orientation dans l'ancienne tradition
orientation polaire et solaire
Dans la tradition, le Principe, à l'origine de toute manifestation cosmique, se polarise selon la complémentarité fondamentale du Ciel et de la Terre. Le Ciel associé au côté lumineux, à la clarté, comparativement à la Terre assimilée au côté sombre, à l'obscurité.
Selon les mêmes principes appliqués aux points cardinaux, le Sud et l'Est sont relativement lumineux par rapport au Nord et à l'Ouest considérés comme obscure.
En tant que fils du Ciel et de la Terre, “l'Être Primordial” possédait la plénitude de la nature humaine dont il avait développé toutes les possibilités. Il était parfaitement équilibré au regard de l'obscure et du lumineux: l'obscure par rapport au Principe générateur de toute manifestation du lumineux vis-à-vis du Cosmos.
En se tournant en direction de son complément, l'obscure ou le Nord, il amorçait alors la voie descendante du lumineux vers l'obscure, du Ciel vers la Terre.
Dans l'hémisphère Nord, cette orientation est qualifiée de polaire. En effet, en se tournant vers le nord, projection du Pôle Nord céleste sur l'horizon le long du méridien, l'observateur regardait aussi en direction de l'étoile polaire, l'apogée du Ciel.
La fixité apparente de l'étoile symbolisait l'être parfaitement centré. Davantage fils de la Terre que du Ciel, l'être des époques ultérieures a vu ses possibilités rester potentialisées. Devenu obscure par rapport au Cosmos, il se tournait vers le complément qui lui faisait défaut, le lumineux, afin de remonter la voie ascendante de l'obscure vers le lumineux, de la Terre vers le Ciel. Aussi l'individu, à la recherche de l'équilibre perdu, regardait-il en direction du Sud ou du soleil au méridien, c'est-à-dire au plus haut dans le Ciel. Une telle orientation est naturellement qualifiée de solaire.
L'être adoptant la modalité polaire et regardant en direction du Nord obscure, montrait généralement (mais pas toujours) une préférence pour la droite ou l'Est le lumineux de manière à maintenir l'équilibre qui lui était propre.
L'homme ordinaire suivant la modalité solaire se tournait vers le Sud le lumineux et affichait généralement une préférence pour la gauche ou l'Est le lumineux en vue de restaurer l'équilibre perdu.
Privilégier la droite ou la gauche, dans chacune des deux modalités, revenait à accorder la prééminence à l'Est, considéré comme le côté lumineux, par opposition à l'Ouest, assimilé au côté obscure. Cela est en plein accord avec l'analogie générale qui veut que la Terre soit une image inversée du Ciel, vue dans un miroir. En conséquence, la gauche pour la modalité solaire correspond à la droite pour la modalité polaire.
orientation polaire et solaire
Dans la tradition, le Principe, à l'origine de toute manifestation cosmique, se polarise selon la complémentarité fondamentale du Ciel et de la Terre. Le Ciel associé au côté lumineux, à la clarté, comparativement à la Terre assimilée au côté sombre, à l'obscurité.
Selon les mêmes principes appliqués aux points cardinaux, le Sud et l'Est sont relativement lumineux par rapport au Nord et à l'Ouest considérés comme obscure.
En tant que fils du Ciel et de la Terre, “l'Être Primordial” possédait la plénitude de la nature humaine dont il avait développé toutes les possibilités. Il était parfaitement équilibré au regard de l'obscure et du lumineux: l'obscure par rapport au Principe générateur de toute manifestation du lumineux vis-à-vis du Cosmos.
En se tournant en direction de son complément, l'obscure ou le Nord, il amorçait alors la voie descendante du lumineux vers l'obscure, du Ciel vers la Terre.
Dans l'hémisphère Nord, cette orientation est qualifiée de polaire. En effet, en se tournant vers le nord, projection du Pôle Nord céleste sur l'horizon le long du méridien, l'observateur regardait aussi en direction de l'étoile polaire, l'apogée du Ciel.
La fixité apparente de l'étoile symbolisait l'être parfaitement centré. Davantage fils de la Terre que du Ciel, l'être des époques ultérieures a vu ses possibilités rester potentialisées. Devenu obscure par rapport au Cosmos, il se tournait vers le complément qui lui faisait défaut, le lumineux, afin de remonter la voie ascendante de l'obscure vers le lumineux, de la Terre vers le Ciel. Aussi l'individu, à la recherche de l'équilibre perdu, regardait-il en direction du Sud ou du soleil au méridien, c'est-à-dire au plus haut dans le Ciel. Une telle orientation est naturellement qualifiée de solaire.
L'être adoptant la modalité polaire et regardant en direction du Nord obscure, montrait généralement (mais pas toujours) une préférence pour la droite ou l'Est le lumineux de manière à maintenir l'équilibre qui lui était propre.
L'homme ordinaire suivant la modalité solaire se tournait vers le Sud le lumineux et affichait généralement une préférence pour la gauche ou l'Est le lumineux en vue de restaurer l'équilibre perdu.
Privilégier la droite ou la gauche, dans chacune des deux modalités, revenait à accorder la prééminence à l'Est, considéré comme le côté lumineux, par opposition à l'Ouest, assimilé au côté obscure. Cela est en plein accord avec l'analogie générale qui veut que la Terre soit une image inversée du Ciel, vue dans un miroir. En conséquence, la gauche pour la modalité solaire correspond à la droite pour la modalité polaire.
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