Notre-Dame-des-Anges
A
13 kilomètres de Paris, à Clichy-en-l'Aunoy, près Livry, dans la forêt
de Bondy, existe une modeste chapelle sous le vocable de
Notre-Dame-des-Anges, qui, depuis le XIIIe siècle, est un lieu de
pèlerinage très fréquenté pendant la première quinzaine de septembre.
Cet édifice religieux, qui dépendait autrefois des chanoines réguliers
de l'abbaye de Livry, qui en avaient acquis la possession au XVIIe
siècle du prieur curé de Clichy, fut l'objet, à différentes époques, de
revendications des chevaliers de l'ordre de Malte, successeurs des
Templiers dans la propriété des biens que ceux-ci possédaient à Clichy,
où ils avaient une commanderie. Suite
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Bulles et Privilèges des Templiers
Les
bulles et privilèges des Templiers publiées sur le site ont été
extraits des archives de l'Ordre de Malte, d'après l'inventaire sommaire
des archives départementales antérieures à 1790.
Série H (Clergé régulier. - Ordres religieux d'hommes; Ordres religieux de femmes; Ordres militaires religieux; hospices et maladreries, etc.) Suite
TopSérie H (Clergé régulier. - Ordres religieux d'hommes; Ordres religieux de femmes; Ordres militaires religieux; hospices et maladreries, etc.) Suite
Templiers Bouches-du-Rhône
Monuments des Templiers
Les établissements de ces chevaliers étaient nombreux dans le département, où ils ont encouragé la culture, amélioré les routes et protégé les voyageurs. Les palais des dignitaires de l'ordre situés dans les villes ont disparu; on trouve des restes considérables des hospices répandus dans les campagnes. En rapprochant les observations que nous avons faites en divers lieux, nous pouvons conclure qu'ils étaient bâtis sur un plan uniforme: c'était un enclos fortifie de tourelles plus souvent rondes que carrées, la bâtisse est en pierres plates rangées par lits réguliers et lices avec un mortier d'une extrême dureté. Dans l'intérieur il y a des divisions où l'on reconnaît les cellules des frères, les écuries de leurs chevaux, les grandes pièces, telles que salles et réfectoire, enfin la chapelle et le cimetière. Il y a aussi communément, pour le temps de guerre, une issue souterraine qui va s'ouvrir dans la campagne. Suite
TopLes établissements de ces chevaliers étaient nombreux dans le département, où ils ont encouragé la culture, amélioré les routes et protégé les voyageurs. Les palais des dignitaires de l'ordre situés dans les villes ont disparu; on trouve des restes considérables des hospices répandus dans les campagnes. En rapprochant les observations que nous avons faites en divers lieux, nous pouvons conclure qu'ils étaient bâtis sur un plan uniforme: c'était un enclos fortifie de tourelles plus souvent rondes que carrées, la bâtisse est en pierres plates rangées par lits réguliers et lices avec un mortier d'une extrême dureté. Dans l'intérieur il y a des divisions où l'on reconnaît les cellules des frères, les écuries de leurs chevaux, les grandes pièces, telles que salles et réfectoire, enfin la chapelle et le cimetière. Il y a aussi communément, pour le temps de guerre, une issue souterraine qui va s'ouvrir dans la campagne. Suite
Jacquelin de Maillé
J'ai mis en ligne la fin héroïque de Jacquelin de Maillé maréchal de l'Ordre du Temple.
Il faut lire ces notes historiques, elles font parties de biens des évènements héroïques et courageux qui se sont passés durant les Croisades.
Cet évènement se passe lorsque Saladin avait repris aux Francs la ville de Nazareth. Suite
TopIl faut lire ces notes historiques, elles font parties de biens des évènements héroïques et courageux qui se sont passés durant les Croisades.
Cet évènement se passe lorsque Saladin avait repris aux Francs la ville de Nazareth. Suite
Thor, Beurville Blinfey et Ceffonds
Quand
on veut rechercher, dans les siècles qui ont précédé le nôtre, les
faits qui peuvent constituer l'histoire d'un village, on éprouve de
grandes difficultés ; les villes, certains lieux d'une importance
exceptionnelle, ont pu conserver des archives dans lesquelles sont
consignés les évènements qui leur sont propres ; souvent aussi leurs
noms sont cités dans l'histoire générale du pays ; mais les villages
n'ont le plus souvent d'histoire que celle des familles seigneuriales
qui les ont possédés, ou des établissements religieux qui ont vécu sur
leurs territoires. Pour le plus grand nombre, plusieurs familles se sont
succédé dans la seigneurie ; chaque fois que l'une d'elles a cédé sa
place à une autre, les titres qui lui appartenaient ont été dispersés,
et, si, par hasard, la dernière a pu réunir les vieux documents de ses
prédécesseurs, la tourmente révolutionnaire de 1792 les a anéantis dans
son inexorable proscription. Les documents appartenant aux anciens
établissements religieux, plus heureux, sont entrés dans les archives
nationales, et, grâce à cette favorable circonstance qui leur a ouvert
le sanctuaire des collections publiques, ils ont été conservés. Suite
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Commanderie des Templiers à Haute-Avesnes
L'ordre
du Temple, le plus illustre, sans contredit des ordres religieux et
militaires, fut, on le sait, fondé à Jérusalem, en l'an 1118, par six
seigneurs croisés, au nombre desquels était un gentilhomme picard, Payen
de Montdidier, suivant les uns, de Montdésir suivant les autres, à la
famille duquel se rattache peut-être l'infortuné « messire Payen de
Beauffort, chevalier, noble homme, l'une des anciennes bannières
d'Artois » (comme le dit Du Clercq, livre IV, chapitre IV) si tristement
compromis dans la prétendue Vaulderie d'Arras ; et Ponthus Payen,
échevin de cette ville, seigneur de la Bucquière, avocat au Conseil
d'Artois, si connu par son pamphlet contre notre grand bourgeois et
savant commentateur de la coutume locale, Nicolas de Gosson,
juridiquement assassiné, le 25 octobre 1578. Suite
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Fondation de la commanderie dépendante de Saint-Genis du Bois
Selon
les sources, La commanderie annexe de Saint-Genis du bois dépendait
soit de Bordeaux soit d'Arcins en Médoc ou encore de Montarouch, les
sources d'information ne sont pas formelles sur ce point. Suite
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Arrestation des Templiers d'Aix en Provence
Le
11 Février de l'an 1285, mourut le B. Hugo de Digne, grand Apôtre en
Provence, illustre en sainteté de vie, ayant le don de faire des
miracles et le don de prophétie. Nous avons dit quelque chose de lui
ci-dessus, au discours du premier voyage que le Roy Saint Louis fit en
Provence, en présence duquel il prêcha en la ville d'Hyères.
Il fut ensevelit dans la ville de Marseille, où l'on dit que, voyant un jour un très-beau et très-somptueux Réfectoire que les Templiers y avaient fait bâtir, il déplora une dépense si superflue et si inutile, puisque ce lieu devait être un jour une écurie pour les Chevaux d'un grand Seigneur, on n'entendait pas alors le sens de ces paroles; mais le temps fit accomplir cette prophétie, lors qu'on y alla faire loger les chevaux du Roy de Sicile, après que la Religion de ces Templiers fut abolie. Suite
TopIl fut ensevelit dans la ville de Marseille, où l'on dit que, voyant un jour un très-beau et très-somptueux Réfectoire que les Templiers y avaient fait bâtir, il déplora une dépense si superflue et si inutile, puisque ce lieu devait être un jour une écurie pour les Chevaux d'un grand Seigneur, on n'entendait pas alors le sens de ces paroles; mais le temps fit accomplir cette prophétie, lors qu'on y alla faire loger les chevaux du Roy de Sicile, après que la Religion de ces Templiers fut abolie. Suite
Château des Templiers de Cours
Le château templier des Cours, à Fajac-en-Val
Ancienne dépendance de la commanderie templière puis hospitalière de Douzens, le château des Cours, aujourd'hui ruiné, est situé sur le territoire de la commune de Fajac-en-Val, une petite localité des Corbières septentrionales sise dans les collines et les vallons de rive gauche de la Lauquette, à 13 km à vol d'oiseau au sud-est de Carcassonne.
Le château se trouve environ 1500 m à l'ouest du village de Fajac, niché sur un mamelon très boisé, aujourd'hui sans véritable chemin d'accès, qui est coté 399 m, cette élévation étant comprise entre le ravin de Poudadoure, à l'ouest, et celui de la Clauzo, à l'est.
Il est à l'origine du lieudit cadastral le Castellas (littéralement « le gros château » en occitan), les ruines de cette forteresse médiévale étant situées sur le n° 169 de la section C 2 du cadastre moderne de Fajac-en-Val.
Sources: Christian Pioch, auteur de nombreuses études sur les templiers et hospitaliers de Languedoc Suite
TopAncienne dépendance de la commanderie templière puis hospitalière de Douzens, le château des Cours, aujourd'hui ruiné, est situé sur le territoire de la commune de Fajac-en-Val, une petite localité des Corbières septentrionales sise dans les collines et les vallons de rive gauche de la Lauquette, à 13 km à vol d'oiseau au sud-est de Carcassonne.
Le château se trouve environ 1500 m à l'ouest du village de Fajac, niché sur un mamelon très boisé, aujourd'hui sans véritable chemin d'accès, qui est coté 399 m, cette élévation étant comprise entre le ravin de Poudadoure, à l'ouest, et celui de la Clauzo, à l'est.
Il est à l'origine du lieudit cadastral le Castellas (littéralement « le gros château » en occitan), les ruines de cette forteresse médiévale étant situées sur le n° 169 de la section C 2 du cadastre moderne de Fajac-en-Val.
Sources: Christian Pioch, auteur de nombreuses études sur les templiers et hospitaliers de Languedoc Suite
Les Templiers en Lorraine
Depuis
longtemps les amis de nos antiquités civiles et ecclésiastiques
désirent la publication d'une histoire des Templiers plus exacte que
celles dont nous sommes déjà en possession. Il est, en effet, certain
que les ouvrages consacrés à l'histoire de cet ordre célèbre sont
extrêmement incomplets. Un grand nombre de faits nouveaux ont été
découverts depuis une cinquantaine d'années et fourniront la matière
d'additions considérables aux récits anciens ; tout ce qui concerne les
erreurs et la condamnation des chevaliers du Temple est à refaire, parce
qu'on a retrouvé une partie considérable de la procédure instruite
contre eux, procédure que l'on croyait anéantie et qui jette un jour
tout nouveau sur la question, jusqu'ici si obscure et si embarrassée, de
la culpabilité des Templiers. Enfin, ces renseignements statistiques
renfermés dans les ouvrages aujourd'hui publiés sont insuffisants et ne
peuvent donner une idée nette du nombre des établissements possédés par
les Templiers, de leur importance, des ressources qu'ils pouvaient
fournir et de la destination qu'ils ont reçue plus tard. Suite
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Commanderie La Claverie d'Armagnac
Entre
le Castéra Verduzan et Ayguetinte, la maison templière de la Cavalerie
est fondé par les Seigneurs de Pardailhan entre le XIIe et le XIIIe
siècle. Austère et d'une robuste simplicité, elle comprend un groupe de
bâtiments contiguës et disposés en rectangle pour former une cour
intérieure d'une vingtaine de mètres de long. L'un des petits cotés est
fermé par une solide tour de garde carrée à trois niveaux ; celui qui
lui fait face par une grange fortifiée, une écurie et un chai. L'un des
grands cotés est occupé par un haut mur rempart tandis que l'autre côté
est défendu par une chapelle forteresse. On rentre dans la cour par un
lourd portail entre chapelle et tour. L'ensemble défensif permet aux
habitants du petit village de la Cavalerie de se mettre à l'abri lors
d'un coup de force extérieur ; il procure aussi à la petite communauté
des frères soldats du Christ toute la quiétude nécessaire à leur mission
monastique. Suite
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Commanderie de l'Epinat
La
Commanderie de L'Epinat est cadastré, sur le territoire communal de
Barrou, Section E, n° 801 ; il est situé à 4 km au Sud-Est du
Grand-Pressigny, 2,5 km du Nord-Est de la Guerche, et 3,5 km au Nord de
Barrou. Il y subsiste d'importants vestiges d'une chapelle du XIIe
siècle, qui fut celle d'une commanderie de Templiers. Suite
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La commanderie de Ruou au Moyen Age
L'Ordre
du Temple, fondé en 1118, apparaît, semble-t-il, en Provence vers 1136,
date de la fondation des premières commanderies provençales, grâce à la
générosité des seigneurs locaux. C'est l'une de ces maisons du Temple,
la commanderie de Ruou ou Rue, fondée vers le milieu du XIIe siècle, au
nord de la vallée de l'Argens, que nous nous proposons d'étudier. Notre
étude portera plus particulièrement sur deux points : d'une part, la
formation et l'évolution du domaine temporel de la commanderie et,
d'autre part, la situation et le statut des dépendants des Templiers. Suite
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Les ordres du Temple et de l'Hôpital sur les chemins de Saint-Jacques
« La
première vocation, qui leur avait été attribuée par le seigneur
patriarche et par les autres évêques pour la rémission de leurs péchés,
était qu'ils préservent les routes et principaux itinéraires des
attaques des voleurs et pillards, pour le salut des pèlerins. » Suite
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Relevé des documents intéressant le département de Seine-et-Marne
On
trouvera, dans les analyses souvent trop succinctes de ce travail,
outre les plans énumérés, l'énoncé d'un assez grand nombre de litres
féodaux : Aveux et dénombrements, terriers, censiers, etc., la plupart
provenant des grands établissements religieux de Paris, soit séculiers,
soit réguliers qui, en raison de leur proximité avec la Brie, y
possédaient de nombreux domaines utiles ou censuels. Parmi les premiers
de ces établissements, on pourrait citer le chapitre de l'église
métropolitaine, dont les revenus devaient être immenses.
La collection dont il s'agit, commencée en octobre 1661, avait été continuée jusqu'en 1790; toutefois il est, à remarquer que le registre de 1750 manquait, et qu'il y a été pourvu au moyen des minutes conservées aux Archives nationales. Suite
TopLa collection dont il s'agit, commencée en octobre 1661, avait été continuée jusqu'en 1790; toutefois il est, à remarquer que le registre de 1750 manquait, et qu'il y a été pourvu au moyen des minutes conservées aux Archives nationales. Suite
La commanderie d'Auzon aux XVIIe et XVIIIe siècles
Cette
étude porte sur les bâtiments, les revenus, les membres, la justice,
l’hospitalité et les finances, d’après des visites prieurales de 1669,
1671 et 1714.
Je demande aux visiteurs du site, s’ils savent ce qu’est une « fuye ? », ce terme est utilisé plusieurs fois dans cette étude et visiblement il est associé à un bâtiment, mais lequel ? Suite
TopJe demande aux visiteurs du site, s’ils savent ce qu’est une « fuye ? », ce terme est utilisé plusieurs fois dans cette étude et visiblement il est associé à un bâtiment, mais lequel ? Suite
Maison du Temple d'Epailly
Notes d'information Epailly : un établissement méconnu des Ordres Militaires en Bourgogne, par M. Jean-Bernard de Vaivre.
Après la dévolution des biens des Templiers aux Hospitaliers, cette commanderie devint rapidement et durablement chambre priorale du prieur de Champagne, preuve du maintien de son importance, même si la commanderie eut parfois, pour d'assez courtes périodes, un titulaire particulier. La succession des uns et des autres, qui a fait l'objet de recherches depuis plusieurs décennies, sera exposée en détail dans une étude particulière qui attend la publication. Suite
TopAprès la dévolution des biens des Templiers aux Hospitaliers, cette commanderie devint rapidement et durablement chambre priorale du prieur de Champagne, preuve du maintien de son importance, même si la commanderie eut parfois, pour d'assez courtes périodes, un titulaire particulier. La succession des uns et des autres, qui a fait l'objet de recherches depuis plusieurs décennies, sera exposée en détail dans une étude particulière qui attend la publication. Suite
Le Concile de Vienne
M. Girard donne lecture d'une étude sur l'ordre des Templiers et sa suppression au Concile de Vienne (1312).
Le président se fait l'interprète de l'Assemblée en remerciant M. Girard de cette très intéressante communication sur un point obscur de l'histoire générale qui est intimement lié à l'histoire particulière de notre ville.
On en trouvera le texte complet dans le corps du présent Bulletin.
Sources : M. Girard – Bulletin de la Société des amis de Vienne, tome 9, Vienne 1913. Suite
TopLe président se fait l'interprète de l'Assemblée en remerciant M. Girard de cette très intéressante communication sur un point obscur de l'histoire générale qui est intimement lié à l'histoire particulière de notre ville.
On en trouvera le texte complet dans le corps du présent Bulletin.
Sources : M. Girard – Bulletin de la Société des amis de Vienne, tome 9, Vienne 1913. Suite
Chronique de Guillaume de Nangis
Parmi
les écrivains du treizième et du quatorzième siècle, aucun n'a fait
mention de Guillaume de Nangis ; c'est, donc dans les ouvrages de ce
chroniqueur qu'il faut chercher les éléments de sa biographie. Par
malheur, ces éléments se réduisent à bien peu de chose. Guillaume ne
nous apprend bien positivement que ses noms et sa profession de moine ;
nous ignorons complètement et sa famille et l'époque de sa naissance. On
le suppose originaire de Nangis, petite ville du département de
Seine-et-Marne; mais c'est une simple conjecture qu'autorise seulement
le surnom de « Nangiaco », Il avait embrassé la vie religieuse dans
l'ordre de Saint-Benoît, et faisait sa résidence à l'abbaye de
Saint-Denis. Dom Poirier qui, vers la fin du dernier siècle, fut pendant
quelque temps archiviste de cette abbaye, y trouva, dans un compte du
treizième siècle, le nom de Guillaume de Nangis avec le titre de garde
des chartes et la mention d'une gratification annuelle de cent sous. La
date de ce compte prouve que Guillaume de Nangis remplit ces fonctions
au moins depuis l'an 1289 jusqu'à l'an 1299. Suite
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Le Royaume Franc de Jérusalem, d'après un ouvrage récent
Si,
depuis l'Histoire des Croisades, quoique peu romantique, de Michaud, ou
voulait s'informer sur cette histoire et sur la grande colonie latine
qui s'installa à la suite de la première Croisade aux Pays du Levant et
s'y maintint pendant près de deux siècles, on ne pouvait consulter qu'un
seul ouvrage, « la Geschichte des Konigreichs Jerusalem de H. Rohricht
parue en 1898. » Suite
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Commanderie de Vaour
Les
biens du Temple dans les environs de Montauban pouvaient être réunis
soit aux commanderies du Cahorsin, soit à celles du Toulousain. Ils sont
très souvent associés avec la maison de La Capelle :
En 1248 Gaillard de Pradines est appelé « commandeur de Vaour, de Montricoux et de La Capelle. »
En 1276, Hugues de Santes « commandeur de la maison de La Capelle » stipulait « au nom des maisons du Temple de Vaour et de Montricoux. »
Néanmoins, c'est Adhémar G. commandeur de Toulouse qui prend des engagements concernant la maison de Vaour; en 1257 Raymond de Boquères, et en 1264 Pons de Castelnou, l'un et l'autre commandeur de Vaour, qui sont soumis au maître de Toulouse ou de Villedieu dans le Toulousain. Suite
TopEn 1248 Gaillard de Pradines est appelé « commandeur de Vaour, de Montricoux et de La Capelle. »
En 1276, Hugues de Santes « commandeur de la maison de La Capelle » stipulait « au nom des maisons du Temple de Vaour et de Montricoux. »
Néanmoins, c'est Adhémar G. commandeur de Toulouse qui prend des engagements concernant la maison de Vaour; en 1257 Raymond de Boquères, et en 1264 Pons de Castelnou, l'un et l'autre commandeur de Vaour, qui sont soumis au maître de Toulouse ou de Villedieu dans le Toulousain. Suite
Histoire de la ville de Malaucène
Clément
V avait décidé que les biens des Templiers seraient dévolus et transmis
aux chevaliers de Saint-Jean ou Hospitaliers. Cette mesure rencontra
des obstacles énergiques, en France, de la part de Philippe-le-Bel. Dans
le Venaissin, au contraire, les choses se passèrent comme l'avait voulu
le souverain Pontife, et les Hospitaliers entrèrent en possession de la
dépouille des Templiers.
Ces derniers ne tardèrent pourtant pas a s'en dessaisir en faveur de Jean XXII, auquel ils voulaient faire la cour, dit Fornéry, en l'aidant à arrondir le petit état pontifical. Suite
TopCes derniers ne tardèrent pourtant pas a s'en dessaisir en faveur de Jean XXII, auquel ils voulaient faire la cour, dit Fornéry, en l'aidant à arrondir le petit état pontifical. Suite
Les Templiers en Roussillon
En
1129, époque où les Templiers commençaient à se répandre en Europe, il
arriva deux chevaliers de cet ordre en Catalogne, frère Hugues Rigald et
frère Pierre Bernard, de Perpignan, qui furent très-bien accueillis par
le Comte de Barcelone Bérenger III. Ce prince fut si touché de leurs
vertus et si charmé de leur ardeur guerrière, qu'il leur donna le
château et la Granyena, à quatre lieues de l'Ebre, sur la gauche du
Sègre. Bien plus, il prit lui-même l'habit de Templier et fit sa
profession, entre les mains de ces deux chevaliers, l'an 1130 qui fut
celui de sa mort. (Archives de Barcelone, Cartulaire du Temple, folio
84) Suite
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La Grande-Vèvre-de-Gigny
Après
avoir dépassé successivement Tanlay, Pimelles et le hameau de Paisson,
la route impériale n° 65 de Bony-sur-Loire à Neufchâteau se lance en
ligne droite au milieu d'immenses terrains ondulés, dont l'aspect triste
et froid est à peine interrompu sur la gauche par le long rideau
verdoyant du bois des Mérilleux et, sur la droite, par les belles
futaies de la forêt de Gland ; mais arrivée au sommet d'une haute
montagne où elle domine au loin toute la contrée, elle fait succéder
tout-à-coup aux yeux du voyageur surpris, et comme une heureuse
diversion aux fatigues et aux ennuis du chemin, un panorama des plus
étendus.
A vos pieds s'étend la belle plaine de la Grande-Vèvre, que traverse dans toute sa longueur un des ruisseaux les plus charmants que l'on puisse voir. Des bouquets de bois groupés çà et là, des lignes de saules et de peupliers encadrant une superbe prairie où boeufs et génisses paissent en liberté au milieu des hautes herbes, tout semble réuni pour donner à cette petite vallée un caractère des plus agrestes et former en même temps un premier plan d'une fraîcheur délicieuse. Suite
TopA vos pieds s'étend la belle plaine de la Grande-Vèvre, que traverse dans toute sa longueur un des ruisseaux les plus charmants que l'on puisse voir. Des bouquets de bois groupés çà et là, des lignes de saules et de peupliers encadrant une superbe prairie où boeufs et génisses paissent en liberté au milieu des hautes herbes, tout semble réuni pour donner à cette petite vallée un caractère des plus agrestes et former en même temps un premier plan d'une fraîcheur délicieuse. Suite
Les Templiers dans le baillage de Caen
Le
mémoire dont je vais rendre compte maintenant offre un intérêt d'un
autre genre. Il ne s'agit plus de retrouver l'emplacement d'un château
détruit, mais d'obtenir quelques lumières sur un fait historique très
important, et enveloppé d'une obscurité difficile à pénétrer. Je veux
parler de la fameuse condamnation de l'ordre religieux-militaire des
Templiers, sous le règne de Philippe le Bel. Suite
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La prison du Temple de Paris
Au
treizième siècle, l'ordre du Temple exerçait a Paris des droits
juridiques tout a fait indépendants; l'échelle de justice des Templiers
s'élevait sur l'emplacement qui touche aujourd'hui à la rue du Temple et
a la rue des Vieilles-Haudriettes. Un pareil privilège avait été, en
1279, de la part de Philippe III, la récompense des travaux gigantesques
exécutés par cette milice religieuse. Suite
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Notice sur le village de Lagny-le-Sec en 1660
Le
plan ci-joint du village de Lagny-le-Sec (Latiniacum) composait la
carte première d'un plan terrier de la Seigneurie de Lagny-le-Sec,
dressé en 1660 pour les chevaliers du Temple qui possédaient cette
seigneurie depuis 1209.
Dès l'an 1210 le commandeur de l'Ordre des Templiers, André de Colours, avait reconnu par acte solennel, les diverses redevances dues par la Maison du Temple de Lagny-le-Sec, au prieuré de Saint-Christophe. Suite
TopDès l'an 1210 le commandeur de l'Ordre des Templiers, André de Colours, avait reconnu par acte solennel, les diverses redevances dues par la Maison du Temple de Lagny-le-Sec, au prieuré de Saint-Christophe. Suite
Maison du Temple de Guéliant
De
l'ordre des chevaliers du Temple, plus tard appartenant à celui des
chevaliers de l'ordre religieux, hospitalier et militaire de
Saint-Jean-de-Jérusalem, — située commune de Moitron (canton de
Fresnay).
Rien dans la commune de Moitron ne présente autant d'intérêt que cette antique commanderie. Nous avons rassemblé ici toutes les vieilles chroniques que nous avons pu recueillir sur ce lieu remarquable.
Cette commanderie avait d'abord appartenu aux chevaliers de l'ordre du Temple; c'était alors, dit-on, une simple templerie. Elle est assise sur la rive droite de la Sarthe, tout près du village de Guéliant.
La commanderie ou templerie du Guéliant remonte pour le moins à la fin du XIIe siècle, comme on le voit par plusieurs chartes qui nous sont parvenues. (Voir les Analyses de M. Bilard) Suite
TopRien dans la commune de Moitron ne présente autant d'intérêt que cette antique commanderie. Nous avons rassemblé ici toutes les vieilles chroniques que nous avons pu recueillir sur ce lieu remarquable.
Cette commanderie avait d'abord appartenu aux chevaliers de l'ordre du Temple; c'était alors, dit-on, une simple templerie. Elle est assise sur la rive droite de la Sarthe, tout près du village de Guéliant.
La commanderie ou templerie du Guéliant remonte pour le moins à la fin du XIIe siècle, comme on le voit par plusieurs chartes qui nous sont parvenues. (Voir les Analyses de M. Bilard) Suite
Les Maisons du Temple dans le Quercy
Dans
l'explosion de générosité qui poussa les seigneurs féodaux à faire de
riches dons aux Templiers, le Midi ne fut pas le moins enthousiaste ; en
1136, le Languedoc, en 1139 le Périgord, en 1158 le Rouergue virent
s'installer de puissantes Commanderies ; notre région eut d'ailleurs un
excellent stimulant en la personne de Bertrand de Blanquefort ou
Blancafort, qui, issu d'une grande famille de Guyenne occupa dès 1154 et
pendant 14 ans la Grande-Maîtrise.
Le Quercy eut donc ses établissements à son tour, et bien que la légende en place en des lieux où il n'y en eut jamais, des documents, malheureusement trop rares, permettent de fixer avec certitude la situation de quelques-uns. Suite
TopLe Quercy eut donc ses établissements à son tour, et bien que la légende en place en des lieux où il n'y en eut jamais, des documents, malheureusement trop rares, permettent de fixer avec certitude la situation de quelques-uns. Suite
Maison du Temple de Lyon
Voici
sur ce point un des meilleurs documents qui existent : c'est un livre
intitulé : la Fundation du monasteyre des Célestins de Lyon, depuis l'an
1407 jusques en l'an 1537, par frère Claude Berchier, dépositaire dudit
couvent. « Cet ouvrage a été récemment réédité et annoté par M. Georges
Guigue. »
Le premier chapitre seul nous intéressé, dans cette question du Temple à Lyon. Suite
TopLe premier chapitre seul nous intéressé, dans cette question du Temple à Lyon. Suite
Histoire des Templiers
Les
Templiers, ce nom seul soulève un des problèmes historiques les plus
intéressants, et longtemps des moins faciles à résoudre. Des légendes
accréditées, des procédés de justice sommaire, le passé lointain et
ténébreux ne sont pas faits pour projeter la lumière dans ces obscures
profondeurs des siècles écoulés. Nous serions heureux d'élucider cette
question, en analysant un bon et substantiel travail paru il y a
quelques années, auquel nous ajouterons nos notes personnelles. Suite
Top
Inventaire de la commanderie de La Neuville-au-Temple
Inventaires
de Maisons des Templiers de la Châtellenie de Vitry-sur-Marne, réunie
aux biens des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (1398)
On a déjà publié quelques inventaires du mobilier de commanderies du Temple ; il est à souhaiter que le nombre de ces documents se multiplie. C'est un moyen de se rendre compte d'un détail encore peu connu; je veux parler de l'organisation de ces établissements.
Il y avait des maisons qui étaient de véritables commanderies avec chapelle et habitation pour le templier qui y résidait; d'autres étaient des maisons rurales pour l'exploitation des terres, ce que, dans certains ordres religieux, on appelait des granges. Mais, sur l'administration même de ces maisons, sur ce que chacune d'elles devait à l'ordre, je ne sache pas que l'on ait encore rien dit de précis. Suite
TopOn a déjà publié quelques inventaires du mobilier de commanderies du Temple ; il est à souhaiter que le nombre de ces documents se multiplie. C'est un moyen de se rendre compte d'un détail encore peu connu; je veux parler de l'organisation de ces établissements.
Il y avait des maisons qui étaient de véritables commanderies avec chapelle et habitation pour le templier qui y résidait; d'autres étaient des maisons rurales pour l'exploitation des terres, ce que, dans certains ordres religieux, on appelait des granges. Mais, sur l'administration même de ces maisons, sur ce que chacune d'elles devait à l'ordre, je ne sache pas que l'on ait encore rien dit de précis. Suite
Les commanderies oubliées dans le département des Landes
En
1877, M. Bladé, dans un travail sur les Ordres religieux et militaires
en Gascogne paru dans le tome XVIIIe de la Revue de Gascogne et M. le
Baron de Cauna dans quelques notes complémentaires, nous faisaient
connaître un certain nombre de commanderies ayant appartenu dans les
siècles passés aux chevaliers du Temple, de Saint-Jean de Jérusalem et
de quelques autres Ordres religieux hospitaliers ou militaires, situées
dans le département des Landes.
Depuis cette époque, M. Antoine Du Bourg a publié son beau livre sur le Grand Prieuré de Toulouse, et il nous y a révélé beaucoup de documents qui apportent aux futurs historiens de notre contrée des matériaux précieux pour l'œuvre de reconstruction de nos annales.
Par la publication du Fouillé de 1749 et de quelques autres pièces tirées du Livre Rouge d'Aire, M. l'abbé Cazauran nous a fourni le moyen d'ajouter quelques noms à ceux que nous avaient déjà fait connaître ces savants. Suite
TopDepuis cette époque, M. Antoine Du Bourg a publié son beau livre sur le Grand Prieuré de Toulouse, et il nous y a révélé beaucoup de documents qui apportent aux futurs historiens de notre contrée des matériaux précieux pour l'œuvre de reconstruction de nos annales.
Par la publication du Fouillé de 1749 et de quelques autres pièces tirées du Livre Rouge d'Aire, M. l'abbé Cazauran nous a fourni le moyen d'ajouter quelques noms à ceux que nous avaient déjà fait connaître ces savants. Suite
Les Templiers de Provence et le Procès
Apres
la mort du Pape Benoît XI. le Saint Siege ayant vaqué environ un an, le
Roy de France Philippe le Bel, voyant que les Cardinaux ne se
pouvaient accorder pour l'élection d'un Pape, moyenna par adresse de
faire venir en la ville de Lyon, tant les Cardinaux qui étaient en
France, que ceux qui étoilent en Italie, et aux autres parties de la
Chrétienté, où il se porta lui-même avec Charles Comte de Valois son
frère, revenu d'Italie, et avec plusieurs autres grands Seigneurs de
France : et fit tant par ses persuasions, que les Cardinaux tombèrent
d'accord en l'élection de Bertrand d'Aguttis ou de Gotto, pour lors
absent, Français, Gascon de nation, Archevêque de Bordeaux, qui prit le
nom de Clément V, et vint incontinent à Lyon , pour y être reçue et
couronné en l'Eglise Saint Jean, l'an 1305. Cérémonie qui se fit en
grand trouble dans la même ville, et en danger de la personne du Pape.
Car comme une grande quantité de peuple, était monté sur une vieille
muraille, pour voir la magnificence de ce triomphe, le mur s'affaissa et
accabla dans les ruines Jean Duc de Bretagne, et quelques autres
Seigneurs, et grande multitude de peuple, blessa le Roy Philippe, et
secoua tellement le Saint Père qu'il fut abattu de son cheval, et
tombant à terre, il perdit un très-précieux escarboucle, qui étaie à sa
Tiare, apprécié à plus de vingt mille florins. Suite
Top
Quelques lieux Templiers dans les Hautes-Alpes
Le
régime féodal, qui s'organisa après l'expulsion des Sarrasins et après
la chute des trônes de Bourgogne et d'Arles, étendait ses réseaux dans
les Hautes-Alpes, lorsque l'ermite Pierre prêcha la première croisade.
Partout on vit les barons et chevaliers qui voulaient obtenir de la
gloire ou des indulgences, soit engager, soit vendre leurs biens ou
leurs droits, dont l'acquisition à vil prix favorisa l'établissement de
divers ordres religieux. D'ailleurs, le clergé ne laissa pas échapper
l'occasion de rentrer dans la possession des bénéfices dont Charles
Martel l'avait dépouillé, et d'en accroître le nombre et la valeur. Les
donations entre vifs ou par testament se multiplièrent de jour en jour
en faveur de l'Église. Quelques seigneurs ne se rendirent pas dans la
terre sainte, Hugues ou Hugon, comte de Gap, s'y refusa obstinément. Le
pape Urbain II lança sur lui les foudres de l'excommunication et écrivit
à l'évêque de délier ses sujets du serment de fidélité. Le comte de
Forcalquier profita de cette sentence pour se saisir, en 1095, avec
l'agrément du pontife, de la totalité du titre et du domaine de Hugues,
et il réunit le Gapençais à l'Embrunais dont il était possesseur : il
avait déjà la partie entre la Durance, l'Isère et les Alpes.
J'ai fait un grand nombre de recherches pour me procurer l'état des propriétés que les Templiers possédaient dans les Hautes-Alpes : je n'ai pu obtenir que les indications disséminées dans cet ouvrage. Suite
TopJ'ai fait un grand nombre de recherches pour me procurer l'état des propriétés que les Templiers possédaient dans les Hautes-Alpes : je n'ai pu obtenir que les indications disséminées dans cet ouvrage. Suite
Etablissements des Templiers dans le diocèse d'Elne
Les
Templiers vinrent de Catalogne en Roussillon : une première charte, du 5
des nones d'octobre 1132, nous fait connaître une donation faite à leur
ordre par le seigneur de Banyuls-del-Aspre, et un autre document de
l'année 1138 nous apprend que, dès ce moment, la grande commanderie du
Roussillon, le Mas-Deu, existait ; cette dernière pièce est la donation
faite aux Templiers par Guillaume de Villamolaça et Orgollosa, sa femme,
de la dime qu'ils percevaient « in ipso campo in quo est jam
oedificatus et constructus mansos supra dictae militiae hierosolomitanae
qui appellatur à militibus mansio Dei. » Les aumônes affluaient déjà
depuis plusieurs années : en août 1133, dame Azalaïdis avait donné
l'alleu de Cira à Villamolaça, et c'est sur cet alleu que fut construite
la commanderie ; en même temps l'Ordre héritait de biens à Nille et à
Palau-del-Vidre ; Bernard Bérenger, vicomte de Terrasiis, cédait ses
biens de Premane dans le Fenouillet (1136), et l'alleu de Saint-Cernau,
en 1137, pour être enseveli au Mas-Deu. Suite
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Suppression de l'Ordre du Temple en Roussillon
Dès
la fin du XIIIe siècle, de graves accusations, de tristes
pressentiments s'élevaient contre l'ordre du Temple, et si personne ne
pouvait encore avoir l'idée de la suppression violente de la noble
milice, du moins pouvait-on entrevoir le jour où, n'ayant plus rien à
défendre au pays d'Outre-mer, elle ne serait plus qu'une institution
inutile et peut-être funeste, sans but et sans appui. Un fait surtout
frappait l'opinion publique : c'était l'insuccès général des croisades,
la perte successive des possessions d'Orient et les calamités qui
avaient ruiné la dominatior des chrétiens. Cet insuccès d'une cause que
l'on considérait comme celle de Dieu même, et que Dieu semblait
condamner, était attribué par bien des gens à l'ordre religieux et
militaire du Temple qui s'en était constitué, pour ainsi dire, le
défenseur officiel. Les accusations redoublèrent de force à la chute de
Saint-Jean d'Acre (1291), le dernier boulevard de la domination
chrétienne en Palestine, et c'était un soldat du Temple, un vieillard
d'origine aragonaise, qui s'écriait à la vue de ces désastres multipliés
: « Je suis entré fort tard dans l'Ordre, mais peut-être pour mon
malheur y suis-je encore venu trop tôt, car l'Ordre ne peut pas durer
longtemps : au lieu de s'attacher, comme il le devrait, à combattre les
infidèles, il ne songe qu'à satisfaire sa cupidité et son orgueil ; tous
les moyens lui sont bons pour acquérir des richesses. » Suite
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Les traditions populaires concernant Le Temple et L'Hôpital en Bretagne
Notons
tout d'abord que nous ne relaterons dans cet épilogue aucune des
traditions signalées précédemment dans le corps de l'ouvrage ; nous n'y
nommerons aussi aucune chapelle, aucun village, aucun bien de Templiers
ou d'Hospitaliers déjà mentionnés. L'épilogue présent est une véritable
addition faite à ce que nous avons antérieurement écrit. Cet épilogue a
pour but de faire connaître ce qui a échappé à nos premières
investigations, et aussi les traditions et les localités que nous
n'avons pu mentionner parce que, tout en les connaissant, nous ne savons
pas à quelle commanderie elles doivent se rattacher.
Par suite de cette ignorance, nous ne grouperons point ici par commanderies les nouveaux biens des Templiers et des Hospitaliers que la tradition va nous faire connaître ; nous les signalerons en parcourant successivement les cinq départements de Bretagne, qui correspondent à peu près aux grandes commanderies de la Feuillée (Finistère), Carentoir (Morbihan), Pont-Melvez et Quessoy (Côtes-du-Nord), La Guerche (Ille-et-Vilaine), Nantes, Les Biais, Clisson (Loire-Inférieure). Dans chaque département nous suivrons l'ordre des arrondissements. Suite
TopPar suite de cette ignorance, nous ne grouperons point ici par commanderies les nouveaux biens des Templiers et des Hospitaliers que la tradition va nous faire connaître ; nous les signalerons en parcourant successivement les cinq départements de Bretagne, qui correspondent à peu près aux grandes commanderies de la Feuillée (Finistère), Carentoir (Morbihan), Pont-Melvez et Quessoy (Côtes-du-Nord), La Guerche (Ille-et-Vilaine), Nantes, Les Biais, Clisson (Loire-Inférieure). Dans chaque département nous suivrons l'ordre des arrondissements. Suite
Commanderie Hospitalière de Salau en Ariège 09
Je
mets en ligne la commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Salau,
une commanderie oubliée dans l’Ariège. Je la place ces textes dans les
études car les recherches effectuées sont très importantes tant du point
de vue linguistique (mélange de langue française, castillane et
catalane de par sa position frontalière) que du point de vue
géographique (sur des cartes au 100 000 e du Ministère de l’Intérieur et
des Armées).
Ces recherches sont le résultat de constatations et de travaux effectués par des archivistes, des documentalistes, des linguistes. Suite
TopCes recherches sont le résultat de constatations et de travaux effectués par des archivistes, des documentalistes, des linguistes. Suite
Protection apostolique des métairies des Templiers
J'ai
trouvé dans un bulletin de La Revue du Comminges « Pyrénées Centrales »
un acte ou plutôt une bulle du pape Alexandre III qui a été écrite au
sujet de la protection des Métairies des Templiers dans le diocèse de
Comminges, elle date de l'année 1170.
Le texte est en latin, il présente un intérêt historique que je pense très intéressant vu sa date. Suite
TopLe texte est en latin, il présente un intérêt historique que je pense très intéressant vu sa date. Suite
Généaligie des Grands-Maîtres de l'Ordre du Temple
Deux
faits, dans l'histoire moderne, intéressent au plus haut degré l'Église
et tout le monde chrétien : ce sont la destruction des Templiers et
l'abolition des Jésuites. Les deux plus puissants Ordres du catholicisme
furent dépouillés en peu de temps de leurs privilèges. Des auteurs,
contemporains de la chute du Temple, déclarent qu'ils ne pourraient y
croire s'ils n'en eussent été témoins; et nous-mêmes avons traité de
fable la ruine de l'Ordre de Jésus jusqu'au jour où nous en avons reçu
les preuves. Suite
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Les commanderies du département de la Vienne
M.
Lavrard Président de l'Association Guillaume de Sonnac, ainsi que les
membres, ont préparés cette études pour le Colloque Templiers et
Hospitaliers de la Vienne du 18 octobre 2008 en la chapelle de
Commanderie d'Auzon.
La plupart des commanderies rurales d'occident étaient de vastes exploitations agricoles issues des nombreux dons terriens faits aux ordres pour poursuivre leur vocation. C'était donc avant tout des établissements de rapport destinés à alimenter les frères d'Orient. Accessoirement elles assuraient les services attendus des ordres, hospitaliers pour les uns et accueil ou protection des pèlerins pour les autres. Souvent, une commanderie avec ses nombreux serviteurs et leur famille faisait vivre un village comme c'est le cas pour le village d'Auzon. D'autres commanderies très différentes étaient installées dans les grandes villes et assuraient d'autres services comme la collecte et l'expédition en Orient des bénéfices des établissements ruraux, la gestion de l'ordre et même des activités liées à l'argent. Suite
TopLa plupart des commanderies rurales d'occident étaient de vastes exploitations agricoles issues des nombreux dons terriens faits aux ordres pour poursuivre leur vocation. C'était donc avant tout des établissements de rapport destinés à alimenter les frères d'Orient. Accessoirement elles assuraient les services attendus des ordres, hospitaliers pour les uns et accueil ou protection des pèlerins pour les autres. Souvent, une commanderie avec ses nombreux serviteurs et leur famille faisait vivre un village comme c'est le cas pour le village d'Auzon. D'autres commanderies très différentes étaient installées dans les grandes villes et assuraient d'autres services comme la collecte et l'expédition en Orient des bénéfices des établissements ruraux, la gestion de l'ordre et même des activités liées à l'argent. Suite
Etudes sur les Accusateurs des Templiers
L'arrestation
des Templiers, malgré toutes les recherches dont elle a été l'objet,
reste encore aujourd'hui entourée de mystère. Les faits ont été
diversement racontés et vraisemblablement défigurés par des écrivains
mal renseignés ou par des narrateurs intéressés à les dénaturer.
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Templiers et Hospitaliers en 1333 Rhône et Bourgogne
Etat
des possessions des Templiers et des Hospitaliers en Mâconnais,
Charollais, Lyonnais, Forez et partie de la Bourgogne, d'après une
enquête de 1333, par Anatole de Charmasse, correspondant de la Société
des antiquaires de France.
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Une commanderie templière et sa chapelle en Avignon
Méconnue
du grand public car complètement masquée par des bâtiments du XIXe
siècle, la chapelle des templiers d'Avignon a jusqu'ici également très
peu attiré l'attention des historiens d'art. Cet édifice est pourtant
d'un intérêt certain pour l'histoire de l'architecture gothique en
Provence, d'une part parce qu'il présente une architecture déjà aboutie
d'inspiration septentrionale, qui paraît novatrice et assez isolée dans
une région où les témoins conservés d'architecture religieuse du XIIIe
siècle sont assez rares, d'autre part parce que son édification apparaît
datée avec précision par les sources entre 1273 et 1281. Cette datation
en fait le seul témoin important d'une architecture gothique à Avignon
antérieure à l'arrivée des papes et pourrait même lui donner la place
enviée de premier édifice de ce style en Provence, avec l'église de
Saint-Jean-de-Malte à Aix. Cette chapelle était attenante à une
commanderie dont les bâtiments, totalement détruits au XIXe siècle,
n'ont laissé d'autres traces que textuelles et il pouvait paraître
intéressant d'essayer de les ressusciter dans la limite des sources
conservées.
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Godefroy de Bouillon, était-il de Boulogne ou de Bazy-Thy ?
Ce
rapport à été rédigé au XIXe siècle, par d'éminents historiens. Loin de
moi l'idée de faire une quelconque polémique stérile sur "il est né
ici, il est donc ceci". Mais, j'ai trouvé intéressant de lire ce débat
qui fit longuement réfléchir ces grands historiens.
Alors, je vous laisse juge d'en conclure ce que vous en voudrez, bien sûr, vous aussi, ne devrez entamée aucune polémique.
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TopAlors, je vous laisse juge d'en conclure ce que vous en voudrez, bien sûr, vous aussi, ne devrez entamée aucune polémique.
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Commanderie de la Neuville-au-Temple-lez-Châlons
En
Champagne, berceau de l'ordre du Temple en France, les seules
références sont les monographies sur Chevru en Brie champenoise et
Avalleur dans l'Aube ; les études historiques, elles-mêmes, sont
anciennes. L'étude des implantations des ordres militaires dans cette
région est d'autant plus urgente que les traces en sont de plus en plus
ténues.
La commanderie de la Neuville-au-Temple-lez-Châlons qui passe pour avoir été la plus importante maison du Temple et de l'Hôpital en Champagne ne se manifeste plus que dans les noms des trois villages qui l'environnaient :
Dampierre-au-Temple, Saint-Étienne-au-Temple, et Saint-Hilaire-au-Temple.
Elle est également considérée comme l'une des plus anciennes fondations, voire comme la première, de l'ordre en France. Ces particularités conduisent à s'interroger sur l'importance du temporel d'un tel domaine et sur son insertion dans la région.
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TopLa commanderie de la Neuville-au-Temple-lez-Châlons qui passe pour avoir été la plus importante maison du Temple et de l'Hôpital en Champagne ne se manifeste plus que dans les noms des trois villages qui l'environnaient :
Dampierre-au-Temple, Saint-Étienne-au-Temple, et Saint-Hilaire-au-Temple.
Elle est également considérée comme l'une des plus anciennes fondations, voire comme la première, de l'ordre en France. Ces particularités conduisent à s'interroger sur l'importance du temporel d'un tel domaine et sur son insertion dans la région.
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Les Templiers à Saint-Paul-Trois-Châteaux
En
1317, les Hospitaliers, cédant au Pape les biens des Templiers dont ils
avaient le séquestre, dans la région du haut Comtat, mentionnent une
petite maison, "domunculam", au-dessous de Saint-Paul, avec chapelle,
bâtiments d'habitation, etc. ainsi que les biens qu'ils possédaient à
Pierrelatte et Lapalud.
Que savons-nous de cette maison et de ces biens ?
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TopQue savons-nous de cette maison et de ces biens ?
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Le Supplice des Templiers
Une étude de L. Michelant sur le Supplice des Templiers
L'Europe fut frappée d'un étonnement profond et, pour ainsi dire, d'une sorte de terreur quand elle apprit que, le même jour, le 13 octobre 1307, et presque à la même heure, les chevaliers du Temple venaient d'être arrêtés dans toute l'étendue du royaume de France, d'après un ordre envoyé à l'avance aux commandants des provinces par Philippe-le-Bel.
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TopL'Europe fut frappée d'un étonnement profond et, pour ainsi dire, d'une sorte de terreur quand elle apprit que, le même jour, le 13 octobre 1307, et presque à la même heure, les chevaliers du Temple venaient d'être arrêtés dans toute l'étendue du royaume de France, d'après un ordre envoyé à l'avance aux commandants des provinces par Philippe-le-Bel.
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Squin de Florian
Une étude de M. Piton sur Squin de Florian
L'arrestation des Templiers, malgré toutes les recherches dont elle a été l'objet, reste encore aujourd'hui entourée de mystère. Les faits ont été diversement racontés et vraisemblablement défigurés par des écrivains mal renseignés ou par des narrateurs intéressés à les dénaturer.
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TopL'arrestation des Templiers, malgré toutes les recherches dont elle a été l'objet, reste encore aujourd'hui entourée de mystère. Les faits ont été diversement racontés et vraisemblablement défigurés par des écrivains mal renseignés ou par des narrateurs intéressés à les dénaturer.
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La suppression des Templiers
Une étude de J. Delaville le Roulx sur la suppression de l'Ordre du Temple.
Le mystère qui entoure la suppression de l'ordre du Temple, et la tragédie sanglante qui la consomma en France, ont laissé, après bientôt six siècles, dans l'imagination populaire, des souvenirs si vivaces, une curiosité si inquiète, que tout nouvel essai de dissiper les ténèbres dont la chute des Templiers est enveloppée, est, assuré de recueillir, dans le monde de l'érudition comme auprès du grand public, l'accueil le plus sympathique et le plus encourageant.
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TopLe mystère qui entoure la suppression de l'ordre du Temple, et la tragédie sanglante qui la consomma en France, ont laissé, après bientôt six siècles, dans l'imagination populaire, des souvenirs si vivaces, une curiosité si inquiète, que tout nouvel essai de dissiper les ténèbres dont la chute des Templiers est enveloppée, est, assuré de recueillir, dans le monde de l'érudition comme auprès du grand public, l'accueil le plus sympathique et le plus encourageant.
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La chapelle du Creac'h
Notice sur quelques monuments de l'Ordre du Temple dans le département des Côtes d'Armor
Depuis mes précédentes publications, j'ai retrouvé encore d'autres monuments érigés par les chevaliers du Temple. J'ai pensé qu'il importait de les faire connaître. L'antiquaire ne saurait trop se hâter aujourd'hui de publier la description des objets qu'il découvre; car les spéculations des industriels, les marteaux de la bande noire les font disparaître avec une rapidité déplorable. Leur activité destructive est telle que je puis assurer que plus de la moitié des monuments que j'ai vus et décrits depuis vingt ans dans mes ouvrages sur les trois départements du Morbihan, du Finistère et des Côtes d'Armor, sont actuellement totalement effacés du sol, et que désormais on n'en retrouvera de descriptions que dans mes écrits, et des dessins que dans mes seuls portefeuilles.
J'ai déjà fait connaître plusieurs de ces monuments dans les ouvrages que j'ai publiés sur l'archéologie de cette province si intéressante par ses antiquités. La chapelle du Creac'h.
Suite
TopDepuis mes précédentes publications, j'ai retrouvé encore d'autres monuments érigés par les chevaliers du Temple. J'ai pensé qu'il importait de les faire connaître. L'antiquaire ne saurait trop se hâter aujourd'hui de publier la description des objets qu'il découvre; car les spéculations des industriels, les marteaux de la bande noire les font disparaître avec une rapidité déplorable. Leur activité destructive est telle que je puis assurer que plus de la moitié des monuments que j'ai vus et décrits depuis vingt ans dans mes ouvrages sur les trois départements du Morbihan, du Finistère et des Côtes d'Armor, sont actuellement totalement effacés du sol, et que désormais on n'en retrouvera de descriptions que dans mes écrits, et des dessins que dans mes seuls portefeuilles.
J'ai déjà fait connaître plusieurs de ces monuments dans les ouvrages que j'ai publiés sur l'archéologie de cette province si intéressante par ses antiquités. La chapelle du Creac'h.
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L'Eglise templière de Brelevennez
Notice sur quelques monuments de l'Ordre du Temple dans le département des Côtes d'Armor
La Bretagne était avec la Bourgogne celle des anciennes provinces de France où les chevaliers du Temple avaient le plus de possessions. Ils les devaient, principalement à l'affection particulière que portait a leur ordre le duc Conan III, qui les combla de donations et de bienfaits. Le duc Pierre de Dreux, quoiqu'il eût d'abord été leur ennemi, changea de sentiment à leur égard dans les dernières années de son règne et leur donna aussi des preuves de sa munificence.
Tout ce qui est relatif à l'histoire de l'Ordre du Temple, de cet ordre si justement célèbre par sa gloire et ses malheurs, doit fortement intéresser les personnes qui se livrent à des études historiques relatives à notre patrie. Aussi, dans mes actives investigations de l'ancienne province de Bretagne, je me suis attaché d'une manière toute spéciale à recueillir tous les souvenirs, à examiner tous les monuments qui pouvaient concerner plus ou moins directement l'histoire des chevaliers du Temple.
J'ai déjà fait connaître plusieurs de ces monuments dans les ouvrages que j'ai publiés sur l'archéologie de cette province si intéressante par ses antiquités. L'église de Brelevennez.
Suite
TopLa Bretagne était avec la Bourgogne celle des anciennes provinces de France où les chevaliers du Temple avaient le plus de possessions. Ils les devaient, principalement à l'affection particulière que portait a leur ordre le duc Conan III, qui les combla de donations et de bienfaits. Le duc Pierre de Dreux, quoiqu'il eût d'abord été leur ennemi, changea de sentiment à leur égard dans les dernières années de son règne et leur donna aussi des preuves de sa munificence.
Tout ce qui est relatif à l'histoire de l'Ordre du Temple, de cet ordre si justement célèbre par sa gloire et ses malheurs, doit fortement intéresser les personnes qui se livrent à des études historiques relatives à notre patrie. Aussi, dans mes actives investigations de l'ancienne province de Bretagne, je me suis attaché d'une manière toute spéciale à recueillir tous les souvenirs, à examiner tous les monuments qui pouvaient concerner plus ou moins directement l'histoire des chevaliers du Temple.
J'ai déjà fait connaître plusieurs de ces monuments dans les ouvrages que j'ai publiés sur l'archéologie de cette province si intéressante par ses antiquités. L'église de Brelevennez.
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Les possessions de l'Ordre du Temple en Orient
Une
nouvelle étude réalisée par M. Trudon des Ormes sur les possessions de
l'Ordre du Temple en Orient d'après les actes du Procès.
Cette liste n'est qu'une infime partie des possessions templières en Orient, Palestine, Syrie, Chypre, elle est dressée sur les témoignages des Templiers interrogés durant le procès
Les Templiers avaient donc possédé des maisons fortifiées sur tout le littoral depuis la petite Arménie jusqu'à l'Egypte, en passant par Antioche, Tripoli et le royaume de Jérusalem.
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TopCette liste n'est qu'une infime partie des possessions templières en Orient, Palestine, Syrie, Chypre, elle est dressée sur les témoignages des Templiers interrogés durant le procès
Les Templiers avaient donc possédé des maisons fortifiées sur tout le littoral depuis la petite Arménie jusqu'à l'Egypte, en passant par Antioche, Tripoli et le royaume de Jérusalem.
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Les Grands Dignitaires de l'Ordre du Temple
Une
nouvelle étude sur les grands dignitaires de l'Ordre du Temple à
travers le procès. Cette étude fut réalisée en 1897 par M. Trudon des
Ormes pour la revue de l'Orient Latin.
On y parle bien évidement des quatre dignitaires de l'Ordre menés sur le parvis de Notre-Dame devant la commission pontificale : Jacques de Molay le grand maître ; Hugues de Pairaud ou Paraud, visiteur de France ; Godefroy de Goneville, précepteur d'Aquitaine et du Poitou ; et Gui, frère du dauphin d'Auvergne, précepteur de Normandie.
Et des protestations de Jacques de Molay et de Gui Dauphin précepteur de Normandie sur les soi-disant aveux qu'ils auraient fait.
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TopOn y parle bien évidement des quatre dignitaires de l'Ordre menés sur le parvis de Notre-Dame devant la commission pontificale : Jacques de Molay le grand maître ; Hugues de Pairaud ou Paraud, visiteur de France ; Godefroy de Goneville, précepteur d'Aquitaine et du Poitou ; et Gui, frère du dauphin d'Auvergne, précepteur de Normandie.
Et des protestations de Jacques de Molay et de Gui Dauphin précepteur de Normandie sur les soi-disant aveux qu'ils auraient fait.
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Appelés d'abord Seigneurs de la Terre au Delà du Jourdain
Une
étude du comte Louis de Mas Latrie, concernant les Etats Latins
d'Orient et plus particulièrement, les terres de l'Oultre Jourdain et
de ses différents seigneurs depuis Baudouin Ier, jusqu'à la perte de la
Terre Sainte.
Nous trouvons Philippe de Milly seigneur de Naplouse, qui en 1161, céda sa seigneurie au roi Baudouin Ier en échange des terres de l'Oultre Jourdain. Il y fut seigneur quelques années, ensuite, il entra dans l'Ordre du Temple.
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TopNous trouvons Philippe de Milly seigneur de Naplouse, qui en 1161, céda sa seigneurie au roi Baudouin Ier en échange des terres de l'Oultre Jourdain. Il y fut seigneur quelques années, ensuite, il entra dans l'Ordre du Temple.
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Les Templiers et la Police des Foires et Marchés dans la Bretagne Médiévale
Institution
d'origine féodale, la chevauchée semble avoir été assez commune en
Bretagne. Forme particulière du service d'ost, cette pratique qui avait
pour but d'assurer à l'intérieur du fief, la police des foires et
marchés, devait survivre dans notre province jusqu'à une époque assez
tardive.
On sait toutefois peu de choses des origines de cette coutume dont il est fait fréquemment mention dans les aveux du XVIe siècle. Tout porte à croire qu'elle naquit en Haute-Bretagne, à la fin du XIIe siècle, de la nécessité d'assurer aide et protection aux marchands contre les incursions normandes fréquentes à cette époque dans le nord-est de notre province. Suite
TopOn sait toutefois peu de choses des origines de cette coutume dont il est fait fréquemment mention dans les aveux du XVIe siècle. Tout porte à croire qu'elle naquit en Haute-Bretagne, à la fin du XIIe siècle, de la nécessité d'assurer aide et protection aux marchands contre les incursions normandes fréquentes à cette époque dans le nord-est de notre province. Suite
A la recherche de la grange templière de Gals en Haut-Rouergue
La
grange de Gals était l'une des deux plus grosses exploitations
agricoles du secteur. Elle contribuait en très grande partie à
l'approvisionnement de la nourriture des sites Templiers sur le plateau
du Larzac.
Cette grange était immense et d'une très ancienne construction, elle n'a pas été entretenue par les Hospitaliers de Saint-Jean, qui l'ont reçu dans l'héritage des biens Templiers. Le mauvais état, les guerres successives ont eut raison de cette antique bâtisse.
Les Hospitaliers de Saint-Jean ont dut remplacer cette grange par une nouvelle construction et ce toujours sur les anciens biens Templiers de Vila (village).
En 1430, ils fortifièrent le mas Vila (de nos jours Viala du Pas de Jaux), désormais érigé en grange. Puis, ils construisirent une église et un logis pour le commandeur Hospitalier qui s'occupait des terres agricoles du Temple de Sainte-Eulalie.
Sur les anciennes terres templières, il y avait de multiples exploitations agricoles, les Hospitaliers, en construisant cette église à Vila, y fixèrent les populations.
Suite
TopCette grange était immense et d'une très ancienne construction, elle n'a pas été entretenue par les Hospitaliers de Saint-Jean, qui l'ont reçu dans l'héritage des biens Templiers. Le mauvais état, les guerres successives ont eut raison de cette antique bâtisse.
Les Hospitaliers de Saint-Jean ont dut remplacer cette grange par une nouvelle construction et ce toujours sur les anciens biens Templiers de Vila (village).
En 1430, ils fortifièrent le mas Vila (de nos jours Viala du Pas de Jaux), désormais érigé en grange. Puis, ils construisirent une église et un logis pour le commandeur Hospitalier qui s'occupait des terres agricoles du Temple de Sainte-Eulalie.
Sur les anciennes terres templières, il y avait de multiples exploitations agricoles, les Hospitaliers, en construisant cette église à Vila, y fixèrent les populations.
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Les Maisons du Temple en Provence Alpes-Côte-d'Azure
Il
est très difficile de dresser l'inventaire des "Domus Templi" Maisons
du Temple, dans l'ancienne région de Provence, de nos jours Provence
Alpes Côte d'Azure.
Nous avons bien le travail de M. Durbec effectué en 1938 sur les Maisons et possessions du Temple dans les diocèses d'Antibes-Grasse, Nice, Vence et Glandèves, M. J.A Durbec fait un sort sévère aux biens des Templiers. Il faut dire qu'il a fait abstraction d'une très importante partie des biens réels appartenant aux Templiers (peut être les témoignages lui semblait-il trop incohérents), c'est-à-dire que les différentes recherches archéologiques effectuées par d'autres auteurs historiens, les vestiges décrits et relevés sur le terrain ne l'ont pas convaincu et surtout n'ont trouvé aucune grâce à ses yeux. Bref, entre les "attributions impossibles" des ruines archéologiques, les vestiges "discutables" et les "cas incertains", il ne restait à peu près rien à attribuer aux Templiers.
Suite
TopNous avons bien le travail de M. Durbec effectué en 1938 sur les Maisons et possessions du Temple dans les diocèses d'Antibes-Grasse, Nice, Vence et Glandèves, M. J.A Durbec fait un sort sévère aux biens des Templiers. Il faut dire qu'il a fait abstraction d'une très importante partie des biens réels appartenant aux Templiers (peut être les témoignages lui semblait-il trop incohérents), c'est-à-dire que les différentes recherches archéologiques effectuées par d'autres auteurs historiens, les vestiges décrits et relevés sur le terrain ne l'ont pas convaincu et surtout n'ont trouvé aucune grâce à ses yeux. Bref, entre les "attributions impossibles" des ruines archéologiques, les vestiges "discutables" et les "cas incertains", il ne restait à peu près rien à attribuer aux Templiers.
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Etudes Templières
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