conséquence, la gauche pour la modalité solaire correspond à la droite pour la modalité polaire.
orientation polaire et solaire
Dans la tradition, le Principe, à l'origine de toute manifestation cosmique, se polarise selon la complémentarité fondamentale du Ciel et de la Terre. Le Ciel associé au côté lumineux, à la clarté, comparativement à la Terre assimilée au côté sombre, à l'obscurité.
Selon les mêmes principes appliqués aux points cardinaux, le Sud et l'Est sont relativement lumineux par rapport au Nord et à l'Ouest considérés comme obscure.
En tant que fils du Ciel et de la Terre, “l'Être Primordial” possédait la plénitude de la nature humaine dont il avait développé toutes les possibilités. Il était parfaitement équilibré au regard de l'obscure et du lumineux: l'obscure par rapport au Principe générateur de toute manifestation du lumineux vis-à-vis du Cosmos.
En se tournant en direction de son complément, l'obscure ou le Nord, il amorçait alors la voie descendante du lumineux vers l'obscure, du Ciel vers la Terre.
Dans l'hémisphère Nord, cette orientation est qualifiée de polaire. En effet, en se tournant vers le nord, projection du Pôle Nord céleste sur l'horizon le long du méridien, l'observateur regardait aussi en direction de l'étoile polaire, l'apogée du Ciel.
La fixité apparente de l'étoile symbolisait l'être parfaitement centré. Davantage fils de la Terre que du Ciel, l'être des époques ultérieures a vu ses possibilités rester potentialisées. Devenu obscure par rapport au Cosmos, il se tournait vers le complément qui lui faisait défaut, le lumineux, afin de remonter la voie ascendante de l'obscure vers le lumineux, de la Terre vers le Ciel. Aussi l'individu, à la recherche de l'équilibre perdu, regardait-il en direction du Sud ou du soleil au méridien, c'est-à-dire au plus haut dans le Ciel. Une telle orientation est naturellement qualifiée de solaire.
L'être adoptant la modalité polaire et regardant en direction du Nord obscure, montrait généralement (mais pas toujours) une préférence pour la droite ou l'Est le lumineux de manière à maintenir l'équilibre qui lui était propre.
L'homme ordinaire suivant la modalité solaire se tournait vers le Sud le lumineux et affichait généralement une préférence pour la gauche ou l'Est le lumineux en vue de restaurer l'équilibre perdu.
Privilégier la droite ou la gauche, dans chacune des deux modalités, revenait à accorder la prééminence à l'Est, considéré comme le côté lumineux, par opposition à l'Ouest, assimilé au côté obscure. Cela est en plein accord avec l'analogie générale qui veut que la Terre soit une image inversée du Ciel, vue dans un miroir. En conséquence, la gauche pour la modalité solaire correspond à la droite pour la modalité polaire.
fils et fille de l'ancienne tradition appartenance de sang et de biotope.
Jamais un chrétien ne sera intronisé dans une fonction dans la Clairiére du Tanchoux
nous ne sommes pas Païen mais fils et fille de l'ancienne tradition
appartenance de sang et de biotope.
Le terme latin "paganus" lequel signifie "paysan". Ce terme à connotation péjorative (le "pagus" étant l'antithèse de la cité, symbole de la civilisation), l'adjectif païen qualifie péjorativement ce qui relève du polythéisme, la croyance en plusieurs dieux, et en ce sens est opposé au christianisme, à l'islam ou au judaïsme.
Depuis l'empereur Théodose le mot Paganisme désigne les religions dites païennes, c'est-à-dire non-monothéistes. Ce terme à connotation péjorative est encore utilisé de nos jours par les monothéistes.
Théodose publia une série d'édits qui interdisaient définitivement le culte des dieux. Le 24 février 391, il signa à Milan une loi qui prohibait le paganisme en Italie. Le 10 juin 391, il en promulgua une autre visant l'Égypte. Et enfin, le 8 novembre 392, une constitution, publiée à Constantinople, généralisa à tout l'Empire les mesures édictées précédemment ; partout, toute manifestation, tant publique que privée, des cultes présumés "idolâtres" était désormais strictement interdite. Bref, le paganisme était hors-la-loi.
Ce dernier édit, que les historiens chrétiens présentent aujourd'hui encore comme une bénédiction, fut, en fait, l'occasion d'un gigantesque pogrom anti-païen.
Du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, la haine des Chrétiens pour l'ancienne civilisation se manifesta.
L’édit de Théodose Ier, qui interdit aux païens l’accès à leurs temples et toutes les cérémonies du culte païen, dans le diocèse d’Orient. Les temples sont détruits ou transformés en églises. Les statues sont brisées ou transportées à Constantinople. Le Serapeum de Memphis est détruit sur ordre de l'empereur lui-même, tandis que le temple d'Isis le sera plus tard.
• Les suites de l'Édit sont catastrophiques pour les tenants de l'ancienne religion romaine et pour la culture gréco-romaine. Les rôles sont drastiquement renversés : ce sont maintenant les « païens » et leurs œuvres qui sont interdits, traqués, exterminés. Toutes les œuvres et manifestations jugées païennes sont progressivement interdites, et en 415, une émeute fomentée par des moines cénobites, à Alexandrie, et tacitement encouragée par l'évêque Cyrille, aboutit au lynchage d'Hypatie, mathématicienne et responsable de la Bibliothèque d'alexandrie. Selon Socrate le Scolastique, son corps mis en pièces est porté au sommet du Cinâron pour y être brûlé, tandis que les émeutiers se dirigent vers la Bibliothèque pour l'incendier En 392,
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nous ne sommes pas Païen mais fils et fille de l'ancienne tradition
appartenance de sang et de biotope.
Le terme latin "paganus" lequel signifie "paysan". Ce terme à connotation péjorative (le "pagus" étant l'antithèse de la cité, symbole de la civilisation), l'adjectif païen qualifie péjorativement ce qui relève du polythéisme, la croyance en plusieurs dieux, et en ce sens est opposé au christianisme, à l'islam ou au judaïsme.
Depuis l'empereur Théodose le mot Paganisme désigne les religions dites païennes, c'est-à-dire non-monothéistes. Ce terme à connotation péjorative est encore utilisé de nos jours par les monothéistes.
Théodose publia une série d'édits qui interdisaient définitivement le culte des dieux. Le 24 février 391, il signa à Milan une loi qui prohibait le paganisme en Italie. Le 10 juin 391, il en promulgua une autre visant l'Égypte. Et enfin, le 8 novembre 392, une constitution, publiée à Constantinople, généralisa à tout l'Empire les mesures édictées précédemment ; partout, toute manifestation, tant publique que privée, des cultes présumés "idolâtres" était désormais strictement interdite. Bref, le paganisme était hors-la-loi.
Ce dernier édit, que les historiens chrétiens présentent aujourd'hui encore comme une bénédiction, fut, en fait, l'occasion d'un gigantesque pogrom anti-païen.
Du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, la haine des Chrétiens pour l'ancienne civilisation se manifesta.
L’édit de Théodose Ier, qui interdit aux païens l’accès à leurs temples et toutes les cérémonies du culte païen, dans le diocèse d’Orient. Les temples sont détruits ou transformés en églises. Les statues sont brisées ou transportées à Constantinople. Le Serapeum de Memphis est détruit sur ordre de l'empereur lui-même, tandis que le temple d'Isis le sera plus tard.
• Les suites de l'Édit sont catastrophiques pour les tenants de l'ancienne religion romaine et pour la culture gréco-romaine. Les rôles sont drastiquement renversés : ce sont maintenant les « païens » et leurs œuvres qui sont interdits, traqués, exterminés. Toutes les œuvres et manifestations jugées païennes sont progressivement interdites, et en 415, une émeute fomentée par des moines cénobites, à Alexandrie, et tacitement encouragée par l'évêque Cyrille, aboutit au lynchage d'Hypatie, mathématicienne et responsable de la Bibliothèque d'alexandrie. Selon Socrate le Scolastique, son corps mis en pièces est porté au sommet du Cinâron pour y être brûlé, tandis que les émeutiers se dirigent vers la Bibliothèque pour l'incendier En 392,
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la méditation ne s'achète pas, ne se vend pas.
la méditation ne s'achète pas, ne se vend pas.
C'est un travaille solitaire une lutte perpétuelle avec vous-même.
ce n'est ni de la suggestion ni culte d'un gourou encore moins l'appartenance sectaire.
la méditation est le chemin initiatique le plus sur mais le plus difficile à atteindre.
Pour atteindre un certain niveau. il vous faudra oblitéré la partie passionnelle votre personnalité .
Facebook est l'exemple passionnel des profanes dilués dans le microcosme ou le macrocosme.
La fréquence des ondes cérébrales varie donc selon le type d'activités dans lequel on est engagé, mais les individus non entraînés ont relativement peu de contrôle sur celles-ci. Trop de stress, par exemple, et le système nerveux n'accepte pas de se détendre : les ondes cérébrales continuent alors de se maintenir dans la fourchette bêta et il est impossible de trouver le sommeil...
les meilleures ressources mentales pour la créativité et la résolution de problèmes se situeraient dans la fourchette des ondes thêta, auxquelles, malheureusement, on n'accède pas facilement.
L’onde thêta nous fait accéder à un état de très profonde relaxation. C’est un état utilisé en hypnose. Il reflète l’état entre la complétude et le sommeil. Les ondes cérébrales sont ralenties à une fréquence de 4-7 cycles par seconde. C’est aussi un état que certaines personnes accèdent en méditation profonde et en rituel. Les ondes thêta sont reliées à notre subconscient, elles gouvernent la partie du mental entre le conscient et l’inconscient. Elles contiennent les mémoires et les sensations. Elles gouvernent aussi nos attitudes, croyances et comportements. Ces ondes sont liées aux états de super créativité d’inspiration et de conscience spirituelle.
Rappelle :
les ondes générées par un cerveau actif, on les divise en 4 ou 5 fourchettes, dont les appellations viennent du grec ancien :
Ondes delta : de 0,5 à 4 Hz, celles du sommeil profond, sans rêves.
Ondes thêta : de 4 à 7 Hz, celles de la relaxation profonde, en plein éveil, atteinte notamment par les méditants expérimentés.
Ondes alpha : de 8 à 13 Hz, celles de la relaxation légère et de l'éveil calme.
Ondes bêta : 14 Hz et plus, celles des activités courantes.
Étrangement, les ondes cérébrales passent au bêta pendant les courtes périodes de sommeil avec rêve (sommeil paradoxal), comme si les activités du rêve étaient des activités « courantes ».
C'est un travaille solitaire une lutte perpétuelle avec vous-même.
ce n'est ni de la suggestion ni culte d'un gourou encore moins l'appartenance sectaire.
la méditation est le chemin initiatique le plus sur mais le plus difficile à atteindre.
Pour atteindre un certain niveau. il vous faudra oblitéré la partie passionnelle votre personnalité .
Facebook est l'exemple passionnel des profanes dilués dans le microcosme ou le macrocosme.
La fréquence des ondes cérébrales varie donc selon le type d'activités dans lequel on est engagé, mais les individus non entraînés ont relativement peu de contrôle sur celles-ci. Trop de stress, par exemple, et le système nerveux n'accepte pas de se détendre : les ondes cérébrales continuent alors de se maintenir dans la fourchette bêta et il est impossible de trouver le sommeil...
les meilleures ressources mentales pour la créativité et la résolution de problèmes se situeraient dans la fourchette des ondes thêta, auxquelles, malheureusement, on n'accède pas facilement.
L’onde thêta nous fait accéder à un état de très profonde relaxation. C’est un état utilisé en hypnose. Il reflète l’état entre la complétude et le sommeil. Les ondes cérébrales sont ralenties à une fréquence de 4-7 cycles par seconde. C’est aussi un état que certaines personnes accèdent en méditation profonde et en rituel. Les ondes thêta sont reliées à notre subconscient, elles gouvernent la partie du mental entre le conscient et l’inconscient. Elles contiennent les mémoires et les sensations. Elles gouvernent aussi nos attitudes, croyances et comportements. Ces ondes sont liées aux états de super créativité d’inspiration et de conscience spirituelle.
Rappelle :
les ondes générées par un cerveau actif, on les divise en 4 ou 5 fourchettes, dont les appellations viennent du grec ancien :
Ondes delta : de 0,5 à 4 Hz, celles du sommeil profond, sans rêves.
Ondes thêta : de 4 à 7 Hz, celles de la relaxation profonde, en plein éveil, atteinte notamment par les méditants expérimentés.
Ondes alpha : de 8 à 13 Hz, celles de la relaxation légère et de l'éveil calme.
Ondes bêta : 14 Hz et plus, celles des activités courantes.
Étrangement, les ondes cérébrales passent au bêta pendant les courtes périodes de sommeil avec rêve (sommeil paradoxal), comme si les activités du rêve étaient des activités « courantes ».
(pagano-chrétiens) (judéo-chrétiens)
je ne suis pas pagano-chrétien ni judéo-chrétien
mais je suis de l'ancienne tradition indo-européen ou "Aryenne"
la France n'est pas (judéo-chrétiens) mais (pagano-chrétienne)
et je refuse le terme païens qui me fut donné par les voleurs et les destructeurs
des âmes de nos père.
En clair : les pagano-chrétiens estiment que les païens peuvent devenir chrétiens sans avoir à adopter le particularisme juif (la circoncision notamment), les judéo-chrétiens refusent ces conversions, car ils ne veulent pas risquer de dissocier le christianisme de sa matrice juive (ce qui s’est effectivement produit).
Si les pagano-chrétiens sont devenus les chrétiens, les judéo-chrétiens sont devenus… les musulmans.
L’expansion du Christianisme s’organise autour de deux pôles: les prédicateurs itinérants et les groupes de sympathisants sédentaires que les premiers laissent après leur passage. Peu à peu se constituent des communautés locales qui prennent le nom d’Église (ecclesia, «assemblée convoquée», une institution typique de la cité grecque). Le terme va prendre une double signification: celle du groupe de croyants qui se rassemblent en un lieu donné, et celle de l’ensemble des croyants qui, dans leur totalité, constituent l’ Église du Christ . Ne possédant pas de bâtiment propre, les Églises réunissent dans des maisons particulières des gens d’origine sociale très variée (esclaves, hommes libres, classes montantes, petit peuple), à l’image des groupes qui entouraient Jésus en Palestine.
Ces communautés sont le plus souvent composées de chrétiens d’origine païenne (pagano-chrétiens) et de chrétiens d’origine juive (judéo-chrétiens) ou provenant de cercles proches. Cette disparité ne tarde pas à créer des problèmes: les chrétiens d’origine juive, attachés à leur identité et à leur appartenance au peuple choisi par Dieu, sont réticents à prendre les repas, en particulier l’eucharistie (le partage du pain et du vin, par lequel se constitue la communion des croyants et leur lien avec Dieu) en commun avec les chrétiens d’origine païenne, qui ignorent leurs préceptes alimentaires. Très tôt se pose la question de savoir s’il faut passer par le judaïsme pour pouvoir bénéficier de l’Évangile du Christ Jésus, s’il faut s’intégrer d’abord au peuple de Dieu par la marque d’appartenance de la circoncision et la pratique des réglementations juives pour bénéficier de la grâce (pardon gratuit) de Dieu. La conviction de l’apôtre Paul, le principal artisan de l’ouverture sans condition de l’Évangile aux païens, l’a emporté, non sans avoir entraîné des débats et des conflits.
je ne suis pas pagano-chrétien ni judéo-chrétien
mais je suis de l'ancienne tradition indo-européen ou "Aryenne"
la France n'est pas (judéo-chrétiens) mais (pagano-chrétienne)
et je refuse le terme païens qui me fut donné par les voleurs et les destructeurs
des âmes de nos père.
En clair : les pagano-chrétiens estiment que les païens peuvent devenir chrétiens sans avoir à adopter le particularisme juif (la circoncision notamment), les judéo-chrétiens refusent ces conversions, car ils ne veulent pas risquer de dissocier le christianisme de sa matrice juive (ce qui s’est effectivement produit).
Si les pagano-chrétiens sont devenus les chrétiens, les judéo-chrétiens sont devenus… les musulmans.
L’expansion du Christianisme s’organise autour de deux pôles: les prédicateurs itinérants et les groupes de sympathisants sédentaires que les premiers laissent après leur passage. Peu à peu se constituent des communautés locales qui prennent le nom d’Église (ecclesia, «assemblée convoquée», une institution typique de la cité grecque). Le terme va prendre une double signification: celle du groupe de croyants qui se rassemblent en un lieu donné, et celle de l’ensemble des croyants qui, dans leur totalité, constituent l’ Église du Christ . Ne possédant pas de bâtiment propre, les Églises réunissent dans des maisons particulières des gens d’origine sociale très variée (esclaves, hommes libres, classes montantes, petit peuple), à l’image des groupes qui entouraient Jésus en Palestine.
Ces communautés sont le plus souvent composées de chrétiens d’origine païenne (pagano-chrétiens) et de chrétiens d’origine juive (judéo-chrétiens) ou provenant de cercles proches. Cette disparité ne tarde pas à créer des problèmes: les chrétiens d’origine juive, attachés à leur identité et à leur appartenance au peuple choisi par Dieu, sont réticents à prendre les repas, en particulier l’eucharistie (le partage du pain et du vin, par lequel se constitue la communion des croyants et leur lien avec Dieu) en commun avec les chrétiens d’origine païenne, qui ignorent leurs préceptes alimentaires. Très tôt se pose la question de savoir s’il faut passer par le judaïsme pour pouvoir bénéficier de l’Évangile du Christ Jésus, s’il faut s’intégrer d’abord au peuple de Dieu par la marque d’appartenance de la circoncision et la pratique des réglementations juives pour bénéficier de la grâce (pardon gratuit) de Dieu. La conviction de l’apôtre Paul, le principal artisan de l’ouverture sans condition de l’Évangile aux païens, l’a emporté, non sans avoir entraîné des débats et des conflits.
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