Jamais un chrétien ne sera intronisé dans une fonction dans la Clairiére du Tanchoux
nous ne sommes pas Païen mais fils et fille de l'ancienne tradition
appartenance de sang et de biotope.
Le terme latin "paganus" lequel signifie "paysan". Ce terme à connotation péjorative (le "pagus" étant l'antithèse de la cité, symbole de la civilisation), l'adjectif païen qualifie péjorativement ce qui relève du polythéisme, la croyance en plusieurs dieux, et en ce sens est opposé au christianisme, à l'islam ou au judaïsme.
Depuis l'empereur Théodose le mot Paganisme désigne les religions dites païennes, c'est-à-dire non-monothéistes. Ce terme à connotation péjorative est encore utilisé de nos jours par les monothéistes.
Théodose publia une série d'édits qui interdisaient définitivement le culte des dieux. Le 24 février 391, il signa à Milan une loi qui prohibait le paganisme en Italie. Le 10 juin 391, il en promulgua une autre visant l'Égypte. Et enfin, le 8 novembre 392, une constitution, publiée à Constantinople, généralisa à tout l'Empire les mesures édictées précédemment ; partout, toute manifestation, tant publique que privée, des cultes présumés "idolâtres" était désormais strictement interdite. Bref, le paganisme était hors-la-loi.
Ce dernier édit, que les historiens chrétiens présentent aujourd'hui encore comme une bénédiction, fut, en fait, l'occasion d'un gigantesque pogrom anti-païen.
Du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, la haine des Chrétiens pour l'ancienne civilisation se manifesta.
L’édit de Théodose Ier, qui interdit aux païens l’accès à leurs temples et toutes les cérémonies du culte païen, dans le diocèse d’Orient. Les temples sont détruits ou transformés en églises. Les statues sont brisées ou transportées à Constantinople. Le Serapeum de Memphis est détruit sur ordre de l'empereur lui-même, tandis que le temple d'Isis le sera plus tard.
• Les suites de l'Édit sont catastrophiques pour les tenants de l'ancienne religion romaine et pour la culture gréco-romaine. Les rôles sont drastiquement renversés : ce sont maintenant les « païens » et leurs œuvres qui sont interdits, traqués, exterminés. Toutes les œuvres et manifestations jugées païennes sont progressivement interdites, et en 415, une émeute fomentée par des moines cénobites, à Alexandrie, et tacitement encouragée par l'évêque Cyrille, aboutit au lynchage d'Hypatie, mathématicienne et responsable de la Bibliothèque d'alexandrie. Selon Socrate le Scolastique, son corps mis en pièces est porté au sommet du Cinâron pour y être brûlé, tandis que les émeutiers se dirigent vers la Bibliothèque pour l'incendier En 392,
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nous ne sommes pas Païen mais fils et fille de l'ancienne tradition
appartenance de sang et de biotope.
Le terme latin "paganus" lequel signifie "paysan". Ce terme à connotation péjorative (le "pagus" étant l'antithèse de la cité, symbole de la civilisation), l'adjectif païen qualifie péjorativement ce qui relève du polythéisme, la croyance en plusieurs dieux, et en ce sens est opposé au christianisme, à l'islam ou au judaïsme.
Depuis l'empereur Théodose le mot Paganisme désigne les religions dites païennes, c'est-à-dire non-monothéistes. Ce terme à connotation péjorative est encore utilisé de nos jours par les monothéistes.
Théodose publia une série d'édits qui interdisaient définitivement le culte des dieux. Le 24 février 391, il signa à Milan une loi qui prohibait le paganisme en Italie. Le 10 juin 391, il en promulgua une autre visant l'Égypte. Et enfin, le 8 novembre 392, une constitution, publiée à Constantinople, généralisa à tout l'Empire les mesures édictées précédemment ; partout, toute manifestation, tant publique que privée, des cultes présumés "idolâtres" était désormais strictement interdite. Bref, le paganisme était hors-la-loi.
Ce dernier édit, que les historiens chrétiens présentent aujourd'hui encore comme une bénédiction, fut, en fait, l'occasion d'un gigantesque pogrom anti-païen.
Du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, la haine des Chrétiens pour l'ancienne civilisation se manifesta.
L’édit de Théodose Ier, qui interdit aux païens l’accès à leurs temples et toutes les cérémonies du culte païen, dans le diocèse d’Orient. Les temples sont détruits ou transformés en églises. Les statues sont brisées ou transportées à Constantinople. Le Serapeum de Memphis est détruit sur ordre de l'empereur lui-même, tandis que le temple d'Isis le sera plus tard.
• Les suites de l'Édit sont catastrophiques pour les tenants de l'ancienne religion romaine et pour la culture gréco-romaine. Les rôles sont drastiquement renversés : ce sont maintenant les « païens » et leurs œuvres qui sont interdits, traqués, exterminés. Toutes les œuvres et manifestations jugées païennes sont progressivement interdites, et en 415, une émeute fomentée par des moines cénobites, à Alexandrie, et tacitement encouragée par l'évêque Cyrille, aboutit au lynchage d'Hypatie, mathématicienne et responsable de la Bibliothèque d'alexandrie. Selon Socrate le Scolastique, son corps mis en pièces est porté au sommet du Cinâron pour y être brûlé, tandis que les émeutiers se dirigent vers la Bibliothèque pour l'incendier En 392,
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