Librairie des Cartulaires
229 | Favreau Robert | Le Grand-Prieuré d'Aquitaine |
| Edition Originale
L'Enquête Pontificale de 1373 sur l'Ordre de l'Hôpital. Dans le grand-prieuré d'Aquitaine.
Les finances pontificales ont bénéficié de solides études, de Charles
Samaran et Guillaume Mollat à Jean Favier, en passant par William Lunt,
qui ont souligné l'efficacité de l'administration fiscale avignonnaise.
Dès la fin du XIIe siècle les temporels ecclésiastiques avaient été
soumis, en principe exceptionnellement, à une décime afin de pourvoir au
financement de la croisade. Clément V établit en 1306 la levée d'une
année de revenu net, après déduction des charges de gestion et de
l'entretien du bénéficier, à l'occasion des collations de bénéfice, et
Jean XXII la généralisa. Sous le nom d'annate ou de communs et menus
services, ce fut désormais pour le clergé l'imposition pontificale par
excellence. Elle supposait une bonne connaissance des revenus de chaque
bénéfice, épiscopal ou abbatial, comme on le constate par les séries
fiscales conservées aux Archives vaticanes à partir de 1306.
De surcroît, les papes du XIVe siècle ont procédé à de larges et
systématiques collectes d'information par le moyen d'enquêtes, dans le
contexte d'importantes réformes. Benoît XII (1334-1342), moine
bénédictin avant de devenir évêque puis cardinal, tentant d'imposer à
l'ordre de Saint-Benoît un plan de centralisation par la bulle Summi
magistri du 20 juin 1336, ordonna la même année une enquête générale sur
la fortune de ses établissements. Des commissaires généraux en furent
chargés dans chaque province, et le but et le caractère de l'enquête se
trouvent définis dans la lettre que le pape adressa le 13 décembre 1336 à
deux de ses commissaires, Gerbert, abbé de Saint-Victor de Marseille,
et Raimond, abbé de Montmajour. On constate « la netteté et la précision
des points sur lesquels l'enquête devait porter: rigoureuse uniformité
du cadre dans lequel devaient entrer les renseignements recueillis pour
chaque maison, précautions prises pour s'assurer la pureté des sources
d'information. » Léopold Delisle, qui a signalé cette enquête en 1909,
en a trouvé des traces ou des documents pour 1337 et 1338 aux archives
départementales de la Seine-Maritime, de la Manche, d'Ille-et-Vilaine et
des Bouches-du-Rhône.
C'est la réforme du principal des ordres militaires, l'ordre des
Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, qui est visée par l'enquête que
lance le pape Grégoire XI en 1373. En juin 1372 il a demandé au maître
de l'ordre de remédier à l'inactivité des frères dans la croisade, à
leurs négligences face à leur mission charitable, aux carences dans la
gestion de leurs biens. Le 10 février 1373 il fait expédier aux évêques
de la chrétienté une lettre les chargeant, chacun dans son diocèse,
d'une enquête sur l'ordre, dont il déplore la notable (non modicum)
décadence spirituelle et temporelle. Dans le questionnaire auquel chacun
devra répondre, on saisit la compétence, l'organisation, l'efficacité
de l'administration financière d'Avignon. Il est demandé de communiquer à
Avignon:
— la liste des établissements de l'ordre dans le diocèse;
— le prénom, le nom, l'âge des commandeurs, des prêtres et clercs ayant reçu les ordres sacrés, ainsi que des chevaliers;
— l'état des revenus annuels de chaque maison;
— les charges à assurer chaque année;
Sources: Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, tome 164, deuxième livraison juillet-décembre 2006. Paris Genève, Librairie Droz. |
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212 | Les Amis du Temple de Vaulx Association | Le Cartulaire du Temple de Vaulx |
| Nous
vous proposons de découvrir un document du douzième siècle que nous
avons eu le privilège de consulter. Il vous permet d'aller à la
rencontre des Templiers dauphinois et de nos lointains prédécesseurs.
Nous nous sommes inspirés en partie de l'ouvrage de Roland Delachenal
« le Cartulaire du Temple de Vaulx » publié à Paris en 1897. Pour
information, Roland Delachenal (né 05. 04. 1854 à Lyon et mort à 20. 01.
1923 Paris) était historien, paléographe, licencié en Lettres et Droit,
membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres, secrétaire de
la Société de l'Histoire de France, président de la Société de l'Ecole
de Chartres, correspondant de la Royal Historical Society.
Le Cartulaire du Temple de Vaulx, est conservé au fonds ancien de la
bibliothèque de Lyon La Part-Dieu sous le nº Ms Coste 423, dans une
boîte en carton avec l'indication A Vingtrinier coste 423 juo 3496.
C'est un rouleau de parchemin de 5,28 m environ de long sur une largeur
moyenne de 0.15 m. « Le volume » est formé de onze peaux de mouton
parfois translucides, rattachées les unes aux autres par de minces
bandes de parchemin, qui passent dans des fentes pratiquées aux deux
extrémités de chacune de ces peaux. Un « volume » (volumen en latin)
était un rouleau de feuilles de parchemin reliées les unes aux autres
pour former une longue bande. A sa tête se fixait un petit cylindre en
bois appelé ombilic, autour duquel la bande s'enroulait. Bien qu'il ne
porte la trace d'aucune mutilation violente, il est certain que le
Cartulaire n'est pas complet. A la partie supérieure de la première peau
se lisent trois lettres eno ou evo qui appartenaient évidemment à une
charte aujourd'hui perdue. Enfin, on distingue encore aisément la
plupart des incisions faites pour relier le fragment disparu au corps du
Cartulaire.
74 chartes sont transcrites au recto du parchemin qui est entièrement
rempli, sans interligne entre les chartes. 18 figurent au verso des
peaux 7, 8 et 9 ; les unes se lisent dans le même sens qu'au recto, les
autres en sens contraire, c'est-à-dire en commençant par le bas du
rouleau. Il semble tout d'abord que les chartes du verso, peu
nombreuses, séparées quelquefois les unes des autres par de larges
intervalles, aient été distribuées d'une façon arbitraire. En les
examinant de plus près, on reconnait que dans certains cas au moins,
elles sont bien à leur place, qu'elles ont dû être rapprochées à dessein
des chartes correspondantes du recto. Au verso de la peau 7, la charte
76 porte la date de mai 1190. Au verso de la peau 8 la dernière charte
nº 92 est datée du 15 janvier 1223 et signée par Pierre de Genève.
Pour plus de renseignements, voir l'Association du Temple de Vaulx |
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199 | Métais Charles (Abbé) | Les Templiers en Eure et Loir |
| Edition Originale
Avant-Propos
L'action bienfaisante des Ordres religieux se manifeste de différentes
façons, sous l'influence variée des pays, des circonstances et même des
règlements intérieurs qui les régissent et du but qui les ont fait
naître. Plus cette action est intense, plus nombreux et considérables
sont les monuments qui nous en restent, attestant leur grandeur et
excitant notre admiration.
A côté des Bénédictins de Marmoutier, de Saint-Père, de Josaphat, de
Bonneval, de Coulombs et de Tiron, des Augustins de Saint-Jean en Vallée
et de Saint-Cheron, à côté des Chanoines de Notre-Dame, les Templiers
et avec eux les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, n'ont eu dans
notre pays qu'un rôle bien secondaire.
Les documents qui attestent la vitalité d'une congrégation sont de deux
sortes ; les uns littéraires, les chartes ; les autres lapidaires, les
églises et autres monuments.
Or, si le Cartulaire ou la collection des chartes que nous avons
publiées a cela de particulièrement intéressant qu'elles étaient
ignorées de nos historiens chartrains, il faut avouer qu'elles sont
relativement peu nombreuses et d'une portée historique purement locale, à
une ou deux exceptions près.
Ces vieux titres ont eu l'avantage d'être transportés à Paris au
chef-lieu du grand prieuré de France, quand, lors de la suppression des
Templiers, leurs biens furent donnés à l'ordre de l'Hôpital de
Saint-Jean. Ils ont traversé intacts la tourmente révolutionnaire et
portent encore les cottes de l'archiviste de l'Ordre, avec les numéros
de l'inventaire, sans lacune, pour ainsi dire. Mais par ce fait ils ont
été soustraits aux investigations de nos historiens Chartrains, qui n'en
soupçonnaient pas l'existence. De Souchet à Lépinois et L. Merlet, nul
ne les a consultes. Mannier. en 1872, dans son livre : « Les
Commanderies du grand Prieuré de France » en a résumé trop rapidement
les-principales chartes, et de nos jours, M. la Ville-Le-Roulx publie
les plus importantes au point de vue de l'Histoire dans son « Cartulaire
général de l'Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem ». Nous
avons transcrit avec soin toutes celles relatives au diocèse actuel de
Chartres, et, grâce aux sommaires assez détaillés dont nous les avons
fait précéder, le lecteur a, toute faite, dans ses grandes lignes,
l'histoire de ces religieux dans ce même pays ; nous n'avons donc pas à
la reprendre, sauf pour quelques détails particuliers. |
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174 | Ripert-Monclar François de | Cartulaire de la commanderie de Richerenches |
| Edition Originale
Le Cartulaire de la commanderie du Temple de Richerenches formait à
l'origine un manuscrit grand in-4·, relié d'une peau de parchemin neuve
qui le recouvre encore. La hauteur des pages est en moyenne de
vingt-huit centimètres et la largeur de vingt. Il se composait de trois
feuillets préliminaires, cent-cinquante-neuf feuillets utilisés et trois
feuillets laissés en blanc à la fin. Un des feuillets utiles a été
enlevé avec soin, en laissant subsister un onglet, à une époque
antérieure à la numération moderne de ceux-ci, que la forme des chiffres
assigne à l'époque de Louis XIV. A la suite de l'arrachement des deux
derniers cahiers, dont nous parlerons tout à l'heure, chacun d'eux a été
dépouillé de sa première peau, ce qui a causé la perte de deux
feuillets utiles du premier de ces cahiers, d'un feuillet utile et d'un
feuillet blanc du second. Par suite de ces mutilations, nous avons a
déplorer la perte d'un feuillet non compté dans la numération moderne,
qui figurait entre les numéros 88 et 89 de celle-ci, du feuillet 144, et
des deux feuillets 151 et 152. Les feuillets préliminaires et ceux qui
ont été laissés en blanc a la fin n'ont pas reçu de pagination.
Sources : Mémoires de l'académie du Vaucluse
Documents inédits pour servir à l'histoire du département du Vaucluse.
Cartulaire de la commanderie de Richerenches de l'Ordre du Temple 1136-1214
Publié et annoté par le Marquis Ripert-Monclar
Archiviste-paléographe, Ministre Plénipotentiaire de France en retraite.
Editions: Fr. Seguin, imprimeur à Avignon et H. Champion à Paris. 1907 |
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171 | Barthélémy Edouard de | Cartulaire de la commanderie de La nauville au Temple |
| Edition Originale
Les deux ordres militaires qui jouèrent un si grand rôle aux croisades
et dans le moyen-âge, les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean,
étaient tous les deux, dès l'origine, établis dans le diocèse de Châlons
; mais les Templiers surtout y étaient puissamment dotés. Quelques mots
suffisent pour rappeler l'institution de ces deux pieuses et fortes
associations. Des marchands de la ville de Melfi, dans le royaume de
Naples, obtinrent la permission de construire à Jérusalem une église
catholique dédiée à la sainte Vierge, et de fonder à côté, un monastère
et un hôpital auquel était attachée une chapelle sous le vocable de
Saint-Jean-Baptiste. Gérard Tunc, gentilhomme provençal, en fut élu le
premier recteur en 1099. Les barons chrétiens enrichirent cet
établissement naissant et principalement l'hôpital. Gérard, alors, avec
l'avis de ses frères hospitaliers, se sépara du monastère pour
constituer l'ordre des frères de l'hôpital de Saint-Jean de Jérusalem,
qui fut approuvé par le pape Pascal II en 1113, et divisé en trois
classes : les gentilshommes destinés à porter les armes pour la défense
de la foi et des pèlerins, les chapelains et les frères servants non
nobles.
Sources : Edouard de Barthélémy - Diocèse ancien de Challons-sur-Marne -
Histoire et Monuments. Paris A. Aubry, Libraire - M D CCC LXI |
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169 | Léonard, Emile-Guillaume Marquis d'Albon | Cartulaire Manuscrit du Temple (1150-1317) |
| Edition Originale. E-G. Léonard, Introduction au Cartulaire Manuscrit du Temple (1150-1317) constitué par le Marquis d'Albon.
Celui qui avait initié André d'Albon, tout jeune, à l'élude de la
paléographie l'entretenait déjà, paraît-il, des Templiers. Plus tard la
publication du Cartulaire général des Hospitaliers de M. Delaville Le
Roulx détermina M. d'Albon à réunir des documents sur l'Ordre du Temple ;
peut-être aussi y fut-il amené par la rencontre des noms de Pons
d'Albon, précepteur de France, et de Guy d'Albon, chef de la maison de
Laumusse, en Lyonnais. Il se donna bientôt avec passion à ce travail qui
flattait le goût, prédominant en lui, de la recherche et du
déchiffrement des documents d'archives. Son projet primitif embrassait
toute l'histoire de l'Ordre et la chrétienté entière. De là, la
correspondance qu'il eut avec les archivistes de tous les grands dépôts
européens et dont le dossier, plein de renseignements très intéressants,
est conservé au tome LXIX de la Collection. De là aussi des
dépouillements étendus aux archives du Vatican, de Bologne, de Madrid,
de Lisbonne, de Londres et de Belgique. Mais M. d'Albon se convainquit, à
regret, qu'un cadre si vaste dépassait ses forces. Maintenant son plan
primitif pour les premières années de l'Ordre, il se réduisit à ne
publier parmi les documents postérieurs à l'année 1150 que ceux qui
concernaient les commanderies françaises. Aussi les précieuses pièces
des XIIIe et XIVe siècles concernant l'Angleterre ou la Belgique, dont
l'on trouve des copies dans sa collection, n'y sont-elles représentées
que par exception.
Le Marquis d'Albon et Emile-Guillaume Léonard, Gallicarum militiae
Templi domorum earumque praeceptorum seriem secundum Abonansia
apographia in Bibliotheca nationali parisiensi asservata, Paris 1930 |
|
141 | Amargier Paul-A | Cartulaire de Trinquetaille |
| Dans
le répertoire de la série H des Archives départementales des
Bouches-du-Rhône décrivant les parchemins et papiers du grand prieuré de
Saint-Gilles des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, figure, sous
la cote 56 H 3.217, le cartulaire dit « Authentique de Trinquetaille »
(Authenticum praeceptoriae Sancti-Thomae de Trencatalliis, titre
calligraphié sur la page de garde par une main du XVIIIe). Parmi les
archives composant le fonds d'une exceptionnelle richesse conservé
jusqu'à l'époque révolutionnaire à la maison priorale d'Arles,
recueillies ensuite par le dépôt de Marseille (66, rue Saint-Sébastien),
ce cartulaire constitue une pièce de choix. C'est pourquoi, il
importait de le mettre à la disposition du public. Monsieur Georges
Duby, dans les années 1959-60, alors professeur à Aix-en-Provence,
dirigea d'abord dans ce sens les travaux de deux de ses élèves,
Messieurs Guy Cochennec et Jean-Noël Alata, puis me confia le soin de
mener à bien la présente édition qui, grâce à son patronage, peut enfin
voir le jour. |
|
118 | Société Historique | Cartulaire municipal de Poitiers, dit « manuscrit d'Auzance » |
| Edition originale
Cartulaire municipal de Poitiers, dit manuscrit d'Auzance
La Société des Antiquaires de l'Ouest possède, dans sa collection de
manuscrits, déposée aujourd'hui aux Archives du département de la
Vienne, un cartulaire municipal de Poitiers, connu sous le nom de
Manuscrit d'Auzance.
Ce manuscrit est brièvement signalé de la manière suivante, dans le
Catalogue de cette collection, que vient de publier M. Brune, archiviste
du département de la Vienne et chargé de cours à l'Ecole nationale des
chartes. |
|
111 | Carrière Victor | Les débuts de l'Ordre du Temple en France |
| Edition originale
Les Templiers ont empli le monde chrétien de leur nom, de leur geste, de
leur personnalité puissante pendant près de deux siècles. Tout ce
temps, la vie de l'Ordre en Europe s'est confondue avec celle de ses
maisons religieuses, ses préceptories ou commanderies, et nous n'avons
pas actuellement, pour en écrire l'histoire, de sources plus abondantes
ni plus sûres que leurs cartulaires. |
|
109 | Gérard Pierre Magnou Elisabeth | Cartulaires des Templiers de Douzens. |
| Edition originale
La présente édition des Cartulaires de Douzens a pour origine les
mémoires préparés sous ma direction, et présentés en 1956 et 1957 pour
le diplôme d'études supérieures d'histoire, par M. Alain Lauret et par
Mlle Marie Saint-Martin, devenue depuis lors Mme Lauret. La collation de
leurs copies a été assurée par M. Pierre Gérard, alors conservateur aux
Archives départementales de la Haute-Garonne, lequel a également
élaboré les analyses des actes, rédigé toute l'introduction diplomatique
(sauf le chapitre 5), et contribué aux indices. Mlle Elisabeth Magnou,
alors attachée de recherches au Centre national de la Recherche
scientifique, a procédé à une nouvelle collation des textes, fourni la
rédaction définitive des analyses, écrit l'introduction historique et
préparé les indices avec l'aide de MIU Anne-Marie Lemasson,
collaboratrice technique au Centre national de la Recherche
scientifique. Tous ont assumé ces tâches avec un dévouement et un soin
qu'il m'est agréable de reconnaître ici. |
|
108 | Portal, Charles Cabié, Edmond | Cartulaires des Templiers de Vaour |
| Edition originale
Le Cartulaire des Templiers de Vaour est un rouleau de parchemin long de
5 métrés 60 et large d'environ 22 centimètres. Il se compose
actuellement de 12 feuilles rattachées les unes aux autres par une
lanière de parchemin engagée dans des fentes parallèles, comme le montre
notre fac-similé ; la dernière peau seule est cousue avec un fil blanc
dont les points sont disposés en dents de scie. Le mauvais état de la
première, l'étude des pièces contenues dans celle-là et les suivantes
permettent de croire que primitivement le cartulaire devait être un peu
plus volumineux ; mais il n'est pas possible de déterminer l'étendue de
la partie détruite. |
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98 | Delachenal Roland | Cartulaire du Temple de Vaulx |
| Edition originale
Le cartulaire du Temple de Vaulx, conservé à la bibliothèque de la ville
de Lyon sous le nº 3496 du fonds Coste2, est demeuré jusqu'ici inédit
et n'a été utilisé qu'à une date récente. Il n'est cité par aucun des
historiens dauphinois du XVIIe et du XVIIIe siècle, qui, selon toute
probabilité, en ont ignoré l'existence.
Le Temple de Vaulx est situé sur le territoire de la commune de
Saint-Alban-de-Roche (Isère, arrondissement de LaTour-du-Pin canton de
la Verpillière), appelée, au XVIIe siècle encore, Vaulx-Saint-Alban ou
Saint-Alban-de-Vaulx. Le nom de Vaulx n'est plus donné aujourd'hui qu'à
un hameau de la commune de Vaulx-Milieu, délimité d'une façon
arbitraire; mais il était certainement pris à l'origine dans une
acception moins restreinte. Il devait s'appliquer à tout le plat pays
compris entre les marais et la chaîne de collines. Le hameau de Belmont
(commune de Vaulx-Milieu) est appelé Vaulx-Belmont sur la carte de
Cassini. |
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