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jeudi 20 décembre 2012
La loi de la polarité.
Susanne Tadic-Bialucha
La loi de la polarité
En Graal rencontrent donc deux images, le calice de la Cène et la Crucifixion de la foule par le sang du Christ. La combinaison des deux est évidemment un fond et à peine un niveau historiquement authentique. * Contenu, mais les deux vont ensemble très bien. Le vin de l'Eucharistie était déjà le symbole du sang du Christ. Avec la crucifixion qui est arrivé, il était logique que la remise du vrai sang a été ajouté à cette coupe. Le calice et le sang du Rédempteur vont de pair et se connecter sur passive, réceptrice. Les victimes et recevant correspondent à l'archétype du féminin. Ce Nouveau Testament, point de vue chrétien sur le monde est à l'opposé de l'. Précédant leur Ancien Testament, point de vue juif, dans lequel le principe masculin de l'application et de la force caractérise le point de vue de la création Les deux se complètent mutuellement et essayer d'intégrer à sa manière la contrepartie et adversaires apparents. Émanant d'une affirmation de soi existant et la force du judaïsme décrit ostensiblement la volonté d'agir et son exécution, culminant, mais le contenu de la réception de la volonté de Dieu. * A l'inverse, en le laissant se produire et la faiblesse apparente décrit (action par l'inaction) sortant religion chrétienne ostensiblement la souffrance et la compassion, culmine dans le contenu conscient, mais l'application de la révélation divine par l'écoulement du sang. Les deux perspectives sont complémentaires, et les deux approches n'ont pas naturellement un peu de son intégration à leurs enseignements religieux tendre. Pour comprendre les disparus respectif et le transport il est converti en images et en symboles.
Le Notwendigleit historique d'un Gralsdichtung
Le Graal, ce qui précède est dans les textes bibliques, aucune attention particulière a été accordée à, ni être éclairés tout au long du premier millénaire. Comme par hasard, il était juste au moment de cette semaine, que les croisades avaient atteint un sommet et les Chevaliers atteint le sommet de leur puissance. Dans le 12ème et 13 Siècle est apparu simultanément en Europe sur plusieurs versions d'un Gralsgeschichte. Les légendes arthuriennes et du Graal ont été parmi les plus lus dans les âges élevés et à la fin du Moyen, de sorte que vous pouvez vraiment se connecter à leur nécessité intérieure. De toute évidence, le temps de pénétration agressive christianisme n'avait pas exactement ce que le Graal symbolise, à savoir la qualité rédemptrice féminin.
Pour comprendre les risques associés aux images du Graal mieux, nous nous référons ici au poème le plus célèbre sur le Saint Graal, l'auteur de Wolfram von Eschenbach "Parzival" *:
Parzival de Wolfram von Eschenbach
Merlin avait créé la Table ronde, et a annoncé par le biais de ses membres, la vérité du Saint-Graal serait connu partout. Cette prophétie, le meilleur chevalier de la chrétienté ont été attirés dans l'orbite du Graal. Ils n'avaient qu'un seul but, car ils avaient juré de consacrer sa vie à la recherche de tous ces secrets abritant préciosité. Au contraire, ils ne se reposerait pas jusqu'à ce qu'ils l'avaient trouvé et révélé son secret.
Le Graal - l'archétype du féminin
Les Templiers (Templiers *) sont comme les «gardiens du Saint Graal." Comme compensatoire expiation de leurs péchés, ils prennent leurs aventures à la fois la victoire comme la défaite avec sérénité. C'est surprenant, parce que les gardiens du Graal sont en effet d'une pureté particulière. Cette contradiction apparente indique clairement que c'est à peu près le principe du recouvrement et non sur le concept le plus mal compris du péché. Malgré la sincérité des chevaliers du roi du Graal Amfortas souffre actuellement d'une blessure, parce qu'il n'a pas respecté la chasteté. C'est seulement le roi, pour montrer que quelque chose manque, sur lequel de haut niveau qui doit être fait pour intégrer les personnes disparues. Il n'est pas, par conséquent, être confisqués au profit de l'arrière-scène du développement précédent, mais au niveau des Chevaliers d'atteindre une nouvelle qualité, ce qui nécessite le féminin. En d'autres termes, il ne s'agit pas de retomber dans la nature primitive, qui est aussi un archétype féminin, mais après avoir atteint le sommet d'un point mâle de la femelle sur le niveau supérieur et de révéler une nouvelle expression. Sur la base des religions, cela signifie que l'étranger, en particulier le judaïsme à intégrer la religion de l'Ancien Testament, et non sur le point d'humilier, mais l'inclure à un niveau élevé dans un ensemble encore plus vaste chrétienne.
Lorsque Amfortas a été blessé par le mépris du commandement de la chasteté, puis il a été blessé par la femelle. La femelle a blessé, a quelque chose à voir avec sa disparition et donc avec lui et sa vision elle-même Ce qui lui manque est élevé, la féminité bienveillant et fructueuse. Ce qu'il faut reconnaître et de s'y connecter. La chasteté est une offre de démarcation à l'inconscient, la nature dévorante, non pas contre l'archétype féminin en soi.
Le Gralsgeschichte du christianisme rapporté par la «perte du Graal", et c'est son sens général, après la perte de l'énergie féminine. Ce sont variés et gradués et correspond à la faculté de connaissance et de conscience de la «chevalier» ou «roi». Il s'agit d'une expression de la nature qui veut toujours être redécouvert le plus élevé façon. La nature et le Graal est un symbole de la vie éternelle. En images Wolfram von Eschenbach, il est le navire de ce monde qui est alimenté (les dons de la Terre Mère) et la chaudière dans laquelle les morts sont ressuscités. C'est le parfait (la mère) la nature d'où tout vient et où tout retourne à naître hors de lui à nouveau - l'archétype féminin comme un cycle de naissance - la vie - la mort.
La connaissance du Graal est comme une spirale, et n'a pas de fin. Elle apporte à la digne, en avant-conduite chevalier toujours de nouvelles connaissances et d'épanouissement. Il correspond à son échéance respective. * Seulement à partir de ce fait, il se réfère à la photo présentée par image Eschenbach d'un an de colombe ciel à venir, portant sur la mystérieuse "Dinc« l'hôte et ainsi renouvelé sa force, qui donne notamment des jeunes et des aliments dans chaque souhaité plénitude don *.
Le Graal - le mystère central religieuse
Dans Parzival de Wolfram von Eschenbach le Saint-Graal est l'institution centrale d'un mystère religieux. Parzival le Gralssucher veut sauver son exploration des Amfortas Roi en difficulté. Il veut) les personnes royales comprendre la nature de son (4) perfection propre.
Dans quelle mesure le secret du Graal avec le symbolisme de la crucifixion et de la loi n "1 = 4" est le même que celui trouvé, nous - comme nous l'avons vu à travers le symbolisme nouveau - la Eschenbach texte est très clair. À un point critique, comme Perceval, se tient à la porte de l'* Graal lui poser deux questions: «Qui fait le Graal Quel est son secret?" Sur la première question, il répond: «toi, roi». Sur la deuxième question, "vous et votre pays, vous êtes là!" La question a d'abord examiné les connaissances, de savoir si le demandeur est bien conscient que tout sous la puissance de l'unité (King) est. Le deuxième problème est spécifique à cette demande et, quant à sa forme réelle (4) conséquence. La deuxième question, «Quel est son secret?" et la bonne réponse est "vous et votre pays, vous êtes là!" Mettez 1 = 4 est l'. Immédiat et visible dans l'image Le roi, l'unité, et le pays, le béton, sont inséparables. Ils ne font qu'un. Part correspondant à la création multiplicité divine ou brisement perfection tout aussi évident sont les différentes expressions d'un seul et la sagesse même. Une fois en possession de surmonter le connaisseur, la peur de la maladie et de la mort et renaît dans un nouveau niveau spirituel.
Le but d'une quête du Graal est la reconnaissance et la compréhension de la formule originale, qui permet de détecter l'esprit moins lyriquement doué, rationnelle et scientifique dans les deux numéros 1 et 4, et de leur contexte. Le caractère abstrait de la synthèse a un avantage. Il se dissout dans le genre de mathématiques du béton, des images ding consolidés et toujours imparfaite - comme par exemple le Graal - et poussé à la position debout derrière leurs archétypes. Ceci est important, parce que tout dans ce monde est polaire et rien ne peut exister en dehors de la polarité. Toute représentation de la sagesse parfaite en elle-même est donc toujours un «sexe», pour laquelle il ya toujours un pôle opposé, «sexe opposé», ce qui conduit aux mêmes objectifs. Qui est capable d'abstraction, a potentiellement la capacité d'échapper à la guerre meurtrière avec son antithèse. Il se rend compte qu'il ne l'opposé peuvent former ensemble un ensemble plus vaste. Sans la polaire opposé, la perspective sexe opposé, il serait encore incomplète.
La Lance.
Susanne Tadic-Bialucha
Le Lance - un complément nécessaire au Graal polaire
La loi de la suivante polarité doit aussi être le Saint-Graal - qui est en Parzival de Wolfram von Eschenbach, un symbole de plénitude et de perfection - ont un pôle sexe opposé, ce qui représente également la perfection que le Graal lui-même, le Saint-Graal est le «recevoir» l' rédemption. Le bateau symbolise donc le «genre féminin» du salut, qui confronte inévitablement lui aussi polaire, de sexe masculin. Cela est symbolisé par un processus actif et de clivage. Symboliquement, ce serait une épée, une lance ou d'un clou. Navire (femelle) et l'épée (mâle) ne remplir que symboliquement vis et écrou le font pour le technicien. Dans leur rapport, ils sont nourris à leur véritable fonction. Ainsi, nous trouvons dans le contrepoint histoire crucifixion symbolique vers le Graal fait la lance du soldat romain du nom de Longinus, qui frappe le côté du Christ crucifié et le saignement blessure causé (Jn 19:34) Un autre, également le Saint Graal le symbole polaire sont l' quatre clous qui sont entraînés par les Crucified ses extrémités.
Rites Nazaréens.
L'eau du Lac
Rites Nazaréens, Franc-Maçonnerie primitive et Saint Graal :
AdoubementLancelothiramabifHolygrail
Certains de mes lecteurs, amis ou nouveaux-venus, initiés ou non, s’étonneront que je parle autant de la Franc-Maçonnerie dans un blog destiné à parler de la descendance de Jésus et notamment de la famille des Porteurs du Saint Graal.
Quand on lit « La Clé d’Hiram » de Robert Lomas et Christopher Knight, la relation entre la Franc-Maçonnerie et l’héritage Essénien est flagrant : Les termes, les traditions et l’organisation Qumranienne manifestent une appartenance implicite à une racine commune.
Ce livre est excellent et décortique beaucoup de processus allant de l’Initiation de Compagnon à l’histoire même de la famille de Jésus.
Ma famille est issue de la branche des Porteurs du Graal. La tradition maçonnique de ma famille est profondément ancrée et elle correspond à l’héritage de la filiation de Garin de Monglane l’initiateur des rites des premières guildes des tailleurs de pierre. Garin représente l'un des chaînons manquants entre la tradition anté-diluvienne de la Maçonnerie et la Franc-Maçonnerie spéculative instituée au XVIIIème siècle.
Plusieurs auteurs se sont penchés sur les racines de la Franc-Maçonnerie et je ne me permettrais pas de les contredire, mais la théorie de Robert Lomas et Christopher Knight correspond à mon héritage familial, c’est pourquoi je la privilégie.
Des frères Maçons de Robert Lomas et Christopher Knight confièrent des documents très anciens que les auteurs nommèrent « Testament Maçonnique » et qui permettent d’établir une chronologie stable des évènements liés à la tradition Maçonniques des rites Nazaréens. Ce Testament Maçonnique me permit de rassembler ces sources et d’établir les articles thématiques des Rites Nazaréens que vous trouverez dans ce blog.
Les vrais Esséniens n’existent plus depuis bien longtemps. Ceux qui récupèrent cette appellation sur le net sont plus apparentés au New Age qu’à une réalité de lien historique, il convient donc de s’en méfier.
En fait, les Esséniens de Qumran nous laissèrent un puissant héritage par les écrits qui furent retrouvés et qui permirent de reconstituer leur vie au sein de la communauté. Cette reconstitution est pourtant lacunaire car les rituels sacrés étaient tenus secrets.
Ce qui rendait la communauté Essénienne sulfureuse aux yeux des autres juifs, c’est que la pratique était inconnue des autres courants religieux juifs. Les Esséniens vivaient à part et ce mystère entretenait toutes les spéculations.
Les Esséniens pourraient être décrits avec des mots actuels comme des Juifs Orthodoxes, profondément respectueux de l’Etude de la Torah, la copiant pour mieux s’en imprégner, et se préparant au combat final entre les forces du Bien et les forces du Mal. Pour eux, le mal était profondément dans ce monde et c’était par la pureté de l’Etude de la Loi que les « Fils de la Lumière » pouvaient accéder à se libérer des forces du Mal et le vaincre. Ils attendaient le Messie et espéraient être là, fidèles, au moment de sa venue.
Mais les Esséniens étaient plus que cela. Ils étaient unis par le lien indestructible de la Fraternité et pratiquaient des rites secrets, rituels de grades, rites de passages qui faisait d’eux un mouvement à part au sein du Judaïsme. Ces rites étaient appelés Nazaréens.
Je ne sais pas si d’autres familles que celle des Desposyni restèrent dépositaires de ces rites. Ce que je sais c’est que la mienne le fut. Je suis dépositaire de cet héritage sacré.
Jésus, Jacques son frère, Jean-Baptiste, Jean, André ses cousins, Joseph d’Arimatie son oncle et bien d’autres membres de la famille de Jésus reçurent leurs initiations Nazaréennes. Ils firent leurs études avec les Esséniens et partagèrent la vie de la communauté durant un temps.
Jésus participa à ce mouvement avec un grand engagement et choisit ensuite d’être Rabbi itinérant pour porter la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu aux plus humbles et aux exclus. Ce choix de vie, Jésus le fit et je ne suis pas ici pour prêcher mais pour expliquer des faits.
Jésus épousa Marie-Madeleine sa cousine qui était veuve de Jean-Baptiste. Il accomplit ainsi l’antique tradition du Lévirat et assura une descendance à son cousin défunt. Il adopta le fils de ce dernier (Yoanan) et lui conféra le droit d’aînesse sur les enfants à venir en changeant son prénom. Il devint Yeshuah-David c'est-à-dire Jésus l’Aîné.
De son union avec Marie-Madeleine, Jésus eut deux enfants : une fille Sarah-Damaris qu’on appelle souvent la Princesse du Palmier parce que c’est la traduction de son prénom, et Yeshuah-Joseph qui veut dire Jésus le Cadet. Les trois enfants du couple reçurent l’héritage de la tradition Essénienne et furent initiés aux rites Nazaréens par les membres de leur famille en exil quand ils reçurent leur majorité spirituelle.
C’est ainsi que les Rites Nazaréens furent transmis de manière plus ou moins altérée en fonction des tempéraments à tous les Desposyni des premières générations. Les Rites Nazaréens furent transportés en Angleterre, en Ecosse, en Germanie, en Inde, au Cachemire, au Tibet, au Japon, en Arménie, en Bulgarie, à Byzance et en France par les Descendants de Jésus mais aussi de Joseph d’Arimatie (en Grande Bretagne et en Bretagne principalement) qui à leur tour les transmirent aux générations suivantes.
Toutefois, dans ce dédale de traditions, il n’y eut aucune coordination. Chacun pratiquait ce qui lui avait été légué et les traditions féminines étant différents des traditions masculines de grandes différences apparurent. C’est ainsi que les Reines d’Avalon conservèrent les Rituels Nazaréens Féminins et en furent les gardiennes, tandis que les Porteurs du Saint Graal se passant la tradition de pères en fils et donc les Rituels Nazaréens Masculins.
L’éclatement de l’Eglise Desposynique ne détruisit pas l’usage des Rites initiatiques Nazaréens car les Porteurs du Saint Graal y veillaient. Le Porteur du Saint Graal de chaque génération était choisi parmi les Desposyni. Il devait être d’une grande moralité, avoir le cœur pur, ne pas verser le sang innocent, être Initié aux Rites Nazaréens et se consacrer au service du Saint Graal jusqu’à sa mort.
L’élection du Porteur du Graal n’était donc pas systématique et on peut remarquer que même si la passation de pouvoir se fit toujours d’Homme à Homme, je devrais dire « de Frère Initié à Frère Initié » elle ne fut pas le monopole d’une seule famille au sein des Desposyni.
On peut donc dire que si les Rites Nazaréens se transmettaient dans les familles Desposyni, il n’y avait jamais qu’un seul Porteur du Graal à chaque génération. Ainsi, à la génération de Garin de Monglane qui fut connu par la légende sous le nom de Perceval le Gallois, c’est Urien de Goure qui fut le Grand-Maître qui l’initia aux Rites Nazaréens.
Les Rites Nazaréens ne sortaient donc plus à ma connaissance de la famille des Desposyni. Il est probable que d’autres familles descendantes d’Esséniens les firent perdurer mais ma famille n’en eut pas connaissance. Il serait intéressant que celles-ci se manifestent afin de se rendre compte de ce qu’est devenu entre leurs mains l’héritage des Rites Initiatiques Nazaréens.
La particularité des Rites Nazaréens est qu’elle échappe complètement aux traditions juives connues. Elle s’apparente davantage aux Rites Initiatiques de la Franc-Maçonnerie de la Grande Loge Ecossaise.
Comment cette passation se fit-elle ? Je ne me targue pas de connaître l’auguste Vérité, je ne puis que donner la version que je connais et espère contribuer à apporter ma modeste pierre à l’édifice des recherches faites sur les origines de la Franc-Maçonnerie.
Galahad del Acqs (Gaahad Du Lac, le fils de Lancelot) mourût dans le palais Spirituel de Sarraz après avoir remis la coupe du Saint Graal aux messagers célestes. Bohort de Gaunes partit en Arménie et Garin de Monglane rentra chez lui. Le dernier Porteur du Saint Graal était Galahad et il venait de mourir.
Parmi les trois derniers initiés de sa génération, Garin se trouva confronté à la dure réalité de laisser disparaître les Rites Initiatiques Nazaréens ou de les laisser disparaître avec lui. Il initia ses enfants qui perpétuèrent cette tradition initiatique en Suisse, mais il sentait que cela ne suffisait pas.
Il prit une décision qui détermina la suite de sa vie : Il légua les Rites Initiatiques Nazaréens aux premières Guildes de Bâtisseurs Tailleurs de pierre au 7ème siècle de notre ère. Il fut assassiné pour avoir pris cette décision mais tous ses descendants chérirent sa mémoire de l’avoir fait. C’est ainsi que pour la première fois, les Rites Nazaréens s’ouvrirent au monde et furent confiés à des hommes dignes de les recevoir en dehors de la famille de Jésus.
Quelques trois siècles plus tard, les Rites Nazaréens réapparurent dans l’Histoire et furent transmis par d’autres familles Desposyni sous diverses formes et notamment celle des premiers Grands Maîtres du Prieuré de Sion : Famille de Bar, d’Anjou et la famille Sinclair (Saint Claire, Sinclare).
Le premier Saint Claire connu fut le fils de Richard 1er de Normandie et de Gunnor de Crépon né en 976 en Normandie. Richard 1er de Normandie était descendant de Jésus et Marie-Madeleine et il est fort possible que cette famille ait conservé les Rites avec fidélité puisqu’ils transparaissent dans l’édification de la Chapelle Rosslyn d’Ecosse qui fut édifiée au XVème siècle.
Il est intéressant de remarquer que Catherine de Saint Clair épousa Hugues II de Payns Fondateur de l’Ordre du Temple. Le Clan Sinclair d’Ecosse deviendra protecteur des Loges d’Ecosse et le point d’ancrage de la tradition.
La connexion se fait donc aisément entre Desposyni, Templiers, Rites Nazaréens, Prieuré de Sion, Famille des Porteurs du Graal de Suisse (à laquelle j’appartiens), premières Guildes des Tailleurs de pierre, Famille Sinclair d’Ecosse et Franc-Maçonnerie de Rite Ecossais, sans toutefois mettre tout le monde dans le même sac car chaque famille ou organisation privilégia une tradition rituelle plutôt qu’une autre.
Je pense après ce long exposé, qui, j’espère n’aura pas été trop fastidieux, que vous comprendrez à quel point la Franc-maçonnerie est aussi chère à mon cœur que mon ascendance car elle manifeste le lien le plus proche que je connaisse des Rites Nazaréens qui me relient à ma famille.
devinci-marie-madeleine.
Descendance de Jésus et Marie Madeleine, ma vérité
devinci-marie-madeleine
Ce site a été conçu dans le but de lever les zones d’ombres qui persistent concernant la descendance de Jésus et de Marie Madeleine son épouse.
Trop de personnes remplissent les « blancs » de l’Histoire pour y engouffrer des anecdotes susceptibles d’ébranler les convictions de chacun.
Quand j’ai commencé mes recherches, je les ai faites pour réfuter ou affirmer les « dires familiaux » qui existaient. Il faut dire que je n’ai pas été déçue.
Au fil de mes lectures et de mes recherches, j’ai trouvé des auteurs qui avaient rassemblé un maximum d’informations et qui s’en servaient pour prouver que Jésus n’était qu’un homme comme les autres, qu’il avait eu une femme et qu’il n’avait pas ressuscité !
Moi, je ne mets pas en doute les dogmes de l’Eglise Catholique car il n’y a pas d’incompatibilité entre le fait que Jésus ait eu une femme et une lignée, qu’il ait été Rabbi prêcheur itinérant et qu’il ait ressuscité le troisième jour !
Les dires collectés dans ma famille, transmis de génération en génération sont compilés et accompagnés de textes dont les citations sont marquées dans la rubrique « Descendance de Jésus et de Marie Madeleine ».
Vous trouverez sur ce site les liens généalogiques que j'ai collectés de ma partie des Descendants de Jésus, je n'y ai pas inclu toutes les grandes dynasties d'Europe mais toutes en font partie.
Je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit, ni à vendre un « best-seller », j’espère seulement rétablir enfin la vérité sur la famille de Jésus et démentir les bruits parfois salissants écrits sur la noble personne de l’Epouse de l’Agneau (Marie Madeleine). Je suis descendante en ligne directe des familles composées par les deux enfants de Jésus et Marie-Madeleine : Sarah-Damaris qui épousa Anthénor IV (ancêtre des Rois de France) et Yeshuah-Joseph (premier Porteur du Graal). Je désire par ce blog honorer leur mémoire et vous donner ce que j’ai reçu. Bonne lecture.
L'eau du Lac
Garin vieillissant.
Livre des Descendants de Jésus et marie Madeleine
Lundi 26 décembre 2011
Chapitre 23 : Garin vieillissant
SarrasGarin jeûna trois jours et trois nuits, restant en prière dans le Palais Spirituel afin de connaître la volonté de Dieu le concernant.
Une voix lui parvint : « Tu as bien fait, mon fils de me consulter. Va et porte les rites de tes pères aux artisans qui de leurs mains construisent et bâtissent, afin qu’ils apprennent également à construire l’Homme. Que les secrets ne soient révélés qu’à eux seuls tout comme ce fut aux bâtisseurs du Temple de Salomon. Va et restaure la Pierre et l’Homme avec le ciseau et l’équerre.
Garin ferma le Palais Spirituel derrière lui et se mit en route. Soudain, il entendit un grand vent souffler impétueusement derrière lui. Il se retourna et vit le Palais Spirituel en flammes. Il comprit alors que le Seigneur après avoir enlevé la Sainte Coupe ne pouvait laisser son écrin sur la terre à la merci des hommes méchants.
A son retour en France, Garin convoqua les Maîtres Nazaréens, tels qu’Urien de Goure et tous ses compagnons. Il leur donna le message de la volonté du Très-Haut et son intention de créer parmi le peuple une loge comprenant des bâtisseurs qui seraient assujettis aux rites nazaréens et recevraient les grades antiques tout comme eux l’avaient reçu lors de leurs initiations successives.
Après de multiples délibérations, il fut conclu que l’entreprise était sage et que les rites légués par Dieu à Adam et Eve ne devaient pas disparaître mais au contraire être enfin transmis au monde et ne plus être la propriété de quelques hommes choisis de notre famille.
Comment il le fit, on ne sait, mais Garin constitua la première Loge des Compagnons du Devoir et y remis tous les rites, signes et secrets sacrés de Dieu.
Malheureusement, Garin paya de sa vie sa loyauté au dessein de Dieu. L’Eglise Romaine découvrit quelques années plus tard que les bâtisseurs de ses basiliques, chapelles et monastères possédaient désormais un savoir architectural nouveau.
On ne sait comment les envoyés du Pape eurent connaissance de la parenté de Garin dans ce mouvement. Toujours est-il que l’évêque de Metz, Lancelin fit traduire Garin comme Apostat et lui confisqua ses terres. Ce dernier dût promettre de s’engager à la croisade pour lever la sanction.
Mais l’évêque n’en avait pas fini avec lui. Il appela Guillaume l’Orgueilleux, de Monclin, le comte Fromont et son fils Fromondin. Il convoqua Garin dans un guet-apens. En pleine église, Garin se présenta.
Le comte Guillaume frappa son compère dans le dos, lui donnant un grand coup de l’épieu poitevin. Garin tomba à terre. Mais Garin était une force de la nature, il se releva sur ses pieds et tira l’épée frappant de terribles coups.
Quatorze personnes tombèrent sous ses coups. L’évêque Lancelin le frappa, ainsi que le vieux Fromont et son fils Fromondin lui infligeant la mort du valeureux et fidèle Hiram, le Bâtisseur. Recevant ces coups qui le distinguait dans sa mort comme le fidèle héritier des rites nazaréens, il ferma les yeux doucement et prononça dans un dernier râle : « Merci ». Garin venait de recevoir le baiser de paix de Jésus.
L’Evêque fit alors entrer les paroissiens assemblés et un long sanglot de compassion s’éleva de la foule rassemblée, aimant son seigneur. Garin gisait là parmi ceux qu’il avait tués comme un chêne au milieu de petits arbres.
L'Arche d'Alliance.
DESCENDANCE DE JESUS ET MARIE MADELEINE devinci-marie-madeleine
Ma vérité n'est pas celle que vous trouverez dans les livres, elle est celle de ma famille, celle de la longue lignée des Descendants des Porteurs du Saint Graal.
C'est un devoir de mémoire pour moi de vous les présenter. Je ne cherche à convaincre personne, je ne fais que révéler les secrets de notre famille car il est temps de le faire.
Je transmets mes amitiés chaleureuses à tous ceux qui liront les pages de ce blog.
L'eau du Lac
Les Desposyni
Mardi 18 décembre 2012
Salomon Borel et le Nom Ineffable
archealliance
La nuit déploie son voile d’invisibilité sur la ville. Je presse le pas car il est tard. Encore quelques mètres et je retrouverai des visages fraternels. Je tourne le coin de la ruelle des Chats… Voilà, j’y suis.
De nuit, il ne fait pas bon traverser la bonne ville de Troyes à pied, mais c’est fait, j’entre chez moi. Nous sommes le 24 du mois de Tévet 4955. Il y a encore quelques semaines, j’aurais dit le 15 Janvier de l’an de grâce 1195. Cette idée me fit sourire.
Mon frère Guillaume était mort quatre ans auparavant devant Saint Jean d’Acre à la fin de la troisième Croisade. Guillaume, de trois ans mon aîné, avait quitté très jeune le Couvet, berceau familial, pour devenir Templier. Son idéal l’avait conduit jusque dans la commanderie de Narbonne. Quand nous étions enfants, Guillaume restait des heures durant plongé dans les annales familiales contant les évènements de la vie des Descendants du Christ. Taciturne, il sortait pourtant de sa réserve naturelle pour m’exprimer ses désirs infinis : « Tu comprends, je voudrais servir le Christ notre père . Je ne veux pas le servir comme les prêtres nous le présentent, je voudrais le servir en Vérité ». En Vérité… qu’entendait-il par cela ?
Nous qui étions Descendants du Christ, nous le fruit de ses reins, comment pouvions-nous le servir plus en vérité qu’à travers les Rites Nazaréens pratiqués par Jésus lui-même ? La liturgie catholique nous présentait un Jésus dépourvu de toute sa consistance profonde, déformé par les conceptions des hommes. Nous, nous l’aimions et tâchions de conformer nos vies à la sienne en préservant ses secrets et ses rituels. Comment pouvions-nous le servir davantage ?
Chaque jour était risqué : il fallait donner le change, faire semblant d’être un bon chrétien. Beaucoup de familles Desposyni avaient dû se cacher, changer de nom, oublier son passé pour vivre. Le Pape envoyait souvent des émissaires pour rechercher les Desposyni. Il s’était procuré au prix du sang les généalogies de beaucoup d’entre nous, et nous étions traqués.
Mon père, descendant des Porteurs du Saint Graal, nous avait toujours enseigné notre filiation et le vrai Culte à rendre à Dieu. Il était toujours resté fidèle à l’héritage qu’il avait reçu de ses ancêtres, mais nous avait inculqué méfiance et respect du secret. La vie de notre famille dépendait de ce secret.
Nous appartenions donc à l’Ordre Nazaréen. Mais mon frère Guillaume voulait malgré les réticences de mon Père suivre l’Eglise de Rome. Il était résolu à servir l’Ordre du Temple parce qu’il lui semblait le plus fidèle à la Vérité.
Il faisait confiance à cet Ordre dont les principaux Grands-Maîtres avaient toujours été des Desposyni. Il avait foi en eux. Mon Père, lui, était méfiant. Il se doutait bien qu’un jour, quand Rome n’aurait plus besoin de l’Ordre du Temple, le Pape écraserait ce groupe d’Homme de Foi dédiés à la cause du Christ. Malgré tout, mon Père n’empêcha pas Guillaume de partir, il lui demanda seulement de changer son nom. Guillaume sourit et promit qu’en entrant à la Commanderie, il serait connu sous le nom de Borelli.
« Non pas à nous Seigneur, non pas à nous, mais à Ton Nom seul, donne la gloire » : Ce sont les derniers mots que j’entendis de la bouche de mon frère qui éperonnait déjà son cheval et se dirigeait vers son destin, le cœur exalté.
La mort de mon frère fut déterminante dans ma vie. Je venais de perdre mon modèle. J’avais toujours été pourtant plus hardi que lui, mais son image rassurante et posée m’apaisait beaucoup.
Mon père Antonéus Borel était effondré, il venait de perdre l’année précédente son épouse, ma noble mère, et voilà qu’il perdait son aîné définitivement. Il s’était bien résolu à le laisser suivre son destin, mais il n’était pas prêt à l’enterrer, il était encore si jeune. Un père met tout ses espoirs dans ses fils, il n’est jamais prêt à les voir mourir. Ce n’est pas dans la logique des temps…
Le parquet grince un peu mais ma propriétaire sait que je rentre tard les jours où je dois finir l’inventaire avant de rentrer. Je travaille pour Maître Rousselin, Marchand Drapier. J’ouvre le magasin, fais le compte des draperies, établis les commandes, enregistre les ventes, réponds aux demandes des clients exigeants et dresse avec soin l’inventaire chaque lundi soir.
J’ai froid et la pièce est obscure. J’allume la chandelle posée sur la table. Une faible lumière perce l’obscurité, bientôt relayée par le feu de l’âtre que je m’empresse de réactiver. L’hiver est froid et pénétrant. Les vieilles pierres des murs de ma chambre sont noircies par la suif et le mauvais bois.
Voilà déjà deux ans que j’ai quitté le château de mon père. Je sais que je dois y revenir pour devenir Maître et Seigneur du Couvet de Neuchâtel quand mon père sera passé à l’Orient Eternel, mais pour l’instant c’est la quête de la Vérité qui m’amène à Troyes.
Rabbi Shlomo Ben Itzhak Ha Tzarfati que tous les cœurs juifs désignaient sous la douce abréviation de Rashi avait ouvert la voie du Talmud, de la Torah et du Tanakh par ses commentaires en langage Champenois. Pour la première fois un juif français expliquait en Français les belles pages des Ecrits Saints du Judaïsme. Cette nouveauté du cœur et de l’esprit avait permis aux juifs convertis de force au Christianisme de retrouver avec fierté leurs racines hébraïques.
Le Rabbi était mort en 1105, mais sa yeshiva (Maison d’Etude) perdurait et perpétuait les enseignements du Maître grâce à la ténacité de son gendre Rabbi Chmouel ben Meïr (le RaChBaM). Le Rachbam était décédé également, mais ses disciples continuaient les recherches Tossafistes.
Le disciple du Rachbam me reçut avec beaucoup d’attention. J’étais jeune et enfiévré. Je voulais retrouver mes racines Juives, faire corps avec la tradition, me fondre dans l’étude et trouver la Vérité.
Il sourit, hochant la tête longuement en tirant sur la pointe de sa barbe : « Maître Rachi disait toujours que l’enseignant doit non seulement « transmettre le sens premier et son argumentation, mais également l'organiser, sans cela l'acquis ne subsistera pas". Es-tu prêt à apprendre, à étudier, à suivre cette méthode puis à l’enseigner plus tard telle que tu l’auras reçue ? L’enseignement meurt s’il n’est pas transmis. Sais-tu cela ? ».
Je restais sans voix, le disciple du Rachbam allait m’accepter dans la Yeshiva, moi l’incirconcis, le chrétien en apparence mais Juif par la Noble ascendance du Roi David.
Les premiers jours d’étude furent un cauchemar relatif car je devais lire en Hébreux le texte proposé avant d’étudier le commentaire en langue vulgaire. Les questions réponses entre le Maître et les Elèves étaient en Français, ce qui me permit de mieux pénétrer ce que j’avais lu dans le texte.
Petit à petit les fenêtres de mon entendement s’ouvraient une par une et je parvins à trouver une vraie joie dans l’étude au bout de trois mois.
Je vins trouver alors le disciple du Rachbam car je ressentais qu’il était absolument nécessaire pour que j’accomplisse mon destin de devenir Juif dans ma chair. Le disciple du Rachbam accéda à ma supplique et il m’accorda la grâce de revenir dans la Maison d’Israël en circoncisant ma chair.
Je pris ce jour-là le prénom de Salomon. Le choix de ce prénom n’était pas pour moi anodin. Le Grand Roi Salomon avait organisé la construction du Temple de Jérusalem. J’avais été initié Nazaréen par mon Père, Vénérable de la Loge, j’avais franchi les étapes du Rite et je connaissais la signification du Temple. Je savais que j’honorerais la mémoire de ce prénom que Maître Rachi, aussi descendant du Roi David, avait porté avec honneur.
Mais assez parler de moi. Ce soir, j’ai Tenue Nazaréenne à la Loge. Je dois faire vite car elle ne va pas tarder à commencer. J’ai mis ma tunique blanche de lin dans couture, mon tablier de Maître, ma Kippa, mon Tallit et mes gants d’agneau immaculés.
Je dois me rendre à la Tenue qui a lieu à la crypte aménagée par le Roi Salomon sous le Saint des Saints du Temple de Jérusalem. Toutes nos Tenues ont lieu dans cet endroit sacré. Depuis les répressions terribles qu’avaient souffert les membres de la famille de Jésus et l’exil de ses descendants vers l’Occident, nous avions appris à maîtriser nos esprits et à nous retrouver à la crypte grâce à notre pensée souveraine.
Le voyage ne prenait que quelques minutes. Je m’assis, les mains à plat sur mes genoux.
Je dois réguler ma respiration jusqu’à ce qu’elle ne devienne plus qu’un mince filet de souffle vital. Je visualise ce filet comme une fine lumière argentée qui s’exhale de mon corps relâché.
Soudain, mon cœur double ses palpitations, mon esprit se fait léger, ma respiration s’active au rythme de mon cœur, j’avance dans le dédale des couloirs souterrains sous le Temple de Jérusalem détruit, je connais bien ces couloirs qui, à l’image de l’intérieur d’une pyramide, descendent dans les entrailles de la roche, puis parfois montent à pic.
Le chemin est gravé dans ma mémoire. Quand j’ai été reçu Compagnon, j’ai appris à maîtriser ma pensée, à la diriger dans l’espace, à transmuter mon corps et à dissocier mon corps physique de mon corps éthérique.
J’arrive enfin dans une petite salle exigüe et circulaire. Sur le sol au dallage autrefois noir et blanc, il y a au milieu une dalle ronde, lourde clef en pierre vissée dans le sol sur laquelle est gravé un triangle entouré de trois séries de trois rayons. Je dois dévisser la dalle et descendre dans le trou béant qui la remplace.
Le tunnel qui suit est très bas de plafond, et il faut baisser la tête et courber le dos pour l’emprunter et passer par la porte basse. Maintenant, je suis dans un tunnel obscur que je reconnais.
Enfin, j’arrive à la porte ouvrant sur la Loge. Je frappe trois coups sur la lourde porte de bois de cèdre du Liban :
« Qui va là ? » Demande le Frère Tuileur.
« L’Homme n’est qu’un mendiant sur la terre » dis-je.
Pas de réponse. Je frappe à nouveau trois coups.
« Qui va là ? » Demanda le Frère Tuileur.
« Je n’ai pas de place où reposer ma tête » dis-je.
Pas de réponse. Je frappe encore trois coups.
« Viens mon F.°. entre dans la paix de ton Maître » Me dit le Frère Tuileur en ouvrant la porte.
Je lui présente alors le jeton de la Loge, et nous effectuons l’accolade rituelle.
« Comment vas-tu Très Cher Frère Salomon ? » me dit-il.
« Bien mon Très Cher Frère et Toi ? La route est-elle rude et le chemin étroit ? » répondis-je
« Il l’est en vérité », me répond le Tuileur qui me fait pénétrer.
La Loge est plongée dans l’obscurité, seule la Ménorah à l’Orient scintille doucement. Petit à petit la Loge se remplit. Un à un, les Desposyni pénètrent dans le Sanctuaire. Nos Tenues ne durent pas plus d’une heure car étant donné l’effort mental que le voyage astral nécessite, il n’est pas raisonnable de s’éloigner plus longtemps de son corps physique.
Un Frère a quitté nos rangs, il y a deux mois. Il s’était attardé dans le dédale de pierres, au sortir de la Tenue. Il chercha la pierre d’angle de la fondation du monde. Durant sa tentative, son âme s’est perdue, elle était restée trop longtemps éloignée de son corps physique. Il est devenu fou. Certains disent qu’il aurait pu même en mourir car l’envoi de l’âme dans un lieu éloigné du corps physique n’est pas sans risque ni danger.
Autre particularité de notre présence en Loge est que l’esprit ne pouvant se focaliser que sur une personne à la fois, notre vision mentale ne peut embrasser toute la salle comme avec nos yeux physiques. Nous savons que nous sommes tous présents quand notre Vénérable Maître s’en informe et qu’il lui est répondu par l’affirmative.
A l’ouverture de nos travaux, notre Vénérable Maître prend un temps avant la venue au plateau de l’Orateur et nous informe que je dois me présenter devant tous sur le pavage mosaïque afin d’y être interrogé. Surpris, je me lève malhabilement à cause de la semi-obscurité de la pièce et de la lumière quasi-aveuglante des colonnes.
« Frère Salomon, tu a recherché la Lumière de la Vérité jusque dans les textes sacrés. Ta quête t’a conduit à la Maison d’Etudes. Nous avons jugé que tu étais digne de recevoir notre confiance. Si tes yeux sont ouverts, si ton cœur est pur, ce soir tu ne périras pas face à la Divine Présence. Nous allons te faire pénétrer dans le Saint des Saints ».
Je ne sais pas quoi dire car quiconque pénétre dans le Naos sans y être autorisé par Dieu périt par la seule vision incandescente de l’Arche Sainte de Salomon.
Je prononce malgré mon appréhension les paroles rituelles :
« Je suis la Force,
Je désire la Sagesse,
Mes yeux s’emplissent de Beauté ».
Chacune de mes phrases sont ponctuées par les coups de maillets du Vénérable et de ses Surveillants.
L’inquiétude monte en moi mais j’élève bien haut mes mains au-dessus de ma tête et prononce :
« J’élève mes mains vers le Dieu de ma Joie,
J’exprime ma joie sur le Mont Moriah,
Grâce et Paix m’accompagneront tous les jours de ma vie ».
« A qui frappe… »
Le Second Surveillant me répond : « On ouvrira »
« Qui cherche… »
Le Premier Surveillant me répond : « Trouve ».
« A qui demande… »
Le Vénérable de la Loge me répond : « On donnera ». Il frappe ensuite trois coups de maillet repris par les Surveillants de la Loge.
« Entre mon Frère, mais auparavant courbe la tête, incline-toi Roi Pêcheur, devant l’Arche Sainte, elle te sanctifiera et tu recevras le Nom ineffable. A qui sait le déchiffrer, le Nom ineffable sera révélé ».
Les Lévites attachés au service du Voile ouvrent alors le premier rideau de l’Arche Sainte.
Je protège mes yeux de mes mains enroulées dans mon tallit.
Le deuxième rideau s’ouvre et tous mes Frères et Sœurs font l’ovation à l’Arche Sainte d’Alliance.
Puis je m’avance seul devant le troisième rideau.
Lorsqu’il s’ouvre, je la vois, dans toute sa splendeur et l’émotion me gagne.
Sur le côté gauche de l’Arche Sainte, il y a une colonne sur laquelle repose le cube d’agate sur lequel Enoch a gravé autrefois le Nom ineffable de Dieu.
Je m’avance encore touchant presque le voile et là je lis et j’en comprends la quintessence.
Quelqu’un tambourine brusquement à la porte de ma chambre, je suis tiré immédiatement hors de la Loge par cette intervention inopinée et mon esprit réintégre mon corps aussi vite que le vent fait tourbillonner les feuilles mortes en automne.
"Qui est-ce ?" Demandé-je, encore sous le choc de la vision du Nom Ineffable de Dieu.
« Il faut partir, la foudre est tombée sur la maison de Jehan, il ne tardera pas à arriver ici ». Maître Pierre est derrière ma porte.
« J’arrive ! ».
Avant de sortir de chez moi, je dois dissimuler mes vêtements de l’Ordre Nazaréen. Si le feu vient à détruire tout ce que je possède, je dois sauver mes biens les plus précieux. Je remonte ma tunique de lin au-dessus de mes chausses, mets mon tablier et ma kippa sous ma chemise et j’enroule mon tallit autour de mes reins. Ainsi, il ressemble à une large ceinture rayée de laine.
Après avoir éteint ma chandelle, je dévale l’escalier déjà empuanti de fumée noire.
Où est ma logeuse ?
La porte de son habitation en-dessous de chez moi est ouverte et son lit est vide. Elle doit être sortie dans la panique du feu.
La ruelle est en pleine agitation. Entre les sauveteurs, les rescapés, les évacués, les voleurs attirés par l’agitation et les badauds, une cohue indescriptible envahit le pavé.
Je n’ai pas loin à aller pour être d’office enrôlé parmi les sauveteurs volontaires ; Tous se passent des seaux d’eau, des marmites, des chaudrons dans un semblant d’ordre que la panique défait à chaque effondrement de toiture.
Cette chaîne humaine me fait penser à la Chaîne d’Union à laquelle ce soir je n’ai pas pu participer. Mais mon cœur est extraordinairement détaché de l’incendie qui rougeoie la nuit et de la fournaise qu’il produit.
Mon cœur est encore dans la crypte, même si mon esprit a rejoint son corps. J’ai lu par les yeux de mon esprit le Nom ineffable de Dieu. J’ai le sentiment que ma vie s’en est trouvée changée.
Ce n’est qu’au matin que l’incendie s’arrête non de notre fait mais parce qu’il n’a plus rien à brûler. Nous avons assisté impuissants à la disparition de nos maisons de bois. Seuls les soubassements de pierre ont résisté, mais les pierres ont subi de tels degrés de calcination qu’elles s’effritent comme du sable !
Noir de suif et de fournaise, je quitte mes compagnons d’infortune pour aller respirer un peu d’air frais. Mes errements m’amènent non loin de la porte Est de la ville. L’Orient… au loin, le soleil commence sa course glorieuse, indifférent en apparence aux préoccupations des pauvres hères que nous sommes.
Il faut que je fasse un brin de toilette avant de rejoindre la Yeshiva. Je vais à la fontaine. L’eau est fraîche et vivifiante. Après une toilette du visage et des mains bien nécessaires, j’entre dans la Yeshiva
Une vérité que vous ne trouverez pas dans les livres.
DESCENDANCE DE JESUS ET MARIE MADELEINE devinci-marie-madeleine
Ma vérité n'est pas celle que vous trouverez dans les livres, elle est celle de ma famille, celle de la longue lignée des Descendants des Porteurs du Saint Graal.
C'est un devoir de mémoire pour moi de vous les présenter. Je ne cherche à convaincre personne, je ne fais que révéler les secrets de notre famille car il est temps de le faire.
Je transmets mes amitiés chaleureuses à tous ceux qui liront les pages de ce blog.
L'eau du Lac
L'univers de la famille du Saint Graal
arbredesgenerations
Entrez dans cet univers touchant, aux connections étonnantes et aux personnages réels et pourtant légendaires.
Laissez-vous porter. Lisez l'Histoire du Livre des Descendants de Jésus et Marie Madeleine.
Ce livre est en train d'être traduit en anglais.
Découvrez la Chronologie des évènements de la famille de Jésus et sa naissance jusqu'à la fin de l'épopée épique de la Quête du Saint Graal.
Suivez le cheminement initiatique des Rites Nazaréens et comprenez à quel point les enseignements de Jésus en étaient indissociables.
Les Desposyni sont tous descendants de Jésus et Marie Madeleine, mais tous ne sont pas descendants directs des Porteurs du Saint Graal, cette histoire de famille s'inscrit dans les coulisses de la grande Histoire, celle où des familles entières disparaissent de la scène au nom de la raison d'Etat.
Une famille qui est peut-être la vôtre sans que vous le sachiez déjà. Pour le savoir, cliquez sur les liens généalogiques proposés et découvrez si vous êtes un... Desposyni.
juan de joanes la cene avec marie madeleine
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