jeudi 28 février 2013

Les secrets de l'attraction.

La loi de l'attraction.





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mercredi 27 février 2013

Les Cartes Antiques

Les Cartes Antiques


Carte de Piri Reis

...Suite...



Il existe d'autres cartes impossibles :

  • Celles de Ptolémée, datant du IIe siècle et retrouvées au XVe siècle, montrent le Groenland non entièrement recouvert de glace et des glaciers en Suède tels qu'ils étaient il y a 10 000 ans.
     
  • Celle gravée sur un pilier en 1137, en Chine, tracée selon une grille faisant appel à la trigonométrie sphérique ( technique utilisée dans les autres cartes occidentales citées ci-après ).
     
  • Divers portulans, notamment celui de Dulcert1339 ), d'une précision de notre temps, sur la Méditerranée et l'Europe de l'Irlande à la Russie.
    Les latitudes y sont parfaitement exactes et l'erreur maximale des longitudes est inférieure au demi-degré.
     
  • Celle d'Ibn Ben Zara1487 ) montre l'Europe du nord et son glacier tel qu'il était il y a 12 000 ans et la Méditerranée dont le niveau correspond à celui qui existait à la dernière période glacière.
    Là encore la précision des longitudes est étonnante.
     
  • Celle du portugais De Carneiro1502 ) qui représente toutes les côtes d'Afrique avec une grille utilisant également la trigonométrie sphérique..
     
  • Celle d'Andrea Benincasa1508 ) sur la mer Baltique avec ses glaciers disparus depuis 10 000 ans.
     
  • Celle de Jorge Reinel1510 ) qui montre l'Océan Indien avec une étonnante précision des longitudes.
     
  • Celle d'Oronteus Finæus1531 ) décrit l'Antarctique avec une très grande précision et dégagé d'une grande partie de sa calotte glacière, soit tel qu'il était il y a au moins 6 000 ans. ( 3 )
    Outre les côtes dépourvues de glace, les fleuves, les chaînes montagneuses intérieures découvertes assez récemment, elle indique également le pôle sud !
    Carte d'Oronte Fine
  • Celle de Zeno1380 recopiée en 1558 ) montre le Groenland sans glaces, avec ses montagnes et des îles inconnues (?).
    Carte de Zeno
  • Celle d'un autre turc, Hadji Ahmed1559 ), représente l'Amérique avec une précision qui ne sera égalée que deux siècles plus tard ; elle montre également une terre entre la Sibérie et l'Alaska, là où se trouve le Détroit de Behring, cet isthme a disparu il y a environ 10 000 ans.
     
  •  Mercator lui-même, dans son Atlas de 1569, montre l'Antarctique avec des éléments encore plus précis que ceux d'Oronte Fine.
    Un détail amusant : sa description de l'Antarctique est plus précise que celle de l'Amérique du sud et de l'Afrique du sud, pourtant élaborée à partir des rapports de ses contemporains, et jugée plus fiable !
    Carte de Mercator
  • ...


Selon toute vraisemblance, les cartes originales entreposées à la Grande Bibliothèque d'Alexandrie ont été copiées, compilées et sans doute transférées dans les cités les plus rayonnantes comme Constantinople qui fut reprise par les Vénitiens ( grands navigateurs ) en 1204, puis diffusées d'une manière très confidentielle. Ces portulans avaient non seulement une très grande valeur marchande mais ils étaient également du plus haut intérêt sur le plan militaire et commercial.

Tous ces éléments semblent donc bien démontrer qu'il a existé, il y a au moins 6 000 ans, une civilisation inconnue possédant :
  • Une connaissance des mathématiques extrêmement sophistiquée :
    • Trigonométrie sphérique.
    • Translation trigonométrique.
    • Projection cordiforme.
    • Conversion de coordonnées polaires et rectangulaires...

     
  • Une parfaite connaissance de la rotondité de la Terre.
     
  • Des instruments de mesure très précis permettant de mesurer notamment la longitude avec une finesse atteinte seulement à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
     
  • Des moyens de navigation qui nous sont inconnus, des navires robustes, ou bien... certains experts affirment que la précision des tracés n'a pu être obtenue qu'à l'aide de relevés aériens...
    C'est seulement à cette époque que l'homme serait sorti de ses grottes et aurait commencé à se "civiliser" au Moyen-Orient ( coïncidence ? ). Or il semble bien que l'ensemble de la planète ait été cartographié.
    De plus, il faut souligner le fait que ce ne sont pas seulement des cartes côtières, car on y trouve également les chaînes montagneuses à l'intérieur des continents avec leurs altitudes !
    En plus d'être de fameux marins, ils devaient également être de sacrés explorateurs.  


Cette civilisation inconnue a disparu. Elle a transmis, sans doute aux Egyptiens, des bribes de ses connaissances mais pas son savoir-faire...
Etaient-ce les Phéniciens, les Crétois ?
L'hypothèse de la légendaire et si controversée Atlantide ne mériterait-elle pas d'être réexaminée ?
Nous avons tendance à ne comprendre la civilisation que comme un phénomène global, or ce que nous savons de l'antiquité nous montre que la connaissance n'était pas partagée, mais réservée à une élite dirigeante dont le pouvoir était justement assis sur cette supériorité.
Etait-ce là aussi un héritage de cette civilisation qui, contrairement à nous, n'a pas voulu exploiter de manière intensive les ressources de notre Terre nourricière, pour des raisons religieuses par exemple ?











Notes :
3 : Cette hypothèse fort probable, repose sur les datations effectuées par l'Institut Carnegie de Washington des carottages de la mer de Ross ramenés par l'expédition de Byrd en 1949.
La banquise à cet endroit est maintenant épaisse de plusieurs centaines de mètres.
Mercator : Gerhard Kremer ( 1512-1594 ) alias Mercator est un mathématicien et géographe flamand qui inventa le système de projection cartographique qui porte son nom.
On sait qu'il visita l'Egypte en 1563 et qu'il passa la plus grande partie de sa vie à réunir une documentation importante sur la cartographie de l'Antiquité.
Sources Wikipédia.
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Cartes de Nicolo Zeno.

L'engouement des Européens pour les marchandises en provenance de l'Orient a été à l'origine de la recherche de routes maritimes vers l'Asie, en contournant l'Afrique et en traversant l'Atlantique. Le traité de Tordesillas, sanctionné par le pape en 1506, divisait l'Atlantique et les Amériques entre l'Espagne et le Portugal. Ce partage faisait obstacle aux ambitions commerciales de l'Angleterre, mais celle-ci ne pouvait défier ouvertement les deux grandes puissances maritimes. La solution était donc de trouver un passage reliant l'Atlantique et le Pacifique par le nord-ouest, évitant ainsi les territoires espagnols et portugais. Une série de cartes réalisées entre 1520 et 1570, basées autant sur la fantaisie que sur la théorie et les faits, illustre le développement de la notion d'un passage du Nord-Ouest.
La première indication de l'existence d'un passage par le nord-ouest figure sur le globe terrestre réalisé par Johannes Schöner en 1520. Ce globe révèle la présence de détroits au sud et au nord de « l'Amérique », chacun séparant « l'Amérique » d'autres masses continentales au sud et au nord.
Le « globe de l'ambassadeur », réalisé entre 1525 et 1553, illustre plus nettement un passage par le nord-ouest. On soupçonne d'ailleurs que c'est cette représentation qui a servi de modèle au passage illustré plus tard par d'autres cartographes, comme Frisius et Mercator.
Une carte (1529) réalisée par Girolamo da Verrazzano en amena plusieurs à penser qu'il existait une route plus courte et plus facilement franchissable pour atteindre l'Asie. Cette carte était basée sur l'itinéraire suivi par le frère du cartographe, le long de la côte est de l'Amérique du Nord, lors d'un voyage effectué pour le compte de la France en 1524. Ce modèle fut également repris par d'autres cartographes pendant de nombreuses années.
En 1531, Oronce Finé, professeur de mathématiques à Paris, réalisa la première carte sur laquelle on voit quatre îles de l'Arctique baignant dans une mer nordique polaire et une île distincte, le Grœnland. Pendant des siècles, d'autres cartographes, dont Mercator, reprirent ces éléments sur leurs propres cartes.
La notion d'un passage par le nord-ouest évolua grâce aux travaux de Gemma Frisius. Ayant accès à des cartes portugaises et espagnoles, Frisius reconnut que les frères Corte Real avaient franchi un détroit nordique pour passer de l'Atlantique à l'Orient (1500-1502). Sur son globe de 1537, il désigne ce détroit nordique « détroit arctique des trois frères ». Ses travaux, et particulièrement ce globe réalisé avec son élève, Gerard Mercator, étaient bien connus en Angleterre.
Une carte (1558) de Diogo Homem du Portugal, commandée par le reine Mary, fut achevée après la mort de celle-ci, à la demande de la reine Élisabeth. Elle était basée sur les explorations françaises (principalement celles de Cartier) menées entre 1534 et 1544 et illustrait principalement le littoral du nord-est de l'Amérique et le golfe et le fleuve Saint-Laurent. Selon cette représentation, l'Amérique du Nord est un continent étroit coupé de nombreux détroits menant au Pacifique. Par contre, sur une carte de Bolognino Zaltieri datant de 1566, l'Amérique du Nord est représentée comme une énorme masse terrestre ne pouvant être franchie que par un passage au nord-ouest.
C'est également en 1558 que Nicolo Zeno dessina une carte de l'Atlantique nord qui s'avéra très influente. Elle aurait été basée sur les voyages océaniques effectués par des membres de la famille du cartographe dans les années 1380, quoiqu'il n'existe aucune preuve que ces voyages aient effectivement eu lieu. La plupart des caractéristiques géographiques qui figurent sur cette carte sont positionnées à une latitude trop septentrionale, ce qui, plus tard, confondit les cartographes et amena Frobisher à croire qu'il avait visité l'île dite de Friesland alors qu'en fait, il s'était rendu au Grœnland.
Carte
Carte de Nicolo Zeno (1558)
Mercator et Hondius
Portrait (1613) des cartographes Gerard Mercator et Jodocus Hondius
Décoration
Carte
Carte du monde de 1595 du géographe Gerard Mercator

Gracieuseté des Archives nationales du Canada ( NMC 016097 )


Décoration
Ce sont les travaux de Mercator qui devaient populariser la théorie de l'existence d'un passage par le nord-ouest. En 1538, année de la parution de sa première mappemonde, le cartographe était de plus en plus connu et respecté. La mappemonde qu'il réalisa en 1569 comptait parmi les plus magistrales dessinées jusqu'à cette époque. La mappemonde d'Abraham Ortelius, qui parut l'année suivante, fait partie d'une compilation originale qui constitue essentiellement le premier atlas moderne. Elle fait également date dans l'histoire de la cartographie.
Par conséquent, ceux qui ont conçu les expéditions de Frobisher, qui les ont planifiées ou qui y ont investi de l'argent ont pu être influencés par l'une ou l'autre des cartes illustrant le passage du Nord-Ouest. Certains cartographes se sont fondés sur les cartes dessinées par leurs prédécesseurs tandis que d'autres ont mis de l'avant leurs propres théories.
Sources Wikipédia.
 
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Les Micmacs.

Les Micmacs, parfois appelés Mi'kmaq, (Mi’kmaq / Mi’gmaq en micmac) sont un peuple amérindien de la côte nord-est d'Amérique, faisant partie des peuples algonquiens. Il y a aujourd'hui vingt-huit groupes distincts de cette ethnie au Canada, et un seul groupe ethnique, la « tribu d’Aroostock », aux États-Unis d'Amérique. Le territoire d'origine des Micmacs comprenait les provinces maritimes du Canada, à savoir : la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard, une partie du Nouveau-Brunswick et la péninsule de la Gaspésie au Québec.
Arrivés il y a plus de dix mille ans en Gaspésie, les Micmacs ont conquis Terre-Neuve et plusieurs provinces maritimes du Canada. Ces « premiers hommes », comme ils se nommaient, venus de l'Ouest via le détroit de Béring, étaient déjà présents dans cette partie du monde bien avant la colonisation des Vikings1.

Sommaire

Ethnonyme

Selon certaines sources, « Mi'kmaq » signifierait « les Ligués » ou « mes amis », mais les débats sur ce sujet se poursuivent. Parmi les variantes du nom, on trouve « Migmagi », « Mickmaki » et « Mikmakique ». Il y a plusieurs sous-groupes parmi les Micmacs, comme les Gaspésiens de Le Clercq (au Québec oriental)2, les Souriquois3 de la tradition jésuite (au centre et au sud de la Nouvelle-Écosse). Le qualificatif de « Tarrantine » fut introduit par les Britanniques au XVIIe siècle. Le nom le plus répandu aujourd'hui est « Micmac », bien que la graphie « Mi'kmaq » soit plus exacte. L'Office québécois de la langue française recommande le féminin « Micmaque »4 mais on retrouve aussi « Micmacque » et parfois « Micmac ». L'OQLF recommande également l'ajout d'un « s » pour le pluriel4.

Langue

La langue micmaque, en marge du français et de l'anglais, est encore parlée par les quelques groupes micmacs toujours existants qui se répartissent aujourd'hui entre quinze grandes réserves et encore en une douzaine d'autres réserves plus petites. On distingue plusieurs dialectes, si bien que les Micmacs du Québec éprouvent des difficultés à comprendre la langue de leurs congénères de Nouvelle-Écosse. Pourtant, le recul des traditions indiennes fait de la langue le principal ciment identitaire de la nation micmaque. Ce peuple pratiquait une forme primitive d’écriture hiéroglyphique gravée sur de l'écorce de bouleau ou du cuir.

Hiéroglyphes des Micmacs
Il y a environ 200 ans, les Micmacs mirent au point une écriture alphabétique en s'inspirant de l'alphabet latin. Cette écriture devint très populaire : le père Pacifique de Valigny la perfectionna pour traduire les Saintes Écritures, rédiger des manuels scolaires et publier un journal destiné aux Amérindiens, The Micmac Messenger, qui parut tout au long du XVIIe siècle5.

Territoire

Au XVIe siècle, les Micmacs occupaient l'ensemble du pays au sud et à l'est de l’embouchure du fleuve Saint-Laurent, qui comprend les provinces maritimes du Canada et la Gaspésie. Ces terres de plaine étaient alors densément boisées, parsemées de nombreux lacs et de rivières qui se déversaient dans de profonds golfes tout le long de la côte. Les hivers y sont rigoureux et les étés courts se prêtent peu aux cultures de légumes et de céréales. Mais le réseau des rivières permettait de traverser rapidement le pays en canoë. En rapprochant les habitants, il contribua à la formation d'une identité ethnique forte, regroupant à peu près dix mille individus.
Le peuple s'appelait lui-même « Elnou », ce qui signifie « Hommes », et devait défendre son territoire contre d'autres tribus. Ainsi les Micmacs disputèrent-ils la possession de la presqu'île de Gaspé aux Mohawks, tandis qu'ils devaient surveiller les marches méridionales de leur territoire, en particulier la vallée du fleuve Saint-Jean au Nouveau-Brunswick, des incursions des Malécites et des Pentagouets. Les chasseurs micmacs occupèrent occasionnellement l’île d'Anticosti et touchèrent même les côtes du Labrador, où ils affrontèrent les Inuits. La colonisation de Terre-Neuve marqua le début de l'extinction des tribus Béothuks, dans laquelle les Micmacs jouèrent un rôle décisif5.
Aujourd’hui, les Micmacs peuplent le territoire québécois, néo-brunswickois, néo-écossais, prince-édouardien et terre-neuvien. Au Québec, leur territoire est surtout situé dans la Gaspésie à la hauteur de la baie des Chaleurs. Il vivent dans trois communautés, comme Listuguj (1 600 résidents), Gesgapegiag (1 100 résidents) et celle de Gespeg (800 résidents). Des trois communautés, seule celle de Gespeg n'a pas de territoire de réserve.

Les tribus micmaques

Le pays des Micmacs était divisé en sept territoires, qui correspondaient à des zones de chasse exclusives où chaque tribu campait et chassait le printemps et l'été. Certaines tribus possédaient un insigne caractéristique : ainsi le saumon était l'emblème des Micmacs Listuguj dans la vallée de la Ristigouche et à l'entour de la baie des Chaleurs, tandis qu'une silhouette de guerrier armé d'une lance et d'un arc était l'emblème des Micmacs Miramichi.

Les sept districts traditionnels.

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Couvent.

Couvent

Un couvent (autrefois convent, du latin conventus) est une réunion, assemblée. C'est une maison habitée par des religieux ou des religieuses. Catholicisme.
En France, il fallait autrefois, pour ériger un couvent (= établir une conventualité), la permission de l'évêque diocésain et l'autorisation du roi, enregistrée au parlement. Les supérieurs et supérieures des couvents s'appellent prieurs et prieures, excepté dans l'ordre de Saint-François, où ils portent le titre de gardiens. Les abbés et abbesses sont ceux qui gouvernent les abbayes fondées par les rois ou par les seigneurs; ils ont sous eux des prieurs et des prieures. 
Les couvents ont été, pendant les invasions et l'ignorance du Moyen âge, les sanctuaires où se sont conservés les lettres et les arts sacrés et profanes. Sous ce rapport, c'est d'eux que découle toute la civilisation moderne. C'est aussi ce que tous les hommes de science commencent à voir et à soutenir.
Protestantisme.
On sait qu'une des premières mesures mises à exécution par la réforme fut l'abolition des couvents; néanmoins il est resté dans les pays luthériens quelques maisons religieuses, habitées par des femmes et par des filles, qui ne diffèrent des couvents catholiques que parce qu'on n'y fait pas de voeux : telle est en Allemagne l'abbaye de Quedlimbourg, qui est composée de chanoinesses luthériennes. A Roskild, au Danemark, il y a également un couvent de religieuses luthériennes, gouverné aussi par une abbesse. Elles couchent deux à deux dans des chambres assez propres; chacune a son petit cabinet ou elle travaille, s'applique à la lecture ou prie Dieu, comme elle le juge à propos. Un ministre leur fait le prêche dans leur chapelle, tous les dimanches et tous les vendredis. Leur costume n'est pas distingué de celui des femmes du pays; et lorsque la retraite les ennuie, elles peuvent rentrer dans le monde et y retrouver la vis des laïcs.
Islam.
Il y a eu chez les musulmans de Turquie un grand nombre de couvents destinés aux différents ordres de derviches; on les appelle tekkié, khanicah ou zaiwiyé. Ils étaient habités chacun par vingt, trente ou quarante derviches subordonnés a un cheikh ou supérieur, et presque tous dotés par les bienfaits et les legs continuels des âmes charitables. Chaque couvent ne donnait cependant à ses derviches que la nourriture et le logement; les religieux devaient pourvoir à leur vêtement et aux autres besoins de la vie. La nourriture qu'on leur fournissait ne consistait qu'en deux plats, rarement trois. Chacun dînait dans sa cellule : il leur était permis néanmoins de se réunir trois ou quatre et de manger ensemble. Ceux qui étaient mariés avaient la liberté d'avoir une habitation particulière, mais ils étaient obligés de venir coucher au couvent une ou deux fois la semaine, surtout la nuit qui précèdait leurs danses et leurs exercices publics. Les derviches qui avaient une belle main s'occupaient, comme les moines d'Occident, à transcrire les livres ou les ouvrages les plus recherchés.
Bouddhisme.
Toutes les contrées de l'Asie qui professent le bouddhisme sont littéralement couvertes de couvents (en sanscrit vihâra et sanghârâma)); ainsi on en trouve une multitude au Tibet (lamaseries) et dans le reste de la Chine, au Népal, en Birmanie, en Thaïlande, au Laos, au Vietnam, au Sri lanka, etc. 
Une des quatre règles imposées par Çakya-mouni était de "n'avoir pour demeure que les racines des arbres". Un pieux disciple laïque, Anâthapindada, ému des souffrances qu'enduraient les bhihchous pendant la saison des pluies, construisit dans le jardin de Djêtavana un bâtiment pour les abriter, et fit décréter par le Bouddha qu'ils y passeraient la saison de Vassa. Bientôt après, il y eut des vihâras dans toutes les villes que fréquentaient les bhikchous. De très bonne heure, peut-être dès le IIIe siècle avant notre ère, la plupart des couvents bouddhiques sont devenus des centres importants de science et d'instruction; quelque chose, d'intermédiaire entre les séminaires et les universités.
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Monastère bouddhiste, à Bodhnath (Népal).
Un couvent (gompa) bouddhiste à Bodhnath (Népal).
Photo : © Serge Jodra, 2011.
Plusieurs de ces couvents sont presqu'en tout semblables à ceux des chrétiens, tant par la structure et la disposition des bâtiments que par les costumes, les pratiques, les veilles et les austérités de ceux qui les habitent; on y trouve jusqu'au chapelet pendu à la ceinture, la coulpe, etc. Les religieux ont des cellules séparées, vivent dans le célibat et obéissent à des supérieurs. En Thaïlande, où les femmes n'ont pas de couvents particuliers, elles habitent dans ceux des hommes; seulement leurs cellules sont d'un côté, et les cellules des religieux du côté opposé, mais sans séparation aucune.
Hindouisme.
A partir de la même les brahmanes shivaïtes et les jaïnistes ont imité les bouddhistes et fondé en Inde des monastères d'instruction, dont quelques-uns existent encore aujourd'hui. Les premiers ont donné à leurs couvents le nom de shiva-âthinam; ceux des seconds se nomment vidyâsthânas. (A. G. /NLI).Votre site dans 20 000 annuaires !

Bible.

Barry Beitzel/BiblePlaces.com