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jeudi 20 décembre 2012
Rites Nazaréens.
L'eau du Lac
Rites Nazaréens, Franc-Maçonnerie primitive et Saint Graal :
AdoubementLancelothiramabifHolygrail
Certains de mes lecteurs, amis ou nouveaux-venus, initiés ou non, s’étonneront que je parle autant de la Franc-Maçonnerie dans un blog destiné à parler de la descendance de Jésus et notamment de la famille des Porteurs du Saint Graal.
Quand on lit « La Clé d’Hiram » de Robert Lomas et Christopher Knight, la relation entre la Franc-Maçonnerie et l’héritage Essénien est flagrant : Les termes, les traditions et l’organisation Qumranienne manifestent une appartenance implicite à une racine commune.
Ce livre est excellent et décortique beaucoup de processus allant de l’Initiation de Compagnon à l’histoire même de la famille de Jésus.
Ma famille est issue de la branche des Porteurs du Graal. La tradition maçonnique de ma famille est profondément ancrée et elle correspond à l’héritage de la filiation de Garin de Monglane l’initiateur des rites des premières guildes des tailleurs de pierre. Garin représente l'un des chaînons manquants entre la tradition anté-diluvienne de la Maçonnerie et la Franc-Maçonnerie spéculative instituée au XVIIIème siècle.
Plusieurs auteurs se sont penchés sur les racines de la Franc-Maçonnerie et je ne me permettrais pas de les contredire, mais la théorie de Robert Lomas et Christopher Knight correspond à mon héritage familial, c’est pourquoi je la privilégie.
Des frères Maçons de Robert Lomas et Christopher Knight confièrent des documents très anciens que les auteurs nommèrent « Testament Maçonnique » et qui permettent d’établir une chronologie stable des évènements liés à la tradition Maçonniques des rites Nazaréens. Ce Testament Maçonnique me permit de rassembler ces sources et d’établir les articles thématiques des Rites Nazaréens que vous trouverez dans ce blog.
Les vrais Esséniens n’existent plus depuis bien longtemps. Ceux qui récupèrent cette appellation sur le net sont plus apparentés au New Age qu’à une réalité de lien historique, il convient donc de s’en méfier.
En fait, les Esséniens de Qumran nous laissèrent un puissant héritage par les écrits qui furent retrouvés et qui permirent de reconstituer leur vie au sein de la communauté. Cette reconstitution est pourtant lacunaire car les rituels sacrés étaient tenus secrets.
Ce qui rendait la communauté Essénienne sulfureuse aux yeux des autres juifs, c’est que la pratique était inconnue des autres courants religieux juifs. Les Esséniens vivaient à part et ce mystère entretenait toutes les spéculations.
Les Esséniens pourraient être décrits avec des mots actuels comme des Juifs Orthodoxes, profondément respectueux de l’Etude de la Torah, la copiant pour mieux s’en imprégner, et se préparant au combat final entre les forces du Bien et les forces du Mal. Pour eux, le mal était profondément dans ce monde et c’était par la pureté de l’Etude de la Loi que les « Fils de la Lumière » pouvaient accéder à se libérer des forces du Mal et le vaincre. Ils attendaient le Messie et espéraient être là, fidèles, au moment de sa venue.
Mais les Esséniens étaient plus que cela. Ils étaient unis par le lien indestructible de la Fraternité et pratiquaient des rites secrets, rituels de grades, rites de passages qui faisait d’eux un mouvement à part au sein du Judaïsme. Ces rites étaient appelés Nazaréens.
Je ne sais pas si d’autres familles que celle des Desposyni restèrent dépositaires de ces rites. Ce que je sais c’est que la mienne le fut. Je suis dépositaire de cet héritage sacré.
Jésus, Jacques son frère, Jean-Baptiste, Jean, André ses cousins, Joseph d’Arimatie son oncle et bien d’autres membres de la famille de Jésus reçurent leurs initiations Nazaréennes. Ils firent leurs études avec les Esséniens et partagèrent la vie de la communauté durant un temps.
Jésus participa à ce mouvement avec un grand engagement et choisit ensuite d’être Rabbi itinérant pour porter la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu aux plus humbles et aux exclus. Ce choix de vie, Jésus le fit et je ne suis pas ici pour prêcher mais pour expliquer des faits.
Jésus épousa Marie-Madeleine sa cousine qui était veuve de Jean-Baptiste. Il accomplit ainsi l’antique tradition du Lévirat et assura une descendance à son cousin défunt. Il adopta le fils de ce dernier (Yoanan) et lui conféra le droit d’aînesse sur les enfants à venir en changeant son prénom. Il devint Yeshuah-David c'est-à-dire Jésus l’Aîné.
De son union avec Marie-Madeleine, Jésus eut deux enfants : une fille Sarah-Damaris qu’on appelle souvent la Princesse du Palmier parce que c’est la traduction de son prénom, et Yeshuah-Joseph qui veut dire Jésus le Cadet. Les trois enfants du couple reçurent l’héritage de la tradition Essénienne et furent initiés aux rites Nazaréens par les membres de leur famille en exil quand ils reçurent leur majorité spirituelle.
C’est ainsi que les Rites Nazaréens furent transmis de manière plus ou moins altérée en fonction des tempéraments à tous les Desposyni des premières générations. Les Rites Nazaréens furent transportés en Angleterre, en Ecosse, en Germanie, en Inde, au Cachemire, au Tibet, au Japon, en Arménie, en Bulgarie, à Byzance et en France par les Descendants de Jésus mais aussi de Joseph d’Arimatie (en Grande Bretagne et en Bretagne principalement) qui à leur tour les transmirent aux générations suivantes.
Toutefois, dans ce dédale de traditions, il n’y eut aucune coordination. Chacun pratiquait ce qui lui avait été légué et les traditions féminines étant différents des traditions masculines de grandes différences apparurent. C’est ainsi que les Reines d’Avalon conservèrent les Rituels Nazaréens Féminins et en furent les gardiennes, tandis que les Porteurs du Saint Graal se passant la tradition de pères en fils et donc les Rituels Nazaréens Masculins.
L’éclatement de l’Eglise Desposynique ne détruisit pas l’usage des Rites initiatiques Nazaréens car les Porteurs du Saint Graal y veillaient. Le Porteur du Saint Graal de chaque génération était choisi parmi les Desposyni. Il devait être d’une grande moralité, avoir le cœur pur, ne pas verser le sang innocent, être Initié aux Rites Nazaréens et se consacrer au service du Saint Graal jusqu’à sa mort.
L’élection du Porteur du Graal n’était donc pas systématique et on peut remarquer que même si la passation de pouvoir se fit toujours d’Homme à Homme, je devrais dire « de Frère Initié à Frère Initié » elle ne fut pas le monopole d’une seule famille au sein des Desposyni.
On peut donc dire que si les Rites Nazaréens se transmettaient dans les familles Desposyni, il n’y avait jamais qu’un seul Porteur du Graal à chaque génération. Ainsi, à la génération de Garin de Monglane qui fut connu par la légende sous le nom de Perceval le Gallois, c’est Urien de Goure qui fut le Grand-Maître qui l’initia aux Rites Nazaréens.
Les Rites Nazaréens ne sortaient donc plus à ma connaissance de la famille des Desposyni. Il est probable que d’autres familles descendantes d’Esséniens les firent perdurer mais ma famille n’en eut pas connaissance. Il serait intéressant que celles-ci se manifestent afin de se rendre compte de ce qu’est devenu entre leurs mains l’héritage des Rites Initiatiques Nazaréens.
La particularité des Rites Nazaréens est qu’elle échappe complètement aux traditions juives connues. Elle s’apparente davantage aux Rites Initiatiques de la Franc-Maçonnerie de la Grande Loge Ecossaise.
Comment cette passation se fit-elle ? Je ne me targue pas de connaître l’auguste Vérité, je ne puis que donner la version que je connais et espère contribuer à apporter ma modeste pierre à l’édifice des recherches faites sur les origines de la Franc-Maçonnerie.
Galahad del Acqs (Gaahad Du Lac, le fils de Lancelot) mourût dans le palais Spirituel de Sarraz après avoir remis la coupe du Saint Graal aux messagers célestes. Bohort de Gaunes partit en Arménie et Garin de Monglane rentra chez lui. Le dernier Porteur du Saint Graal était Galahad et il venait de mourir.
Parmi les trois derniers initiés de sa génération, Garin se trouva confronté à la dure réalité de laisser disparaître les Rites Initiatiques Nazaréens ou de les laisser disparaître avec lui. Il initia ses enfants qui perpétuèrent cette tradition initiatique en Suisse, mais il sentait que cela ne suffisait pas.
Il prit une décision qui détermina la suite de sa vie : Il légua les Rites Initiatiques Nazaréens aux premières Guildes de Bâtisseurs Tailleurs de pierre au 7ème siècle de notre ère. Il fut assassiné pour avoir pris cette décision mais tous ses descendants chérirent sa mémoire de l’avoir fait. C’est ainsi que pour la première fois, les Rites Nazaréens s’ouvrirent au monde et furent confiés à des hommes dignes de les recevoir en dehors de la famille de Jésus.
Quelques trois siècles plus tard, les Rites Nazaréens réapparurent dans l’Histoire et furent transmis par d’autres familles Desposyni sous diverses formes et notamment celle des premiers Grands Maîtres du Prieuré de Sion : Famille de Bar, d’Anjou et la famille Sinclair (Saint Claire, Sinclare).
Le premier Saint Claire connu fut le fils de Richard 1er de Normandie et de Gunnor de Crépon né en 976 en Normandie. Richard 1er de Normandie était descendant de Jésus et Marie-Madeleine et il est fort possible que cette famille ait conservé les Rites avec fidélité puisqu’ils transparaissent dans l’édification de la Chapelle Rosslyn d’Ecosse qui fut édifiée au XVème siècle.
Il est intéressant de remarquer que Catherine de Saint Clair épousa Hugues II de Payns Fondateur de l’Ordre du Temple. Le Clan Sinclair d’Ecosse deviendra protecteur des Loges d’Ecosse et le point d’ancrage de la tradition.
La connexion se fait donc aisément entre Desposyni, Templiers, Rites Nazaréens, Prieuré de Sion, Famille des Porteurs du Graal de Suisse (à laquelle j’appartiens), premières Guildes des Tailleurs de pierre, Famille Sinclair d’Ecosse et Franc-Maçonnerie de Rite Ecossais, sans toutefois mettre tout le monde dans le même sac car chaque famille ou organisation privilégia une tradition rituelle plutôt qu’une autre.
Je pense après ce long exposé, qui, j’espère n’aura pas été trop fastidieux, que vous comprendrez à quel point la Franc-maçonnerie est aussi chère à mon cœur que mon ascendance car elle manifeste le lien le plus proche que je connaisse des Rites Nazaréens qui me relient à ma famille.
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