SAGESSE EGYPTIENNE :

Thierry Barry

SAGESSE EGYPTIENNE :
Voici quelques aphorismes sur nos Amis les Bêtes ...Avant toutes chose il faut savoir que les Sages d' Egypte considéraient que les Animaux n'ont aucune conscience de la mort contrairement aux Humains .Que l'Âme est Universelle et n'apparaît pas uniquement au moment de l'incarnation humaine ,ce qui reviens à dire que les animaux ont aussi une Âme .Leur différence se situe uniquement au niveau de leur conscience ,les animaux ayant une conscience simple (n'ayant pas conscience de la mort entres autres) et l'espèce humaine la conscience de soi (doué de raison entres autres).

Du courage :
"Comme le chameau supporte son travail, et souffre de la chaleur, de la faim et de la soif à travers le désert de sable,et ne tombe pas, ainsi le courage de l'homme le soutiendra à travers tous les périls"

De l'espoir et de la crainte :
"Comme l'autruche poursuivie,cache sa tête mais oublie son corps, les craintes du poltron, l'exposent au danger, mais si tu persévères tu surmonteras toutes les difficultés."

De la pitié :
"Le boucher ne s'attendrit pas des bêlements de l'agneau,le coeur de celui qui est cruel ne s'émeut pas non plus de la détresse"

Du corps humain et de sa structure :
"Qui a piqué la terreur dans la queue du serpent? qui a garni l'encolure du cheval avec le tonnerre? la même qui t'a ordonné d'écraser l'un sous tes pieds, et de dompter l'autre pour ton usage."

De l'Âme humaine et de ses affections :
"Le coq ne sent il pas lorsqu'il est minuit? ne lance t il pas son chant pour te dire que le matin est là? le chien ne reconnait il pas le pas de son maître? et le bouc blessé ne court il pas vers l'herbe qui le guérira? cependant lorsqu'ils meurent , leur Âme ne le sait pas; la tienne survit en esprit et en conscience."

As-tu l'oreille du cerf, ou ton oeil est-il aussi fort et perçant que celui de l'aigle; sent tu aussi bien que le chien ne flaire, ou le singe peut il te céder son sens du gout ou la tortue son sens du tact; néanmoins, sans la raison quelle en serait la valeur pour toi? tout cela ne disparait il pas comme leur possesseur? "

Des périodes et des usages de la vie :
"Comme le petit matin pour l'alouette, comme l'ombre du soir pour la chouette, comme le miel pour l'abeille; comme la charogne pour le vautour ,telle est la vie pour le coeur de l'homme."

"Est ce que le poisson avalerait l'appât s'il savait que l'hameçon y est caché? Est ce que le lion entrerait dans le piège s'il voyait qu'il a été préparé pour lui? Ainsi ,l'Âme ne doit pas non plus disparaître avec cette argile dans laquelle l'homme désirerais vivre; un Dieu miséricordieux ne l'aurait pas non plus créée; sache pourtant que tu dois vivre encore et encore."(réincarnation)

"Comme l'oiseau enfermé dans la cage ,avant qu'il ne la voit,se blesse contre les barreaux,tu oeuvres en vain pour t'échapper de l'état où tu te trouves, mais sache qu'il t'a été destiné et contente toi de cela ."

"Ne dis pas à la corneille pourquoi tu comptes sept fois l'âge de ton seigneur! ou au faon pourquoi tes yeux peuvent voir mes descendants jusqu'à leur centième génération. Peut on te les comparer pour avoir abusé de la vie ? sont ils dissipés ? sont ils cruels ? sont ils ingrats ? Apprends plutôt d'eux que l'innocence de vie et les manières simples sont les sentiers conduisant à un bel âge d'or "

De la vanité :
Comme le papillon qui ne voit pas ses propres couleurs, comme le jasmin qui ne sent pas l'odeur qu'il répand autour de lui ; tel est l'homme gai ,et on le remarque."

De l'inconstance :
"Le tigre se jette en vain sur son chemin,il ne regarde pas les yeux du léopard qui brillent vers lui."(il est constant)

De l'insuffisance des connaissances :
"Comme le hibou est aveuglé par un soleil éclatant,l'éclat de son visage t'éblouira quand tu t'en approchera: si tu voulais monter sur son trône,incline toi d'abord devant son siège ; si tu voulais arriver à la connaître , informe toi d'abord sur ta propre ignorance."

De la misère :
"Le cerf ne brâme pas tant que la lance n'est pas levée contre lui ; le castor ne pleure pas non plus tant que les chiens ne sont pas prêts à l'attraper : l'homme anticipe la mort par l'appréhension qu'il en a ; et la crainte est une plus grande misère que l'événement lui même ."

De la convoitise :
"Comme le cheval n'y trouve pas son herbe, ni la mule sa provende,comme les champs de blés n'ondulent pas à flancs de colline , comme l'olivier n'y porte pas ses fruits, ni la vigne ses grappes ,aucun bien ne jaillit du coeur de celui qui couve son trésor "

De la science et de l'érudition :
"Les bêtes sentent qu'elles existent , mais elles ne s'en étonnent pas ; elles se réjouissent d'être en vie , mais ignorent quelle en sera la fin : chacune poursuit sa course successivement, il n'y a aucune perte d'une seule espèce , en mille génération ."

Extraits de l'Oeuvre écrites par Amenotep IV, Pharaon d'Egypte, au cours des années 1360 à 1350 avant Jésus-Christ ,ou peu après,ou par l'un de ses successeurs dans la grande école de mysticisme qu'il fonda en Egypte.
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