La carte d'Henri Boudet
Troisième et dernière ? partie de l'analyse de la carte de Boudet par Lucain !
Le moment était venu de
poursuivre l’examen de la carte pour tenter d’apercevoir ce qu’elle
pouvait nous suggérer comme autres tracés. Par souci de
finition, je marquai tout d’abord les droites horizontales
prolongeant les traverses de nos deux croix doubles et j’observai à
cette occasion une différence d’un millimètre entre les
traverses de la croix double supérieure et celles de la croix
double inférieure. Deux croix, deux mesures…
Tout ayant
commencé par le « R » du titre (relire la première partie), première
lettre du mot« RENNES », je décidai de m’intéresser à cet endroit. La
lettre « R », outre le fait qu’elle avait été désignée par
Poussin dans ses « Pasteurs d’Arcadie », semblait un des pivots du
système. Ainsi était-elle en TETE du titre et de la carte,
constituait-elle la TETE du Méridien de Boudet et, chose
moins apparente, induisait-elle l’idée de « TETE » par l’hébreu !
Lire la suite de l'analyse en cliquant ICI !
Les deux premières parties se trouvent ci-dessous !
Nous accueillons un nouveau
chercheur, Lucain, qui consacre une analyse d'une dizaine de pages à la
carte d'Henri Boudet présente dans "La vraie Langue celtique et le
cromleck de Rennes-les-Bains".
"Qui
ne s’est penché sur la carte jointe à « La Vraie Langue Celtique... » ?
Comme tout chercheur, je fus amené souvent à décortiquer cette
mystérieuse « carte au trésor » que laissa au monde un petit curé de
campagne audois du XIXème siècle. Assez vite il m’apparut que ce
document extraordinaire présentait d’étranges propriétés, pour le moins
inhabituelles. Mais il fallait évidemment commencer par le début : sur
quel canevas devait-on travailler, par exemple pour y tracer des
droites, des angles et de belles formes parlantes ? Car une carte, même
si celle qui nous occupe en dépasse largement le concept, ça se
travaille d’abordà la règle et au compas !
En étudiant le document de près, comme de très près, en mesurant ici et là, je finis par me persuader que la carte proposée était parfaitement calibrée. Ce qui correspondait fort bien à la volonté de quelqu’un souhaitant indiquer l’un ou l’autre point sans avoir à le montrer du doigt... Cette perfection comportait ses aléas : elle ne permettait plus la superposition pure et simple avec les cartes topographiques contemporaines, ni forcément ultérieures. En effet, le concepteur avait contraint son oeuvre en vertu de ses objectifs particuliers. Cela posait corollairement un problème d’échelle, à moins bien sûr de comprendre d’où tirer et comment utiliser les paramètres choisis à cet effet par le ou les concepteurs." (Lucain)
En étudiant le document de près, comme de très près, en mesurant ici et là, je finis par me persuader que la carte proposée était parfaitement calibrée. Ce qui correspondait fort bien à la volonté de quelqu’un souhaitant indiquer l’un ou l’autre point sans avoir à le montrer du doigt... Cette perfection comportait ses aléas : elle ne permettait plus la superposition pure et simple avec les cartes topographiques contemporaines, ni forcément ultérieures. En effet, le concepteur avait contraint son oeuvre en vertu de ses objectifs particuliers. Cela posait corollairement un problème d’échelle, à moins bien sûr de comprendre d’où tirer et comment utiliser les paramètres choisis à cet effet par le ou les concepteurs." (Lucain)
Lire la suite de l'analyse en cliquant ICI !
Le positionnement de
trois axes verticaux suggérés par la carte elle-même, l’axe médian et
ses deux « larrons » de l’Est et de l’Ouest, produisait
toutefois une asymétrie dérangeante. En effet, alors que le
début du titre coïncidait avec le « Méridien de Boudet », son autre
extrémité ne faisait pas partie de la structure: il y manquait
le E lui-même, ainsi que le point final.
Pourquoi ? Les deux « méridiens » entourant l’axe médian sont distants entre eux de 104 millimètres en haut de la carte. Mesurant l’espace curieusement « négligé » dans la partie droite du titre, je constatai que pour inclure ce point final il eut fallu y ajouter 11 millimètres.
Pourquoi ? Les deux « méridiens » entourant l’axe médian sont distants entre eux de 104 millimètres en haut de la carte. Mesurant l’espace curieusement « négligé » dans la partie droite du titre, je constatai que pour inclure ce point final il eut fallu y ajouter 11 millimètres.
Lire la deuxième partie en cliquant ICI !Sources La Gazette de Rennes-le-Château.
http://boutic.annik.1tpe.fr
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