Albert Fagioli nous dévoile les richesses enfouies dans le sol de l’ancienne cathédrale et église d’Alet.
La journée de prospection sur le site de Rennes le-Château, en mai 2009, aurait laissé un gout d’inachevé pour Albert Fagioli, si, sur le chemin
du retour,en empruntant la grand rue Nicolas Pavillon qui traverse Alet-les-Bains, et passant devant les ruines de l’ancienne cathédrale, il n’avait fait une courte halte.
En cette fin de journée, où le soleil rasant avant de disparaître derrière le pic de Brau , le spectacle n’en était que plus beau. A. Fagioli ne se lassait pas de regarder et de photographier ces murs de pierres, ces rosaces et les très belles sculptures des chapiteaux.µ
Hélas, Metz est à 950 kilomètres d’Alet. Durant tout le voyage, il n’a certainement pas cessé de refaire par la pensée les relevés effectués dans l’église et le cimetière de Rennes-le-Château, mais voilà il avait déjà un autre projet en tête. Son sixième sens devait faire effet et il savait qu’une fois chez lui, il allait prendre un peu de temps, sur ses recherches sur Rennes pour étudier le site d’Alet.
Une nouvelle fois il allait me mettre à contribution pour lui décrire sommairement l’histoire de cet édifice et des personnages illustres qui y ont siégé.
En cette fin de journée, où le soleil rasant avant de disparaître derrière le pic de Brau , le spectacle n’en était que plus beau. A. Fagioli ne se lassait pas de regarder et de photographier ces murs de pierres, ces rosaces et les très belles sculptures des chapiteaux.µ
Hélas, Metz est à 950 kilomètres d’Alet. Durant tout le voyage, il n’a certainement pas cessé de refaire par la pensée les relevés effectués dans l’église et le cimetière de Rennes-le-Château, mais voilà il avait déjà un autre projet en tête. Son sixième sens devait faire effet et il savait qu’une fois chez lui, il allait prendre un peu de temps, sur ses recherches sur Rennes pour étudier le site d’Alet.
Une nouvelle fois il allait me mettre à contribution pour lui décrire sommairement l’histoire de cet édifice et des personnages illustres qui y ont siégé.
Les mois ont passé et en avril 2010, Il adresse un courrier à la Mairie d’Alet et à la Drac de Montpellier, leur faisant part de ses recherches sur les archives et d’après les plans cadastraux, et leur confirmait la présence de cavités ou cryptes sous l’église et l’abbaye ainsi que les emplacements de souterrains.
De retour à Rennes en Août 2013 pour quelques jours de vacances en gite à Saint-Polycarpe, il programme la journée du jeudi 1er août à Rennes-le-Château, (à voir sur le site)
Il prend rendez-vous avec M. Jean Denis Alandry, Maire d’Alet, qui le reçoit, et lui fait part du résultat de ses recherches et lui confirme la présence de cavités ou cryptes dans le sous sol de l’église Saint André, et dans la nef de la cathédrale, et enfin de souterrains.
Une visite sur le site est programmée par la mairie pour le jeudi 8 août à 10h. M. Le Maire pris par ses occupations s’excuse de ne pouvoir participer et délègue deux de ses adjoints ; MM Jean Jacques Hortoul et Paul Couret. Retenu pour raison familiale, je ne peux les suivre dans la visite, mais je suis en possession du dossier, ayant suivi les recherches de M. Fagioli depuis 2010 auquel s’ajoute le compte rendu qu’il me fit à mon domicile au retour d’Alet .
Il prend rendez-vous avec M. Jean Denis Alandry, Maire d’Alet, qui le reçoit, et lui fait part du résultat de ses recherches et lui confirme la présence de cavités ou cryptes dans le sous sol de l’église Saint André, et dans la nef de la cathédrale, et enfin de souterrains.
Une visite sur le site est programmée par la mairie pour le jeudi 8 août à 10h. M. Le Maire pris par ses occupations s’excuse de ne pouvoir participer et délègue deux de ses adjoints ; MM Jean Jacques Hortoul et Paul Couret. Retenu pour raison familiale, je ne peux les suivre dans la visite, mais je suis en possession du dossier, ayant suivi les recherches de M. Fagioli depuis 2010 auquel s’ajoute le compte rendu qu’il me fit à mon domicile au retour d’Alet .
Dans l’église Saint-André d’Alet, A. Fagioli détecte une cavité circulaire de 7.85 m soit environ 48 m2 et 3 souterrains qui arrivent dans cette zone(leur profondeur n’a pas été mesurée, ainsi que les points terminaux).
Dans l’abbaye une cavité d’environ 11.6O m sur 8.60 m (soit environ 100 m2) qui doit se situer entre 8 et 1O m de profondeur (pour le plafond de la voûte).
Sur le croquis est également signalé un autre départ de souterrain, proche de la cavité (en rouge sur le croquis) sa profondeur se situerait entre 18 et 20 mètres.
Il semblerait, que les deux cavités soient reliées par un souterrain.
Lors de son contact en 2010 avec le maire Jean Denis Alandry, Albert Fagioli dans son rapport lui signale la présence d’une dizaine de males contenant des archives vieilles de plus de deux siècles.
Sur le croquis est également signalé un autre départ de souterrain, proche de la cavité (en rouge sur le croquis) sa profondeur se situerait entre 18 et 20 mètres.
Il semblerait, que les deux cavités soient reliées par un souterrain.
Lors de son contact en 2010 avec le maire Jean Denis Alandry, Albert Fagioli dans son rapport lui signale la présence d’une dizaine de males contenant des archives vieilles de plus de deux siècles.
Que nous disent les archives
Lorsque le clergé fut contraint de s'exiler, la loi du 26 août 1792 exigeant la déportation de tout réfractaire quel qu'il soit interdisait qu'ils emportent quoi que ce soit avec eux. Le clergé de France fut donc contraint de cacher archives et fortune personnelle.
Les historiens rapportent que l'abbé Antoine Bigou, dernier curé de Rennes-le-Château sous l’ancien régime, avant son exil et à la demande de son évêque et de son archevêque aurait caché les fortunes personnelles et les bibliothèques de l’évêque d’Alet, Mgr de La Cropte de Chantérac, et de l’archevêque de Narbonne, Mgr Richard Dillon, et de quelques autres personnalités ecclésiastiques locales.
Les cavités détectées par A .Fagioli, ne pourraient-elles abriter ces archives ou celles encore plus anciennes, ou les trésors de la cathédrale ?
Les historiens rapportent que l'abbé Antoine Bigou, dernier curé de Rennes-le-Château sous l’ancien régime, avant son exil et à la demande de son évêque et de son archevêque aurait caché les fortunes personnelles et les bibliothèques de l’évêque d’Alet, Mgr de La Cropte de Chantérac, et de l’archevêque de Narbonne, Mgr Richard Dillon, et de quelques autres personnalités ecclésiastiques locales.
Les cavités détectées par A .Fagioli, ne pourraient-elles abriter ces archives ou celles encore plus anciennes, ou les trésors de la cathédrale ?
La réponse ne peut-être confirmée que par les autorités compétentes, en ouvrant un chantier officiel de fouilles sur les sites d’Alet et non loin de là à Rennes-le-Château. Voilà un enrichissement archéologique et historique non négligeable et complémentaire, dont l’arrière pays audois aurait tout à gagner.
Texte et photos © André Galaup
la presse en parle
Date de dernière mise à jour : Mardi, 20 Août 2013
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire