Sources les commanderies des templiers de France et de Belgique. | 185 | Archimbaud-le-Blanc (vers 1137) | (1e Croisade) |
Vers l'année 1137, à la veille de son départ pour Jérusalem, il donna et céda à Humbert de Beaujeu tout ce qu'il possédait en deçà de la Loire, soit dans la plaine, soit dans la montagne, en bois, forêts, eaux, serfs ou serves, au cas où il mourrait sans enfants légitimes. Et comme Archimbaud avait besoin de grandes ressources pour faire son voyage, Humbert lui prêta 5,100 sous, monnaie de Cluny, sur sa terre de Chevagny et ses dépendances, et 3,000 sous, monnaie de Cluny, et 500 sous de la forte monnaie de Lyon sur sa terre de Châteauneuf et ses dépendances. Humbert ajouta encore à ces sommes celle de 600 sous de la même monnaie forte de Lyon et trois marcs d'argent, en stipulant qu'Archimbaud seul ou son fils légitime, pourraient dégager les terres remises ainsi en garantie, lesquelles devaient appartenir au prêteur, au cas de prédécès d'Arcliimbaud. Cet acte d'emprunt fut dressé en présence de Guichard et Hugues de Marzé frères, Hugues de Vaux, Eudes de Marchampt, Humbert d'Andillé, Hugues de Vernay, Arnoul de Fougères et de plusieurs autres représentants des principales familles chevaleresques du Beaujolais. Mais les éventualités prévues par la charte d'engagement ne se réalisèrent point. Archimbaud laissa un fils nommé Etienne, avec lequel il avait fondé l'hôpital d'Aigueperse et qui figure, comme témoin, dans un acte de cession de la moitié du château de Riottier à Guichard de Beaujeu par son oncle Artaud-le-Blanc, deuxième du nom, vers l'année 1140. Aussi Aubret constate-t-il que les terres engagées par Archimbaud ne demeurèrent point en la possession du sire de Beaujeu. (Aubret, I, 324. - Aug. Bernard, Vicomtes de Lyon et de Mâcon, 40. - Revue forézienne, 1, 167. - Louvet, 4e partie, chapitre 7. - La Roche Lacarelle, Histoire du Beaujolais, I, 76) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
117 | Arnoul II, baron d'Ardres | (1e Croisade) |
174 | Artaud d'Apchon (1102) | (1e Croisade) |
Montrond, en Forez, qui en prirent le nom et les armes. D... à une fasce accompagnée de deux jumelles en chef et de trois en pointe, blason non créé. Ses descendants, sous leur nouveau nom d'Apchon, jouèrent un grand rôle dans l'histoire du Forez, et surtout dans les guerres de religion de la fin du XVIe siècle. Ils donnèrent leur nom au village de Saint-André-d'Apchon, qui faisait partie de leurs seigneuries. Ils possédaient outre, dans le Forez, Montrond, Rochetaillée, Veauche, Chenereilles, Chambost-Longessaigne et Souternon. Cette famille s'est éteinte après la Révolution, dans les marquis de Biencourt. (Roger, 107. - Galeries de Versailles, I, 318, 322. - Annuaire de la Société de l'Histoire de France, 1845, 131. - Art de vérifier les dates) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
145 | Artaud de Chastellux | (1e Croisade) |
Sources : Annuaire du Conseil Héraldique de France. Paris 1888 Artaud de Chastellux 1147. Sur le point de partir pour la croisade, il fit une donation dont le titre original existe encore dans les archives de la maison de Chastellux. Cette maison dont une branche est aujourd'hui ducale de Rauzan, porte d'azur, à la bande d'or, accompagnée de sept billettes du même, posées droites, six dans la direction de la bande, et une à l'angle sénestre supérieur. Sources : Dictionnaire de numismatique et de silographie religieuses. Publié par M. L'Abbé Migne. Paris 1852. Donation par Anséric de Montréal à l'abbaye de Reigny, en partant pour la Croisade. (1147) Per testimonium hujus carte notum fieri volumus presentibus et futuris quod Ansericus de Monteregali dedit nobis omnes usus quos aesentias vocamus, cum enim idem Ansericus cum Ludovico rege Francorum, multisque aliis, pergeret Jerosolimam tam terram suam omnes aesantias, sicut concesserat pater ejus Hugo et mater ejus Aluisa, tam pascuorum quam aquarum atque silvarum ad alendos porcos sive alios greges, tam glandiferis temporibus quam sterilibus. Anno ab Incarnatione Domini M. CXL. VII., epacta XVII., concurrente n., indictione XVII.. Hujus rei testes sunt : Bernardus archipresbiter Autisiodorensis; Euvradus, archipresbiter Avalonensis; Hermanus de Avalone; Wildricus de Avalone; Milo de Nuceriis; Seguinus de Cruz; Hugo de Turre; Hugo de Semur; Hugo Lupus; Bernardus de Insula, (Archives de l'Yonne, fonds Reigny ; liasse 1, s.-l. 1; Carlulaire de l'Yonne, 1. 429) Sources : Histoire généalogique de la maison de Chastellux, avec pièces justificatives, par le Comte Henri-Paul-César de Chastellux. Auxerre 1869 |
98 | Astanove VII comte de Fézensac | (1e Croisade) |
202 | Seigneurs de Barasc | (1e Croisade) |
Barons de Béduer, Montbrun, Cabrerets; seigneurs de Carayac, Capdenac, Ampare, Marcillac, Goudou, Corn, Gréalou, Lissac, le Poujoulat; co-seigneurs de Saint-Pierre-Toirac, Cajarc, Camboulit, Bélaye, Puy-L'Evêque, Luzech, Montpezat, Subéjol, (Pardines) Dont Géraud de Barasc (Géraud IV selon La Croix et V selon Vidal), évêque de Cahors de 1236 à 1248. Armoiries : Coupé au I d'azur, au lion léopardé d'argent ; au 2, d'or, à la vache passante de gueules, colletée et clarinée d'azur. - (Image http://www.vivies.com/) (Versailles : salle des croisades. - Archives du Lot : folio 318) Sources : Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, tome 27. Editeur : Imprimerie A. Laytou. Cahors 1902 Seigneurs de Barasc Les Barasc apparaissent dans l'histoire du Quercy dès la fin du XIe siècle, avec Déodat, seigneur de Béduer (le château de Béduer est attesté dès la moitié du XIe siècle), à qui a été donnée, à moins qu'il ne l'ait prise, l'avouerie de l'abbaye de Marcilhac. Ce même Déodat, ainsi que de nombreux seigneurs quercynois, accompagne Bertrand, comte de Toulouse, à la croisade de 1109. Sources : François Petitjean, Histoire du Quercy nº 90, octobre-décembre 1997 |
161 | Baudoin Chauderon (1096) | (1e Croisade) |
D'or, au chef de sable. Il périt, frappé d'une pierre, au premier assaut qui fut livré par les croisés au siège de Nicée, la veille du jour où mourut Guillaume, comte de Forez. D'après de La Mure il appartenait à une famille originaire du Berry, que nous trouvons possessionnée, plus tard, dans le Nivernais et le Bourbonnais, mais qui était déjà représentée dans le Forez, par Arnoul Chauderon, dès l'année 1092. Les Chauderon ont possédé, dans cette dernière province, les fiefs et seigneuries de Piney, Estaing, Donzy, Saint-Marcel et une partie des villes de Feurs et de Roanne. Cette dernière seigneurie fut apportée en dot par Isabelle de Roanne, dernière héritière des seigneurs de Roannais, à son mari, Arnulphe Chauderon, seigneur de la Ferté, en Nivernais, en 1266. (Guillaume de Tyr, I, 134. - Chanson d'Antioche, chant II, passim. - De La Mure, Histoire des ducs de Bourbon, I, 108 et 110. - Peyré, Histoire de la première Croisade, I, 307. - Roger, La Noblesse de France aux Croisades, 172) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
3 | Baudouin Ier roi de Jérusalem | (1e Croisade) |
Fils du comte Eustache de Boulogne et frère de Godefroi IV de Boulogne dit Godefroi de Bouillon, Baudouin Ier prit part à la première Croisade mais abandonna les autres croisés avant le siège d'Antioche pour aller à Edesse (actuellement Orfa), au-delà de l'Euphrate, où il s'assura, par ruse et par trahison, de la succession d'un prince arménien (mars 1098). A la mort de Godefroi de Bouillon, les barons appelèrent son frère, et celui-ci n'eut aucune peine à s'imposer comme roi, malgré les réticences du clergé. Baudouin Ier fut sacré à Bethléem, le 25 décembre 1100. Souverain à la personnalité puissante, volontiers fourbe et violent, mais intelligent et courageux, Baudouin Ier fut le véritable créateur de la royauté franque à Jérusalem et l'unificateur du royaume latin. Il élargit la base territoriale de son autorité, en s'assurant notamment la subordination du prince d'Antioche. Il dota le royaume d'institutions qui en assurèrent la cohésion pendant près d'un siècle. Mettant fin à la résistance armée de bandes arabes, faisant passer des ports importants comme Césarée, Acre, Beyrouth et Sidon sous la domination des Francs, il accrut notablement le territoire conquis lors de la première Croisade. Une légèreté de moeurs, qu'il ne cherchait pas à cacher, lui valut l'hostilité du clergé, déjà dépité d'avoir dû consentir à la fondation du royaume. Une rocambolesque affaire de bigamie fit que le premier roi de Jérusalem mourut excommunié. Sources : Auteur Charles Gavard - Galeries historiques de Versailles. Armoiries des salles des Croisades - Paris Gavard (avant 1847). Imprimerie Duverger. - Charles Gavard Editeur rue du Marché Saint-Honoré Paris IV Baudouin I, roi de Jérusalem Baudouin I, roi de Jérusalem, frère et successeur de Godefroy de Bouillon, était parti pour la première croisade, eu 1096, sous fa bannière de sou frère. « Baudouin, dit Guillaume de Tyr, fut formé, dans son adolescence, à l'étude des lettres. Il entra dans l'état ecclésiastique et obtint des prébendes dans les églises de Reims, de Cambrai et de Liège ; mais il renonça, pour des causes qu'on ignore, à tous ces bénéfices, et quitta l'habit de clerc pour embrasser la carrière des armes. Il ramena d'Angleterre une dame de distinction qu'il épousa ; elle avait suivi son époux dans la première croisade, et mourut non loin d'Antioche. Devenu comte d'Edesse, Baudouin s'était remarié avec la fille d'un riche prince d'Arménie. » Au rapport de Guibert, Baudouin vivait avec une magnificence orientale dans l'Etat dont il s'était emparé. « Toutes les fois qu'il se mettait en route, dit ce chroniqueur, il frisait porter devant lui un bouclier d'or, sur lequel était figuré un aigle, et qui avait la forme d'un bouclier grec. Adoptant les usages des gentils, il portait une robe longue ; il avait laissé croître sa barbe ; il accordait ce que lui demandaient ceux qui l'adoraient, mangeait par terre sur des tapis étendus; et, s'il entrait dans une ville qui lui appartînt, deux cavaliers, en avant de son char, faisaient retentir le son de la trompette. » Voici le portrait que Guillaume de Tyr trace de Baudouin : « Il était beaucoup plus grand que son frère Godefroy. Comme Saul, il dépassait de la tète les hommes d'une taille ordinaire. Il avait la barbe et les cheveux roux, et cependant il était médiocrement blanc de peau. Il avait le nez aquilin, la lèvre supérieure proéminente, les dents inférieures un peu enfoncées, sans toutefois que cela parût un défaut. Baudouin avait la démarche grave, le maintien sérieux. Bon manteau, qui tombait toujours de ses épaules, lui donnait l'air d'un évêque plutôt que d'un laïque. Il n'était ni trop gras ni trop maigre. On vantait son adresse à manier les armes, à monter à cheval. Il était prompt et actif, magnifique, brave, habile au métier de la guerre, et possédait toutes les qualités héréditaires dans sa famille. » Guillaume de Tyr reproche deux choses à Baudouin : d'avoir trop écouté le patriarche Arnoul, homme de moeurs suspectes et de conseils dangereux, et de s'être trop laissé aller à son penchant pour les femmes. Il épousa, lorsque sa seconde femme vivait encore, la comtesse de Sicile, veuve de Roger, frère de Robert Guiscard. La comtesse ignorait que Baudouin fût marié, et tout le monde s'entendit pour l'entretenir dans son erreur, parce qu'elle prodigua en bienfaits les richesses pour lesquelles Baudouin l'avait épousée. Mais il se sépara d'elle, au bout de trois mois, sous un vain prétexte de conscience. Il y eut deux hommes en Baudouin ; avant de parvenir au trône, il se fit haïr par son ambition et par sa hauteur, et, devenu roi, il se fit aimer par la modération de son caractère. Il passa son règne à combattre les infidèles, et il s'est, dans toutes les occasions, signalé par de véritables prodiges de valeur. Ekkard peint la bravoure de Baudouin en disant qu'au combat de Ramla, l'armée des ennemis fondait devant lui comme la cire devant la flamme. Baudouin avait succédé à son frère en 1100, et il mourut en 1118, sans laisser aucun enfant, quoiqu'il eût été marié trois fois. Sources : Nouvelle Encyclopédie Théologique, dictionnaire sur toutes les parties de la science religieuse. Par L'Abbé Migne, tome XVIII Paris 1852 |
183 | Bernard de Marze (1137) | (1e Croisade) |
Bernard de Marzé est sans doute le même personnage que nous voyons figurer, comme témoin, dans un acte d'inféodation de l'an 1118, du bourg de Saint-Trivier en Dombes, par Guy, comte de Forez, à Guichard, sire de Beaujeu. « La famille de Marzé, dit Le Laboureur, fut la plus noble, la plus riche et la plus ancienne du Beaujolais. » En effet, son nom apparaît à chaque page de l'histoire de cette province, au moyen-âge. Le fief de Marzé, qui fut son berceau, était situé près d'Alix, en Lyonnais. Elle a fourni neuf chanoines à l'église de Lyon et deux moines à l'abbaye de l'Ile-Barbe, dont l'un fut abbé de ce monastère. Elle était possessionnée à Anse, Pommiers, Lucenay, Beligny, en Beaujolais. Outre le château de Marzé près d'Alix, elle en posséda un autre du même nom près de Gleizé, ainsi que celui de Belleroche dans la même province. Les terres de Grézieux et de Champs en Forez furent aussi possédées par les de Marzé. Cette famille s'éteignit au XVIe siècle et ses biens passèrent dans celle des Nagu. (Cartul de Savigny, charte 937. - Aubret, I, 276, 312. - Guichenon, Histoire de Bombes, 2e édition, tome I, 145. - Mazures de l'Isle-Barbe, I, 85, 191, 318; II, 178, 481, 587, 588) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
2 | Bohémond Ier (1057 env.-1111) - prince d'Antioche (1098-1111) | (1e Croisade) |
Fils du fondateur de l'Etat normand de Sicile, Robert Guiscard, Bohémond Ier participe avec son père à la lutte contre l'empereur Alexis Comnène et à l'éphémère conquête de la Macédoine (1081-1085). Intelligent et peu scrupuleux, il n'hésite pas à prendre part à la première Croisade, décidé à ruser avec Byzance et à réaliser ses ambitions orientales à la faveur de l'entreprise des chrétiens d'Occident. Il joue un rôle décisif dans la marche sur Antioche et dans le siège de la ville : il obtient en récompense de garder Antioche et son territoire (juin 1098). Il se désintéresse alors de la croisade. Le principat de Bohémond est moins brillant que la conquête d'Antioche. Prisonnier des Turcs (1100-1103), il est dépossédé par ceux-ci des régions orientales et il cède le port de Lattaquieh aux Byzantins ; il doit gagner l'Europe occidentale à la fin de 1104 pour y quémander des renforts qu'il ne peut obtenir. En 1107, il attaque à nouveau Byzance en Epire ; vaincu alors qu'il assiège sans succès Durazzo, il doit reconnaître la souveraineté byzantine sur Antioche. Humilié, il préfère demeurer en Italie. De Constance, fille du roi de France, Philippe Ier, il a un fils qui, sous le nom de Bohémond II, règne sur la principauté d'Antioche jusqu'à sa mort, en 1130. Le neveu de Bohémond Ier, Tancrède, qui a été investi personnellement de la Galilée, assure la régence d'Antioche pendant l'enfance de Bohémond II. Sources : Auteur Charles Gavard - Galeries historiques de Versailles. Armoiries des salles des Croisades - Paris Gavard (avant 1847). Imprimerie Duverger. - Charles Gavard Editeur rue du Marché Saint-Honoré Paris IV Bohémond Ier prince de Tarente Bohémond Ier, prince de Tarente, fils de Robert Guiscard, était de la famille des gentilshommes normands, conquérants de la Pouilles et de la Calabre. Né d'un premier mariage, il eut beaucoup de peine à obtenir une part de la succession de son père, que sa belle-mère voulait faire avoir tout entière à son propre fils Roger. Les frontières de la petite principauté de Tarente étaient trop étroites pour Bohémond, qui avait hérité de l'ambition de son père, en même temps que de son génie. Conquérir des possessions plus étendues était le seul moyen qu'il entrevit de satisfaire sa soif de régner. L'occasion désirée s'offrit à lui, lorsque le pape Urbain II appela les chrétiens à la délivrance de la terre sainte. Ce fut l'armée de Hugues de Vermandois qui porta en Italie l'enthousiasme pour la croisade. Bohémond, lorsque cette armée arriva à Bari pour s'embarquer, assiégeait avec son oncle Oger, comte de Sicile, la ville d'Amalfi, qui s'était révoltée contre ce prince. Le caractère de Bohémond permet de penser que ce ne fut pas uniquement dans des vues religieuses qu'il amena les troupes assiégeantes à demander la croix, et à répéter le cri du concile de Clermont : « Dieu le veut ! Dieu le veut ! » Sollicité de se mettre à la tête de ces nouveaux croisés, il eut tort de faire croire qu'il cédait à leurs prières, lorsqu'il atteignait le but de ses plus ardents désirs. La fleur des chevaliers de la Pouilles, de la Calabre et de la Sicile, se réunit sous sa bannière, à côté du brillant Tancrède, son cousin. Anne Comnène, qui accuse d'ambition tous les chefs de la première croisade, à l'exception de Godefroy de Bouillon, parle de Bohémond, sous ce rapport, en termes qui ne dépassent la vérité que par leur exagération. Elle fait de lui, d'ailleurs, un portrait un peu étrange sous la plume d'une femme, et où le défaut que nous venons de signaler se fait sentir, dès les premiers mots : « Ni l'empire, ni les pays étrangers, dit-elle, n'ont produit, en notre siècle, aucun homme qui lui pût être comparé. Sa présence éblouissait autant les yeux que sa réputation étonnait l'esprit. Sa taille était si avantageuse qu'il surpassait d'une coudée les plus grands. Il était menu par le ventre et par les côtés, et large par le dos et par l'estomac. Il avait les bras forts et robustes; il n'était ni maigre ni gras. Il avait les mains grandes et pleines, les pieds fermes et solides. Il était un peu courbé, non par défaut, mais par habitude. Il était blanc partout le corps, mais il avait sur le visage un agréable mélange de blanc et de rouge. Il avait des cheveux blonds qui lui couvraient les oreilles, sans lui battre sur les épaules, à la façon des barbares. Ses yeux étaient bleus et paraissaient pleins de colère et de fierté. Son nez était fort ouvert, car comme il avait l'estomac large et le coeur grand, il fallait que son poumon attirât une grande quantité d'air pour en modérer la chaleur. Sa bonne mine avait quelque chose de doux et de charmant; mais la grandeur de sa taille et la fierté de ses regards avaient quelque chose de farouche et de terrible. Son rire n'inspirait pas moins de terreur que la colère des autres à coutume d'en inspirer. Il était fin et rusé; il parlait fort à propos, et il ne manquait jamais de réponse à quelques demandes qu'on lui pût faire. » « Dès l'instant que Bohémond eut débarqué sur le territoire grec, dit encore Anne Comnène, il sentit qu'il ne pouvait lutter ni de noblesse ni de puissance avec les autres chefs des croisés ; alors il se proposa d'acquérir par la ruse les mêmes avantages que ses compagnons devaient à leurs forces réelles. Il se rendit immédiatement auprès de l'empereur : Alexis le reçut avec le témoignage d'une vive amitié ; il lui rappela sans aigreur ses grands exploits et ses victoires dans les plaines de Larisse. Bohémond, plein de dissimulation et d'adresse, lui répondit : « Alors, je l'avoue, j'étais votre ennemi; mais à présent je viens m'offrir à Votre Majesté comme votre ami et votre vassal. Alexis, touché de ces paroles, assigna au héros normand un logement magnifique dans son propre palais; il y fit dresser une table somptueuse, où étaient servis avec la même profusion des mets cuits et d'autres crus. Le motif apparent de cet ordre donné par l'empereur fut la crainte que l'assaisonnement des viandes à la manière des Grecs ne plût pas à Bohémond; mais Alexis voulait, dans la réalité, effacer jusqu'au dernier soupçon d'empoisonnement dans l'esprit du prince normand, dont il avait déjà pénétré les craintes secrètes. Cependant celui-ci ne fut pas rassuré, car il ne toucha à aucun des mets qui lui étaient présentés avant d'en avoir offert, sous l'apparence d'une générosité presque royale, aux officiers qui le servaient. » Bohémond agit envers Alexis avec la même dissimulation que l'empereur mit dans ses rapports avec lui. Apres avoir fait à Godefroy de Bouillon la proposition que rejeta ce noble prince, de détrôner Alexis à leur profit, le fils de Robert Guiscard prêta, sans difficulté apparente, le serment de fidélité qu'exigeait l'empereur des chefs de la croisade, et reçut de lui la vaine promesse de domaines en Asie. Bohémond ne se contenta pas d'accepter les présents d'Alexis, il le provoqua à lui en faire ; il aspira même à la place de « grand domestique » ou de général de l'empire d'Orient. L'empereur, qui s'était frayé la voie au trône en occupant cette place, dissimula la blessure faite à son orgueil par les prétentions audacieuses de l'étranger, et eut recours à cette politique artificieuse qui attribue aux circonstances les motifs de ses refus. Quand Raymond de Toulouse, voulut tirer vengeance d'une attaque de son armée, surprise la nuit par les troupes grecques, Bohémond le menaça de tourner ses armes contre lui, s'il prenait une attitude hostile envers l'empereur, ou s'il s'opposait plus longtemps à ses prétentions à l'égard de l'hommage féodal. Le prince de Tarente joua un rôle important et glorieux à la bataille de Dorylée, où il sauva la vie à Tancrède ; il conduisit avec beaucoup d'habileté le stratagème, par lequel il obtint des chefs de la croisade qu'Antioche lui fût livrée, après qu'il y aurait introduit les chrétiens, au moyen de ses intelligences avec le renégat Phirouz. Bohémond fut fait prisonnier en 1100 par un émir de la Mésopotamie, il ne recouvra sa liberté qu'après quatre ans de captivité. Mais il n'avait plus ni argent ni armée, et l'empereur Alexis exigeait qu'il lui rende Antioche, conformément aux promesses faites à Constantinople par les princes latins, et Laodicée, dont Tancrède s'était emparé. Bohémond résolut alors d'aller en Europe réclamer le secours des princes de l'Occident. « Le prince de Tarente, dit Anne Comnène, fit répandre le bruit de sa mort; il se mit dans un cercueil entouré de tout l'appareil usité dans les funérailles ; des barbares étaient assis auprès de ce cercueil et déploraient, en s'arrachant les cheveux, la perte de leur prince. Bohémond, qui ne respirait que par de petits trous, fit placer à ses côtés un coq mort, afin que les exhalaisons qui s'élèveraient du cercueil confirmassent encore mieux les matelots dans l'idée que le corps du prince était en putréfaction. » Arrivé à Corfou, Bohémond fit appeler le gouverneur de la ville, et, si l'on en croit Anne Comnène, il lui parla en ces termes : « Je suis Bohémond, fils de Robert, qui ai fait assez sentir aux Grecs et à leurs armées quelle est la vigueur de mon courage et la force de mon bras : Dieu m'est témoin que je n'ai point oublié les injures qu'Alexis m'a faites, depuis que j'ai pris Antioche et que j'ai réduit la Syrie, ni les fausses espérances qu'il m'a données, les promesses violées, les disgrâces et les périls où vous m'avez engagé, et que je me propose d'en tirer une vengeance éclatante, je suis encore plein de vie, quoique j'aie longtemps passé pour mort, et que j'aie trompé tous mes ennemis sous cette fausse apparence; je m'en retourne dans ma patrie; vous me comptiez déjà au nombre des morts, apprenez que je vis pour moi, pour les miens et pour votre malheur; j'armerai contre vous les plus belliqueuses nations de la terre, les Lombards, les Allemands, les Français; je remplirai vos provinces de meurtres et je ferai nager Constantinople dans le sang. » Après avoir mis ce discours dans la bouche de Bohémond, Anne Comnène s'écrie : « Voilà l'excès où se portait l'insolence de ce barbare ! » Bohémond arriva en Italie, où il alla se jeter aux pieds du souverain pontife, à qui il représenta Alexis comme l'ennemi des chrétiens. Le pape promit au prince d'Antioche d'intéresser l'Europe au soutien de sa cause. Bohémond se rendit de là à la cour de France, où il reçut un bon accueil de Philippe Ier, dont il épousa la fille. Il parcourut ensuite le Poitou, le Limousin, l'Auvergne, passa même en Espagne, et retourna en Italie, cherchant partout des guerriers qui voulussent le suivre. Il s'embarqua à Bari avec tous ceux qu'il avait pu recruter, et fit une descente sur le territoire grec. Mais ayant échoué dans le siège de Durazzo, qu'il avait entrepris, il fut abandonné par la plupart de ceux qui s'étaient enrôlés sous ses drapeaux, et il ne lui resta plus d'autre ressource que de traiter honteusement de la paix avec l'empereur dont il avait espéré de renverser le trône. Déçu dans tous ses rêves d'ambition, il retourna dans sa petite principauté de Tarente, où il finit ses jours, en 1111, lorsqu'il se disposait à retourner en Syrie. Sources : Nouvelle Encyclopédie Théologique, dictionnaire sur toutes les parties de la science religieuse. Par L'Abbé Migne, tome XVIII Paris 1852 |
188 | Bonpard, prévôt d'Amplepuis (1140) | (1e Croisade) |
1. Le prévôt était un officier comptable qui percevait les redevances dues au possesseur d'un fief. (Cartulaire de Savigny, charte 941. - Aubret, I, 326) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
107 | Calo II, seigneur de Caumont | (1e Croisade) |
172 | Chatard de Bussy (1100) | (1e Croisade) |
Mais s'il se mariait et laissait des enfants, il pourrait recouvrer les choses données, en restituant aux religieux le prix qu'il en avait reçu. Mais aucun document ne nous apprend si les éventualités prévues s'accomplirent. (Cartulaire de Savigny, charte 867. - Aubret, I, 259. - Peyré, II, 493) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
168 | Claude de Montchenu (1096-1122) | (1e Croisade) |
Claude de Montchenu, fils d'Amédée de Montchenu, se croisa, en 1096, et se distingua à la première croisade où il commanda un corps de troupes. Il mourut en Palestine, en 1122. A cause du rang distingué qu'il occupait dans l'armée chrétienne, on lui éleva, dans l'église de Saint-Jacques le Majeur, hors des portes de Jérusalem, un tombeau qui subsistait encore au siècle dernier et sur lequel étaient figurées ses armoiries avec l'épitaphe suivante : HIC JACET CLAVDIVS MONTECANVTVS QUI OBIIT ANNO MCXXII. Ces mêmes armes se voient encore dans la chapelle de Saint-Vincent-de-Paul de la cathédrale de Lyon, sur la tombe de Geoffroy de Montchenu, chanoine et doyen de cette église, mort en 1472. De gueules, à la bande engrêlée d'argent, blason créé. Deux autres membres de cette famille se rendirent à la troisième croisade (1190), Ce sont : 1º Albert de Montchenu; 2º Foulques de Montchenu. (Guy-Allard, Dictionnaire du Dauphiné. - Galeries de Versailles, I. 289. - Roger, 183. - Revue du Lyonnais, 3e série, I. 380. - Annuaire de la Société de l'Histoire de France, 168. - Lachesnaye des Bois, t. x) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
9 | Comnène Anne (1083-1148) | (1e Croisade) |
L'objet du livre était de raconter les hauts faits du père d'Anne Comnène. Malgré des erreurs d'ordre chronologique, l'ouvrage constitue sur ce règne, qui marqua un renouveau de la puissance byzantine, une source historique de premier ordre, en raison des qualités et du rang de son auteur. Anne Comnène livre notamment de précieux renseignements sur la psychologie d'Alexis Ier et de son entourage. Elle montre de manière suggestive le fossé séparant les Byzantins des croisés, qui arrivèrent dans l'empire à partir de 1096. Pour Anne Comnène, l'idée d'une croisade déclenchée par le pape et l'Eglise était incompréhensible, car la guerre était le fait du seul empereur. L'Alexiade dépeint ainsi les Latins comme des êtres courageux, mais incultes et orgueilleux, et se montre très critique à l'égard des papes. L'ouvrage abonde en précieuses notations sur la géographie de l'empire ainsi que sur la situation de son armée et de sa flotte, dont la composition et les problèmes sont indiqués en détail. La vision qui est donnée de la société byzantine est évidemment parcellaire et déterminée par l'origine princière de l'auteur, mais L'Alexiade n'en demeure pas moins fondamentale pour l'histoire politique de la période. Le livre est extrêmement suggestif en ce qui concerne la culture byzantine. Anne Comnène multiplie avec un plaisir évident les allusions à la mythologie grecque et le style même de L'Alexiade témoigne du renouveau de l'enseignement et des études classiques dont Anne Comnène crédite son père. Mais, dans le même temps, Anne est animée d'une piété profonde et décrit avec vigueur la foi des Byzantins, qui constitue un des éléments les plus importants de leur identité face à leurs ennemis orientaux et occidentaux. L'Alexiade est très représentative de l'humanisme byzantin, qui reprend de l'Antiquité un certain nombre de références et de techniques d'écriture et les met au service de valeurs chrétiennes. De plus, l'ouvrage a une fonction apologétique évidente et doit justifier la confiscation du pouvoir par la famille des Comnènes. Mais les talents littéraires d'Anne Comnène et l'intérêt historique de son témoignage suffisent à conférer à L'Alexiade une place de choix dans la littérature byzantine. |
160 | Guillaume, comte de Lyonnais et de Forez | (1e Croisade) |
De gueules, au chêne d'or rayé et feuille de sinople, nouveau blason Lyonnais, Forez, Dauphiné. (Guillaume de Tyr, III, chapitre. v. - Peyré, Histoire de la première Croisade, I, 188, 307, II, 511. - De La Mure, Histoire des ducs de Bourbon, I, 108, 273 ; III, 20. - Guigue, Obituarium Lugdunensis ecclesiae, 165, 244. - Galeries de Versailles, I, 231. - Roger, La Noblesse de France aux Croisades, 176. - Annuaire de la Société de l'Histoire de France, 1845, 164) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
163 | Dieudonné de Foudras (1096) | (1e Croisade) |
Fascé d'argent et d'azur, blason créé. Dieudonné de Foudras mourut de maladie à Constantinople, et la seigneurie d'Estieugue passa ainsi dans la maison d'Amanzé. (Archives de la maison de Fondras; note communiquée par M. Mulsant, bibliothécaire de la ville de Lyon) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
95 | Drogon seigneur de Nesle | (1e Croisade) |
135 | Eléazar de Montredon | (1e Croisade) |
39 | Etienne comte d'Aumale | (1e Croisade) |
35 | Etienne comte de Blois | (1e Croisade) |
29 | Eudes Ier duc de Bourgogne | (1e Croisade) |
Ce prince, arrière-petit-fils du roi Robert-le-Pieux, ayant fait le voyage de la Terre-Sainte, mourut à Tarse, en Cilicie, l'an 1102-03. Les armes qu'on lui donne ici, « bandé d'or et d'azur de six pièces, à la bordure de gueules », sont celles qu'ont portées les princes de la première maison de Bourgogne jusqu'à son extinction, en 1361. Philippe-le-Hardi, quatrième fils du roi Jean, en qui commença la seconde maison de Bourgogne, écartela son écu de France et de Bourgogne ; et cet écu se chargea après lui des armoiries des diverses souverainetés acquises par ses trois successeurs. Sources : Versailles, Salles des Croisades ? CH. Gavard Editeur rue du Marché Saint-Honoré Paris IV |
40 | Eustache comte de Boulogne | (1e Croisade) |
90 | Eustache d'Agrain prince de Sidon | (1e Croisade) |
106 | Foulques de Maillé d'Anjou | (1e Croisade) |
97 | Garnier comte de Gray | (1e Croisade) |
42 | Gaston IV vicomte de Béarn | (1e Croisade) |
128 | Gaucher Ier de Châtillon | (1e Croisade) |
164 | Gaudemar Charpinel (1096) | (1e Croisade) |
Fascé d'or et d'azur, blason créé. Gaudemar Charpinel fit partie du corps d'armée du comte de Saint-Gilles, et se distingua par sa vaillance dans tout le cours de la première croisade. Après la conquête de Jérusalem, loin d'imiter ses compagnons d'armes qui revinrent pour la plupart en Europe, il demeura en Terre-Sainte pour combattre les infidèles. Aussi, après la prise de Cayphas (1100), Godefroy de Bouillon lui remit cette ville en fief, pour le récompenser de ses services. Gaudemar Charpinel essaya de s'y établir et de s'y fortifier. Mais Tancrède, qui avait déjà auparavant essayé, à plusieurs reprises, de s'emparer de cette place, la fit occuper par ses troupes et en chassa Charpinel qui se retira au château de Saint-Abraham, situé dans les montagnes, du côté de la mer Morte. Après la mort de Godefroy, ce chevalier réclama, devant la haute cour du roi Baudoin, la saisine de son fief, disant qu'il avait reçu Cayphas en don et de la main de Godefroy, comme la récompense de son service militaire, quam donoet ex manu ducis Godefridi suscepit, ac militari obsequio promeruit Tancrède refusa d'abord de comparaître devant la haute cour; mais appelé, sur ces entrefaites, au gouvernement de la principauté d'Antioche, à cause de la captivité de Bohémond, dont il était l'héritier présomptif, il consentit enfin à remettre Cayphas à Gaudemar Charpinel, qui s'engagea à lui restituer cette place, s'il revenait dans le délai d'un an et trois mois. Mais Gaudemar périt, peu de temps après avoir recouvré ce fief, dans une rencontre avec les Sarrasins de Babylone (1101). Les Charpinel possédèrent pendant plusieurs siècles la seigneurie de Dargoire. C'est ainsi qu'en 1215, Ponce Charnel en était encore coseigneur avec Artaud de Roussillon et Hugues de Talaru. Cette maison ancienne, fondue au XIVe siècle dans les Talaru, a donné deux chanoines-comtes à l'Eglise de Lyon : Guillaume en 1193 et le doyen Pierre Bérard en 1226 (1). 1. Le nom de Gaudemar Charpinel, chevalier de la première Croisade, a été singulièrement altéré par plusieurs historiens. Michaud l'appelle, on ne sait pourquoi, Guillaume le Charpentier (Histoire des Croisades, t. II, p. 21). Beugnot (Régime des terres, etc., page 29) transforme son nom en celui de Carbonnel, pour le rattacher a la famille normande de ce nom. Mais Gaudema Charpinel appartenait évidemment à une famille du Midi de la Fance, puisqu'il faisait partie du corps d'armée du comte de Toulouse. D'autre part, les historiens originaux des Croisades lui donnent tous le nom de Carpinel ou Carpenel. Enfin, la charte 835 de Savigny nous indique d'une manière précise qu'il était de la famille lyonnaise et forézienne de ce nom. (Cartulaire de Savigny, charte 835. - Albert d'Aix, livre VII, chapitre 26, 43, 44, 45 et 64. - Livre de Jean Ibelin, chapitre CXVIII, p. 258. - Ducange, Les Familles d'Outre-mer, p. 263. - Beugnot, Régime des terres dans les principautés fondées en Syrie par les Francs, p. 29. - Peyré, Histoire de la première Croisade, II, 506, 510. - La Mure, I, 56, 348, 393. - Roger, La Noblesse de France aux Croisades, 171. - Guigue, Obituar Lugdunensis ecclesiae. 213. - Mazures de l'Isle-Barbe, 566. - Morel de Voleine et de Charpin, Archevêché de Lyon, 62, 87, 231.) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
136 | Gauthier et Bernard, comtes de Saint-Valéry | (1e Croisade) |
146 | Geoffroy de Saint-Savin | (1e Croisade) |
(Histoire généalogique de la Maison de Brisav, I, 34) Armes : D'azur à une fasce ondée d'argent, accompagnée de cinq fleurs de lys de même, 3 en chef et 2 en pointe. Sources : Annuaire du Conseil Héraldique de France. Paris 1888 |
92 | Geoffroy III de Preuilly | (1e Croisade) |
Il a des démélés avec l'abbaye de la Trinité, conflit qui finit par causer son excommunication. En pénitence, il participe à la première Croisade. Il meurt en 1102, après avoir été fait prisonnier par les Arabes au siège d'Ascalon. |
122 | Gérard de Bournonville | (1e Croisade) |
Sources : Salles des Croisades, à Versailles. Gérard de Bournonville Gérard de Bournonville, en 1096, avec ses six fils. En 1250, huit frères et leur soeur Anceline vont au secours du roi saint Louis. Sources : Annuaire du Conseil Héraldique de France. Paris 1888 |
132 | Gérard de Chérizy | (1e Croisade) |
32 | Gérard de Martigues | (1e Croisade) |
130 | Gérard, comte de Roussillon | (1e Croisade) |
111 | Gérard, sire de Créquy | (1e Croisade) |
199 | Gourdon (Géraud de) | (1e Croisade) |
Ses armes : Parti : au I, d'azur à trois étoiles d'or en pal, qui est de Genouillac ; au 2, bande d'or et de gueules, qui est de Ricard. (Lacoste: Histoire du Quercy : Tome II, pages 410-411, Tome III, page 32) La terre de Cénevières fut érigée en marquisat en 1612 pour Antoine de Gourdon, vicomte de Gourdon et de Gaiffier et seigneur de Cénevières. Armes de Géraud de Gourdon en 1096 (première croisade) (Salle des Croisades, à Versailles. - Abbé Gary : Le château et les seigneurs de Cénevières, page 35. - Généalogie dite du Saint-Esprit. - Papiers Lacabane, page 424. - Documents et généalogie aux Archives du Lot : Folio 427 à 433) Sources : L. Saint-Marty. Histoire populaire du Quercy. Des origines à 1800. Cahors 1920 Gourdon (Géraud de) Bertrand de Gourdon, chevalier, portait en 1225 : Parti : au 1, coticé d'or et de gueules de vingt-deux pièces ; au 2, d'azur, à trois étoiles à huit rais, mises en pal. Cénevières : Département : Lot, Arrondissement : Cahors, Canton : Limogne-en-Quercy – 46 M. L'Abbé Migne. Dictionnaire de numismatique et de sigillographies religieuses. Paris 1852 |
101 | Gilbert de Garlande | (1e Croisade) |
12 | Godefroi de Bouillon - dit Godefroi IV de Boulogne (1061-1100) | (1e Croisade) |
Les armoiries que nous lui attribuons ici ne sont point celles de la maison de Boulogne, dont Godefroy de Bouillon était issu; ce sont celles qui furent données au royaume de Jérusalem, en 1100, par le pape Pascal II. Elles se blasonnent ainsi : d'argent, à la croix potencée et contre-potencée d'or, cantonnée de quatre croisettes de même. Sources : Versailles, Salles des Croisades ? CH. Gavard Editeur rue du Marché Saint-Honoré Paris IV Godefroi de Bouillon Godefroi de Bouillon (v. 1061-1100), aristocrate français, homme de guerre et l'un des principaux chefs de la première croisade. Il naquit à Baisy-Thy, près de Genappe, vers 1061. En 1082, il fut nommé duc de Basse-Lorraine par l'empereur Henri IV, pour lequel il avait guerroyé, et il fit de Bouillon, dans les Ardennes, sa capitale. En 1095, il fut, avec ses frères Baudoin et Eustache, l'un des premiers à se croiser et conduisit une armée de milliers de croisés venus de la Meuse et du Rhin. A son arrivée à Constantinople en décembre 1096, il refusa de prêter serment à l'Empereur byzantin Alexis Ier Comnène, s'estimant vassal du seul empereur germanique. En 1099, il participa au siège et à la prise de Jérusalem. Il se vit offrir le titre de roi de Jérusalem, mais il le refusa pour réserver les droits de l'Église sur le nouvel État latin et préféra le titre « d'avoué du Saint-Sépulcre ». En août 1099, il défit à Ascalon (aujourd'hui Ashquelon, en Israël) les forces égyptiennes qui avaient mené une attaque sur Jérusalem. Sources : Encyclopédie Encarta Godefroi IV de Boulogne - dit Godefroi de Bouillon Né à Baisy, près de Genappe, vers 1061-Jérusalem 1100; duc de Basse-Lorraine (1089-1095); avoué du Saint-Sépulcre (1099-1100). Fils cadet d'Eustache, comte de Boulogne, et neveu, par sa mère, du duc de Basse-Lorraine Godefroi le Bossu, à qui il succéda indirectement en 1093, Godefroi de Bouillon prit la tête de l'une des branches de la première croisade, qui atteignit l'Orient par la voie danubienne. Apprécié pour sa dévotion et sa modestie, mais plus encore pour sa prestance, sa bravoure et sa force physique, il put user de son prestige pour modérer les rivalités et arbitrer les conflits nés du partage de la conquête. Il ne joua cependant aucun rôle décisif dans la direction des opérations, jusqu'à la prise de Jérusalem (15 juillet 1099), au cours de laquelle il se distingua en atteignant le premier le sommet de la muraille. Les barons francs préférèrent ce conciliateur sans ambitions, qui ne les inquiétait pas, à l'impétueux et intransigeant Raymond de Saint-Gilles, qui avait été désigné par le pape comme chef militaire de la croisade et avait joué un rôle de premier plan. Comme il avait refusé la couronne royale, ils lui offrirent le titre d'avoué du Saint-Sépulcre avec la charge de gérer cet État nouveau-né dont nul ne savait s'il était indépendant, sur le plan temporel, du Saint-Siège qui avait organisé la croisade. Sources : Encyclopédie Universalis |
134 | Guérin de Rochemore | (1e Croisade) |
139 | Guillaume de Briqueville | (1e Croisade) |
154 | Guillaume de Grandmesnil | (1e Croisade) |
Guillaume : De Grandmesnil, époux de Mabille, fille de Robert Guiscard. Natif du duché de Normandie, Guillaume de Grandmesnil est le second fils de Hugues, seigneur de Grandmesnil (mort 1098), l'un des compagnons de Guillaume le Conquérant à la bataille de Hastings (1066), et d'Adelise (mort 1091), fille du comte Yves de Beaumont. Il est également le neveu de Robert (mort 1089), abbé de Saint-Evroult puis de Santa Maria di Sant Eufemia en Calabre, dont la demi-soeur Judith d'Evreux (morte 1076) épousera en 1062, Roger de Hauteville, conquérant normand de la Sicile musulmane (1061-1091). Guillaume de Grandmesnil A la suite de la prise d'Antioche, pendant que les troupes de Ketboga investissaient la ville, un certain nombre de croisés, parmi lesquels se trouvaient Guillaume de Grandmesnil et Etienne de Blois, comte de Chartres, désespérant du salut de l'armée, s'enfuirent furtivement au port Saint-Siméon et, malgré les protestations de Guillaume de Vieux-Pont, seigneur de Courville, qui refusa de les suivre, ils gagnèrent par mer la côte d'Asie-Mineure, où ils rencontrèrent l'empereur Alexis et de nombreux croisés latins venant rejoindre l'armée franque. Sources : E. REY - Revue de l'Orient Latin Guillaume de Grandmesnil De nombreux rapports annoncèrent bientôt à Antioche la retraite de l'Empereur. Cette nouvelle mit le comble aux maux de tout genre sous lesquels notre armée avait à gémir, et la précipita dans l'abîme du désespoir. Tous condamnèrent à jamais et eurent en horreur la mémoire du comte de Chartres : on chargea d'exécrations Guillaume de Grandmesnil et tous ceux qui avaient participé aux mêmes actes d'impiété; on invoqua contre eux la malédiction des feux éternels qui dévorent le traître Judas, puisque, non contents de se soustraire aux travaux et aux périls communs, ils avaient encore, par leurs artifices, privé le peuple de Dieu des secours que le Seigneur même semblait lui avoir préparés. Sources : Guillaume de Tyr - Histoire des faits et gestes dans les régions d'outre-mer depuis le temps des successeurs de Mahomet jusqu'a l'an 1184. Guillaume de Tyr - Chapitre X Cependant Guillaume de Grandmesnil et ceux qui s'étaient enfuis avec lui arrivèrent à Alexandrette. Ils y trouvèrent Etienne, comte de Chartres et de Blois, dont l'armée et les princes attendaient le retour à chaque instant avec la plus vive impatience, et qui feignait toujours d'être malade. Ils lui racontèrent, tout ce qui se passait à Antioche; et, pour ne pas paraître eux-mêmes avoir abandonné leurs alliés sans motifs ou sur des prétextes frivoles, et comme des hommes timides, ils exagérèrent encore le tableau des malheurs publics. La situation de l'armée était terrible et n'avait nul terme de comparaison; ils trouvèrent moyen, dans leur relation étudiée, de la charger de plus sombres couleurs et de la représenter encore plus effrayante. Il ne leur fut pas difficile au surplus de faire croire au comte Étienne tout ce qui pouvait augmenter ses craintes, puisque lui-même avait déjà déserté le camp et abandonné ses collègues, sous prétexte de maladie, mais dans le fait pour céder au même sentiment de frayeur. Après avoir tenu conseil à ce sujet, les transfuges se minent en mer sur les vaisseaux qui depuis longtemps étaient prêts à les recevoir; ils naviguèrent quelques jours et arrivèrent dans une ville maritime: là, ayant cherché à savoir en quel lieu se trouvait l'empereur en ce moment, ils reçurent d'abord des rapports différents les uns des autres; mais enfin ils apprirent d'une manière certaine que l'empereur, conduisant d'innombrables légions de Grecs et de Latins, avait dressé son camp près de la ville de Finimine et qu'il marchait vers Antioche, comme pour porter secours à nos armées, ainsi qu'il s' y était engagé par les traités. Sans compter les troupes qu'il avait levées chez toutes les nations, il avait encore avec lui environ quarante mille Latins. Ceux-ci étaient d'abord demeurés en arrière des autres légions et sur le territoire de l'empereur, soit que la pauvreté, les maladies, ou toute autre cause grave les eussent retenus; mais enfin, ayant repris leurs forces, animés par l'espoir que l'empereur serait au milieu d'eux, et se confiant aux troupes innombrables dont ils suivaient la marche, ils s'étaient remis en route avec le plus grand zèle, et se hâtaient de rejoindre ceux qui les avaient devancés. Le comte Étienne, ayant appris ainsi le lieu de la résidence de l'empereur et sachant qu'il n'attendait que l'arrivée de nouvelles forces pour se porter en avant, prit avec lui tous ceux qui l'avaient accompagné, suivit des chemins raccourcis et dirigea sa marche en toute hâte vers l'armée impériale. Il fut accueilli assez bien par l'empereur, qui cependant lui témoigna son étonnement de le voir. L'empereur avait fait sa connaissance à Constantinople lorsqu'il y avait passé avec tous ses collègues, et s'était lié d'amitié avec lui; il s'informa avec empressement de la santé des princes et de l'état de l'armée, et demanda ensuite au comte par quels motifs il s'était séparé de l'expédition. Étienne lui répondit en ces termes : Guillaume de Tyr - Chapitre XI « Empereur invincible, vos fidèles à qui votre Grandeur avait naguère accordé un passage dans ses États, et que vos largesses avaient enrichis, après avoir pris Nicée, se rendirent assez heureusement à Antioche, assiégèrent cette ville avec opiniâtreté pendant neuf mois entiers, protégés par la miséricorde divine, et s'en emparèrent enfin de vive force, à l'exception de la citadelle de la place, qui est située sur une montagne d'où elle domine toute la ville, et que sa position rend absolument inexpugnable. Ils crurent alors que tout était consommé et qu'ils avaient enfin échappé à tous les dangers; mais cette erreur fut la pire de toutes, et bientôt ils se trouvèrent en proie à des périls beaucoup plus grands. A peine le troisième jour était-il passé depuis l'occupation de la ville, que Corbogath, très puissant prince des Perses, arriva avec ses Orientaux dont le nombre ne saurait être compté, et vint investir la place de toutes parts. Il intercepte toutes les communications, s'oppose à l'entrée et à la sortie de la ville; les princes et le peuple entier sont affligés de tant de maux qu'il n'est plus possible de rien espérer pour leur salut. L'affluence des assiégeants est telle qu'il ne serait pas facile de les compter: pour tout dire, en un mot, leurs bataillons ont occupé les contrées environnantes comme des armées de sauterelles, et l'on dirait qu'il n'y a pas même assez de place pour déployer toutes les tentes. Cependant le froid, la famine, la chaleur, les combats, les massacres, ont tellement réduit la force de notre peuple qu'il a pu se renfermer tout entier dans la ville, et qu'il est presque hors d'état de pourvoir au soin de sa défense. Vous saurez aussi que les secours qui arrivaient par mer aux Chrétiens tant de votre Empire que des îles et des villes maritimes, leur ont été entièrement enlevés. Les Turcs ont envoyé un corps de troupes qui a occupé le pays situé entre Antioche et la mer: ils ont presque entièrement détruit la flotte; les matelots et les facteurs ont succombé sous leurs glaives, en sorte que les nôtres ont perdu par là tout moyen de commerce et tout espoir de recevoir des vivres et des secours. On dit que ce qui reste de subsistances dans la ville ne peut suffire à la nourriture de nos troupes pour un jour entier. Parvenus ainsi au comble de la misère, les Chrétiens ne trouvent pas même dans la ville un refuge assuré. Les Turcs montent souvent en secret vers la citadelle supérieure, et de là ils s'élancent jusqu'au milieu de la ville et livrent de fréquentes attaques dans les rues et sur les places publiques; de telle sorte que nos soldats n'ont pas moins à souffrir de ces combats intérieurs que des assauts qui leur viennent du dehors. Aussi les capitaines et les hommes nobles qui sont ici présents, et nous-mêmes, voyant que l'entreprise de nos alliés ne pouvait réussir, nous les avons invités à plusieurs reprises, et avec des sentiments fraternels, à pourvoir à leur sûreté, à renoncer à la poursuite d'un dessein qu'il est impossible d'accomplir et contre lequel la Providence s'est prononcée; mais, n'ayant pu les y déterminer, nous avons enfin pris soin de notre salut, pour ne pas nous trouver par notre imprudence enveloppés dans de semblables calamités. Et maintenant, si vous le jugez convenable, et si les illustres qui vous entourent sont du même avis, cessez de poursuivre de pareils projets, afin que les heureuses légions qui suivent vos pas échappent du moins aux mêmes périls. Il vaut mieux eh effet se retirer avec ses forces intactes devant cette multitude innombrable que l'Orient a rassemblée, sans tenter une entreprise impossible, que d'aller témérairement se livrer à de si grands hasards. Les hommes illustres qui sont en votre présence et qui ont eu part au même sort, vous attesteront la vérité de nos paroles; et Tanin, cet homme prudent et habile, que votre Grandeur avait envoyé à notre suite, aura pu vous rendre compte aussi des mêmes choses, puisque, connaissant les malheurs de nos armées, il s'est prudemment soustrait à tant de calamités, sans doute pour venir en informer Votre « Majesté Impériale ». Il y avait alors dans l'armée de l'empereur un nommé Gui, frère du seigneur Boémond, qui devint presque fou en entendant le récit du comte de Blois, et déplora amèrement les infortunes de son frère et de ses amis. D'abord il voulut contredire les rapports du comte, et lui reprocha d'avoir cédé à un sentiment de crainte, en abandonnant imprudemment une réunion de princes si illustres; mais Guillaume de Grandmesnil, qui avait épousé la sœur de Boémond, homme illustre selon la chair, et non selon les oeuvres, parvint enfin à le calmer. Sources : Guillaume de Tyr - Histoire des faits et gestes dans les régions d'outre-mer depuis le temps des successeurs de Mahomet jusqu'a l'an 1184. |
187 | Guillaume de Montrond (1140) | (1e Croisade) |
(Cartulaire de Savigny, charte 941. - Aubret, I, 326) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
105 | Guillaume de Sabran | (1e Croisade) |
170 | Guillaume et Jean de Mauvoisin (1096) | (1e Croisade) |
1º Guillaume de Mauvoisin, dont la présence à la première croisade nous est révélée par un manuscrit de la Bibliothèque nationale; 2º Jean de Mauvoisin, qui fut de la même expédition; 3º Robert de Mauvoisin, souvent cité par Villehardouin, parmi les seigneurs de France qui allèrent, en 1202, à la conquête, de Constantinople et qui, plus tard, prit part à la croisade des Albigeois; 4º Guy ou Guyon de Mauvoisin, qui accompagna saint Louis en Egypte, en 1248. Ces deux derniers appartenaient à l'ancienne famille du Vexin, qui possédait notamment la terre de Rosny, près de Mantes. Mais Guillaume et Jean de Mauvoisin pourraient bien être de la famille forézienne du même nom, qui joua, au moyen-âge, un si grand rôle dans notre province, où elle apparaît, dès le commencement du XIe siècle, dans la personne de Pierre de Mauvoisin, témoin dans la charte de donation du prieuré de Randans, près de Feurs, à l'abbaye de Savigny (vers l'an 1000). Il paraît incontestable, du moins, que les deux familles avaient une origine commune, qui nous est révélée par la ressemblance de leurs armoiries. En effet, les Mauvoisin, seigneurs de Rosny, portaient : D'or, à deux fasces de gueules, et les Mauvoisin, seigneurs de Chevrières en Forez et de Rébé en Beaujolais, les armes qui figurent en tête de cet article : D'or, à la fasce ondée de gueules. (Roger, 182, 232, 313. - Cartulaire de Savigny, chate 124. - Villehardouin. - Joinville. - Galeries de Versailles, I, 435) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
109 | Guillaume Ier, vicomte de Melun | (1e Croisade) |
118 | Guillaume III, comte de Lyonnais et de Forez | (1e Croisade) |
33 | Guillaume IX | (1e Croisade) |
182 | Guillaume le Chauve (vers 1121) | (1e Croisade) |
D... à l'aigle de... Au moment de sa mort, Guillaume le Chauve restitua au prieuré de Sait en Donzy, avec ses fils Girin et Roland, les droits qu'il exerçait injustement sur le village de ce nom. Il donna, en même temps, aux religieux de Salt ce qu'il possédait à la Bardine et aux Chavannes, ainsi que le curtil de Guigue d'Azolette, à Saint-Barthélemy-Lestra. La famille des Chauve porta aussi le nom de Salt où elle avait établi sa principale résidence. Guillaume le Chauve était donc, suivant toute vraisemblance, un descendant de Roland de Salt cité plus haut (nº 2). Les Chauve possédèrent une foule de fiefs dans le Forez et le Lyonnais, notamment le Palais, Randans, Donzy, la Vaurette (Cottance), Chamousset, etc. Cette famille a donné aussi deux chanoines à l'Église de Lyon. (Cartulaire de Savigny, charte 829, 906, 921, 924. - Aubret, I, 304, 309. - De La Mure, III, 11) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
94 | Guillaume Taillefer comte d'Angoulême | (1e Croisade) |
131 | Guillaume V, seigneur de Montpellier | (1e Croisade) |
110 | Guy de Thiern, comte de Châlons-sur-Saône | (1e Croisade) |
126 | Guy III, sire de Laval | (1e Croisade) |
Guy III de Laval Les cinq fils de Guy III, sire de Laval, partent en 1097 pour la Palestine, d'où ne doit revenir que l'aîné. (Cabinet historique XIX, Catalogue page 67) Sources : Annuaire du Conseil Héraldique de France. Paris 1888 |
38 | Henri Ier comte d'Eu | (1e Croisade) |
123 | Héracle, comte de Polignac | (1e Croisade) |
112 | Host, seigneur de Roure | (1e Croisade) |
113 | Houdetot, Jean et Colard | (1e Croisade) |
180 | Hugues de Bully (vers 1121) | (1e Croisade) |
(Cartulaire de Savigny, charte 903) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
28 | Hugues de France | (1e Croisade) |
Mais, au bout d'une année, la même ardeur qui l'avait enrôlé au concile de Clermont sous la bannière de la croix lui fit reprendre le chemin de la Terre-Sainte et il alla y mourir en héros. Il succomba à de nombreuses blessures qu'il avait reçues en combattant, le 18 octobre 1102, à Tarse, en Cilicie. Le père Anselme donne pour armes aux comtes de Vermandois de la maison de France : « échiqueté d'or et d'azur, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or. » Sources : Versailles, Salles des Croisades ? CH. Gavard Editeur rue du Marché Saint-Honoré Paris IV Hugues de France (fils Du Roi Henri Ier), Comte De Vermandois dit « le Grand » et le Maisné (1057 - Tarse 1101 ou 1102) - Croisé En 1095. Le premier seigneur ayant franchi la mer était le frère de Philippe Ier roi de France, Hugues le Grand, comte de Vermandois, il fut aussi le premier qui arriva à Constantinople. Nous ne savons pas exactement l'époque à laquelle il quitta la France ; tout porte à croire que ce fut vers la mi-août. Il prit la route d'Italie et, par Rome, gagna Bari, où il s'embarqua. Par une lettre pleine de hauteur il avait avisé le basileus de son arrivée, demanda qu'on le reçoive avec les honneurs dus à son rang. Alexis rempli de méfiance et qui, de plus, ignorait quelles forces le comte de Vermandois amenait avec lui, ordonna à son neveu, Jean Comnène, gouverneur de Durazzo, de surveiller le littoral dalmate, tandis que la flotte de Nicolas Mavrokatakalon croisait au large afin d'éviter un débarquement secret. Hugues, avec magnificence, se fit annoncer par une ambassade de 24 chevaliers, qui accrut encore la méfiance dont il était l'objet ; mais son arrivée n'eut rien de grandiose car, ayant perdu une grande partie de ses vaisseaux au cours d'une tempête, il débarqua presque seul entre Durazzo et le cap Palli. Un des postes qui patrouillaient la côte le mena à Durazzo, où Jean Comnène le reçut avec honneur et le garda jusqu'à ce que l'empereur eut envoyé Boutoumitès pour le chercher et le ramener à Constantinople. Aux yeux d'Alexis, Hugues était un otage important dont il convenait de s'assurer. Avec Philippopoli, le comte de Vermandois se rendit à Constantinople, où il dut arriver en novembre. Alexis le reçut très bien, et lui remit une grosse somme d'argent. Rien ne permet de croire que les reports de l'empereur et du prince français aient été mauvais, au contraire Hugues semble avoir prêté sans difficulté le serment de fidélité et être resté volontiers à la cour impériale. Nous allons le voir par la suite et suivant l'arrivée des armées des barons servir d'intermédiaire entre Alexis et le duc de Lorraine, première armée arrivé à Constantinople. Sources : Histoire de la première croisade ? Foulcher de Chartres |
48 | Hugues de Payens | (1e Croisade) |
178 | Hugues de Payens (1118-1136) | (1e Croisade) |
Hugues de Payen revint en Palestine, en 1130, et mourut en 1136. Quelques historiens ont avancé qu'il était originaire de la Champagne. Mais les derniers travaux historiques ont démontré que la famille du fondateur de l'ordre des Templiers appartenait à la Haute Provence. C'est de là qu'elle vint s'établir, dès le XIIe siècle, dans le Forez, où elle posséda la seigneurie d'Argental, et, au siècle suivant, celles de Meys, Miribel, Cuzieu, Kervieu et Grézieu-le-Fromental (l). 1. D'après Sonyer du Lac, Hugues de Payen, était fils de Willelme de Payen, seigneur de Miribel, Meys et Cuzieu en Forez et frère d'Arthaud de Payen, qui épousa Béatrix d'Argental, fille unique et héritière d'Adhémar d'Argental. (Observations sur l'état ancien et actuel des Tribunaux de justice de la province de Forez, 1781, p. 55) Cette biographie est une hypothèse, basée sur des travaux qui n'ont plus cours (Galeries de Versailles, I, 117. - Roger, 185. - Annuaire de la Société de l'histoire de France, 1845, 173. - Revue du Lyonnais, 3e série, I, 382. - Aug. Bernard, Histoire du Forez, 1, 173. - Marquis de Villeneuve-Trans. Histoire de saint Louis, II, 558). Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
194 | Hugues de Raimond | (1e Croisade) |
Hugues de Raimond fut la souche d'une nombreuse et illustre postérité, qui, depuis 1200 jusqu'à la fin du dix-septième siècle, porta le surnom de Chantemerle, dont elle rendait hommage à la maison d'Adhémar, branche de Grignan, et qui avait adopté pour armoiries : De gueules à trois croissants d'argent, surmontés chacun d'une molette d'éperon d'or. Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, Volume 6. Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles. 1826 |
119 | Hugues de Saint-Omer | (1e Croisade) |
142 | Hugues, comte de Saint-Pol | (1e Croisade) |
121 | Hugues du Puy | (1e Croisade) |
43 | Hugues VI sire de Lusignan | (1e Croisade) |
173 | Hugues, archevêque de Lyon (1101-1106) | (1e Croisade) |
A son passage à Rome, le pape le nomma son légat en Asie. Après quelques années de séjour à Jérusalem, Hugues revenait de son pèlerinage, pour assister au concile que venait de convoquer le pape Pascal II, quand il mourut le 5 novembre 1106, suivant les uns, à Famagouste, dans l'Ile de Chypre, et suivant les autres, à Suse, dans les Alpes. (Cartulaire de Savigny, charte 819. - De La Mure, Histoire ecclésiastique du diocèse de Lyon, 157, 392. - Histoire des ducs de Bourbon, 118. - Gallia christiana, IV, 107. - Aubret, I, 267, 283, 286. - Obituarium Lugdunensis ecclesioe, 128, 244. - Morel de Voleine et de Charpin, Archevêque de Lyon, 34, 247) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
184 | Humbert de Marzé (1137) | (1e Croisade) |
(Cartulaire de Savigny, charte 937. - Aubret, I, 312) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
103 | Ithier II seigneur de Tocy | (1e Croisade) |
162 | Jean de Foudras (1096) | (1e Croisade) |
Fascé d'argent et d'azur, blason créé. Jean de Foudras mourut dans l'Anatolie, des suites de blessures. (Archives de la maison de Fondras; note communiquée par M. Mulsant, bibliothécaire de la ville de Lyon) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
165 | Jean de Harenc (1096) | (1e Croisade) |
D'azur, à trois croissants mis en bande d'or. Blason non créé Ce qui a pu induire le savant auteur, cité plus haut, en erreur, c'est que Jean de Harenc, chevalier de la première Croisade, s'établit effectivement dans la Palestine, où il possédait, dans la baronnie d'Acre, un fief pour lequel il était tenu au service militaire envers le roi de Jérusalem, auquel il devait fournir deux chevaliers. L'une de ses descendantes, Sibylle de Harenc, devint, en 1180, l'épouse de Bohémond III, prince d'Antioche, après que ce dernier eût répudié Théodora, nièce de l'empereur Manuel Comnène ; ce prince la répudia, plus tard, à son tour, quoiqu'elle lui eût donné deux enfants. A leur retour de la Terre-Sainte, les Harenc se fixèrent dans le Forez, à la Condamine, près de Bourg-Argental, dont ils prirent le nom. Leur dernière héritière épousa, en 1340, Josserand de la Roue, damoiseau, dont les descendants ont porté le nom et les armes des Harenc de la Condamine jusqu'en 1866, que cette maison, établie à Ampuis, en Lyonnais, s'est éteinte, dans la personne du marquis d'Harenc de la Condamine, mort sans postérité. (Peyré, Histoire de la première Croisade, I, 403, 457, II, 10, 12. - Michaud, Histoire des Croisades, I. Pièces justificatives. Eclaircissements sur les Assises de Jérusalem. - Roger, 64, 178. - Père Anselme, Histoire des grands officiers de la Couronne, II, 592. - D'Assier de Valenches, Noblesse bailliagère du Forez, 62) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
44 | Josselin de Courtenay | (1e Croisade) |
37 | Louis comte de Bar | (1e Croisade) |
116 | Montlaur, Pons et Bertrand | (1e Croisade) |
176 | Philippe de Montdor (1106) | (1e Croisade) |
L'origine des Montdor remonte à une époque si reculée qu'on les a rattachés au fameux paladin Roland, dont ils se flattaient de posséder le cor. Suivant Le Laboureur, l'archevêque de Lyon, Aluvala, mort en 895, appartenait à la famille de Montdor, qui a fourni aussi deux chanoines comtes à l'église métropolitaine, en 1193 et 1514. Ses diverses branches ont possédé les seigneuries de Collonges, Hoirieux, Rontalon et Châteauvieux dans le Lyonnais, et celle de Chambost dans le Beaujolais. L'une de ces branches est encore représentée à la Guadeloupe. (Symphorien Guyon, Histoire de l'église et diocèse, ville et université d'Orléans, 1e partie, 355. - Lachesnaye des Bois, X, 303. - Morel de Voleine et de Charpin, Archevêque de Lyon. 18. - Mazures de l'Isle-Barbe, 448) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
140 | Philippe de Montgommery | (1e Croisade) |
91 | Philippe le Grammairien | (1e Croisade) |
133 | Pierre, vicomte de Castillon | (1e Croisade) |
177 | Pierre de Réotier (de 1107 à 1116) | (1e Croisade) |
La situation des biens restitués dans cette charte ne permet guère de supposer que le donateur devait son surnom au village de Riottier dans la Dombes. Il est plus vraisemblable qu'il avait pu l'emprunter au bourg de Réotier, près d'Embrun. 1. Crespol, canton de Romans (Drôme) - Mépieu, prêt de Faverges, canton de Morestel (Isère). 2. Vercieu, canton de Morestel (Isère). (Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, 18e année, tome III, 373. - Monfalcon, Monumenta Historioe Lugdunensis, II, 388. - Delandine, Cartulaire, des Manuscrits de la Bibliothèque de Lyon, III, 169) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
137 | Pierre et Pons de Capdeuil | (1e Croisade) |
Pons de Capdeuil, célèbre troubadour, engagea par ses chants les seigneurs du Midi à prendre la croix avec Philippe-Auguste en 1190. Armes de Latour-Maubourg : de gueules, à la bande d'or, chargée d'une fouine passante d'azur. |
171 | Pierre et Pons de Salemard (1096) | (1e Croisade) |
Coupé d'argent et de sable, à une bande dentelée de l'une en l'autre, blason non créé. On place le berceau des Salemard près de Néronde, dans l'ancien manoir de la Salle ou la Celle, appelé Aula dans les chartes du moyen-âge. Suivant une ancienne tradition, le premier possesseur de cette terre salique portait le nom de Marc. De là, le nom de Salle de Marc, et par contraction, de Sallemarc, aurait été donné à ce domaine, et serait devenu plus tard le nom féodal de l'ancienne famille des Salemard. Quoi qu'il en soit de cette tradition, qui semblerait confirmée par la forme primitive de son nom dans les cartulaires (Salemarc), la maison de Salemard, dont on possède la filiation suivie, depuis le XIIIe siècle, joue un rôle important dans l'histoire du Forez. Indépendamment de la terre de la Fay, près de Néronde, elle posséda encore le Cognet, la Colonge, Chirassimont, Saint-Cyr-de-Valorge et Ressis. Deux de ses membres furent chanoines comtes de Lyon ; un autre, moine à l'abbaye de l'Ile-Barbe. Devenus possesseurs de la terre de Montfort dans le Dauphiné, au milieu du XVIe siècle, les Salemard se sont retirés dans cette dernière province, où ils sont représentés aujourd'hui par Raymond-Marie, comte de Salemard, ancien magistrat, et chevalier des SS. Maurice et Lazare. (Delandine, Notice historique sur la ville de Néronde en Forez. - De Rivoire de la Bâtie, Armorial du Dauphiné. - Mazures de l'Isle-Barbe, 538. - Saint-Allais, Nobiliaire de France, II, 154. - Cartulaire de Savigny. Charte 832 et 834) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
18 | Pierre l'Ermite (1050-1115) | (1e Croisade) |
Parfois appelé Pierre le Petit, Pierre d'Achères ou Pierre d'Amiens, ascète, fondateur d'un monastère, croisé, et prédicateur dont l'influence fut considérable ; on le considère comme l'un des principaux instigateurs de la première croisade. On rapporte qu'il se rendit en Terre sainte vers 1093, avant toute croisade. Lorsque Urbain II proclama la croisade au concile de Clermont, en novembre 1095, Pierre commença à la prêcher. Il partit du centre de la France, du Berry, traversa la Champagne et descendit la vallée de la Meuse, puis se rendit à Cologne, qu'il atteignit en avril 1096. Son éloquence toucha des milliers de gens. Pierre quitta Cologne en mai, et sa troupe enthousiaste traversa l'Europe jusqu'à Constantinople où, à la fin juillet, d'autres contingents vinrent la renforcer. Les 5 et 6 août, les croisés avancèrent jusqu'à Nicomédie (aujourd'hui Izmit, Turquie). Incapable de maintenir la discipline, Pierre retourna bientôt à Constantinople pour demander l'aide de l'empereur byzantin Alexis Ier. En son absence, la plus grande partie de son armée fut anéantie par les Turcs (21 oct.). Il attendit à Constantinople que les expéditions des princes de l'Europe occidentale s'y soient enfin rassemblées (mai 1097) et les accompagna vers le sud-est à travers l'Anatolie. Jérusalem enfin atteinte, Pierre fut nommé aumônier de l'armée chrétienne au printemps de 1099. Il prononça un sermon sur le mont des Oliviers, peu avant la mise à sac de Jérusalem, en juillet, et il conduisit les processions en août. Il revint en Europe en 1100, devint prieur du monastère augustinien de Neufmoutier à Huy (Belgique), qu'il avait fondé, et y mourut. |
127 | Pierre Raymond de Hautpoul | (1e Croisade) |
186 | Pierre, archevêque de Lyon (1139) | (1e Croisade) |
(Guillaume de Tyr, 1. XV. - Obituarium Lugdunensis ecclesioe, 47. - Manuscrits de la Bibliothèque de Lyon, III, 170. - Morel de Voleine et de Charpin, Archevêché de Lyon, 38) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
181 | Ponce Palatin (vers 1121) | (1e Croisade) |
Aubret a observé avec raison que les Palatin du Forez ne doivent pas être confondus avec les Palatin de Dio de la Dombes. Et, en effet, il résulte de plusieurs documents cités par de La Mure que les Palatin du Forez appartenaient à la famille forézienne de Lavieu. (Cartulaire de Savigny, charte 921. - Aubret, I, 309. - De La Mure, Histoire des ducs de Bourbon, III, 25. - Mazures de l'Isle-Barbe, 478) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
166 | Pons de Roannais (1096) | (1e Croisade) |
D'argent, au lion de gueules, blason créé. Dès le commencement du XIe siècle, sa puissance s'était accrue au point que les principales seigneuries du Roannais étaient en sa possession : Crozet, Cordelle, Vernay et plus tard Saint-Haon-le-Châtel. Cette famille a fourni quatre chanoines-comtes à l'Eglise de Lyon. Sa descendance masculine s'éteignit à la fin du XIIIe siècle, époque où la seigneurie de Roanne passa aux de la Perrière et aux Chauderon. (Alphonse Coste, Histoire de la ville de Roanne, p. 64 à 86. - De La Mure, I, 92, 93, 108. - Notice sur la ville et l'arrondissement de Roanne, 8) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
169 | Pons Rufus (1096) | (1e Croisade) |
D'argent, à 3 pals de gueules, à la bande d'azur chargée de 3 besants d'or sur le tout, blason non créé, blason non créé. La famille des Rufus ou Rufi était ancienne. Le 7 juin 1087, elle fit don à l'abbaye de Savigny de l'église et des dîmes de Duerne. Le château du Perron, à Oullins, lui appartenait au XIIe siècle. Jean Rufus, abbé d'Ainay, en 1213, fit bâtir le château de Vernaison, qui appartenait à son abbaye, et érigea le prieuré de Saint-Thomas-la-Garde, en Forez, pour dix-sept religieuses. Cette famille a donné aussi plusieurs chanoines à l'église de Lyon et notamment Robert Rufus, qui vivait en 1220, et qui donna à cette église, pour célébrer son anniversaire, 60 livres fortes sur sa maison du cloître et sur sa grange du Perron. (Guigue, Obituaire de Saint-Paul, 44. - Obituaire ecclesiae Lugdunensis. - Cartulaire de Savigny, charte 822. - Manuscrits de la Bibliothèque de Lyon, Catalogue Delandine, III, 228. - Perret de la Menue, Notice sur le château du Perron, 5 et 6. - P. Gras, Obituaire de Saint-Thomas-en-Forez, p. 44) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
115 | Raimbaud Creton, seigneur d'Estourmel | (1e Croisade) |
Dans la chanson d'Antioche composée en alexandrins au XIIème siècle par le Père Richard et seul récit revêtu du caractère historique par les souvenirs d'un témoin oculaire "Les chrétiens venaient de livrer la fameuse bataille du pont d'Antioche où Reimbold avait signalé sa bravoure aux côtés de Godefroy de Bouillon et d'Enguerrand de Saint Pol. Ils mettaient tous leurs soins à ne laisser échapper aucun sarrasin qui fuyait à la nage dans les eaux qui baignent les murailles de la ville. Aucun des français n'osait traverser le cours d'eau rapide et profond, sachant que, du haut des remparts, une pluie de traits l'assaillirait. N'écoutant que son courage le chevalier Reimbold Creton sauta de son coursier, se débarrassa de son heaume, ne garda que son haubert, sa lance et son épée et se jeta à l'eau. Le courageux gagna le côté du pont opposé à celui où se reposaient les Turcs désarmés et les attaqua à l'improviste. A l'issue de ce fait d'armes, Reimbold fut accablé par les traits que les assiégés tiraient du haut des murs d'Antioche. des écuyers le ramenèrent sur le rivage et il reçut les soins des médecins sous la tente de Godefroy de Bouillon. Dans la suite de cette première croisade, Reimbold; guéri, ne démentit pas la haute idée qu'il avait donnée de son courage lors de la bataille d'Antioche. Les historiens sont unanimes à faire son éloge lors de la conquête de Jérusalem, le 15 juillet 1099. Ils présentent le Seigneur Reimbold Creton comme l'héroïque soldat de la Croix à la bannière de soie blanche qui, le premier monta à l'assaut des murailles pour repousser l'ennemi et entrer en ville sainte. Pour immortaliser cet exploit, Godefroy de Bouillon inscrivit sur l'étendard "Vaillant sur la crête". Pour reconnaitre et immortaliser la façon dont il l'avait vu monter le premier sur la crête de la ville, le roi offrit au vaillant chevalier un éclat de la vraie croix enchâssé dans un reliquaire d'argent. Cette sainte relique est conservée précieusement par ses descendants. Madame Elisabeth d'Estourmel est venue plusieurs fois la présenter à la population d'Estourmel. Reimbol revint dans son château d'Estourmel en 1105. En 1536, Jean III d'Estourmel est un des défenseurs de Péronne lors du siège de la ville. Une place porte encore aujourd'hui son nom. C'est lui qui a fait édifier le gisant de ses parents, Gilles et Elayne. |
96 | Raimbaud III comte d'Orange | (1e Croisade) |
129 | Raoul seigneur d'Escorailles ou de Scoraille | (1e Croisade) |
138 | Raoul, seigneur de Beaugency | (1e Croisade) |
104 | Raymond Bertrand, seigneur de l'Isle-Jourdain | (1e Croisade) |
47 | Raymond du Puy | (1e Croisade) |
46 | Raymond I vicomte de Turenne | (1e Croisade) |
20 | Raymond IV comte de Toulouse | (1e Croisade) |
Fils cadet de Pons, comte de Toulouse, comte de Rouergue (1066) puis comte de Toulouse (1088), son frère aîné, le comte Guillaume, lui ayant cédé son comté avant de partir en pèlerinage pour la Terre sainte, Raymond de Saint-Gilles marqua très tôt son goût pour les grandes entreprises, et sa foi très vive, servie par un tempérament enthousiaste, le poussa d'abord à participer aux combats de la Reconquête espagnole (1087). Peut-être fut-il aussi, comme son frère, pèlerin en Terre sainte. Choisi par le pape Urbain II comme chef militaire de la Première Croisade (1095), il sacrifia délibérément, en partant pour l'Orient et en y demeurant, une position politique et sociale - c'était le plus grand seigneur de la France méridionale - dont il ne retrouva pas l'équivalent. Son comportement souvent fantasque nuisit à son autorité, tout de suite battue en brèche par les autres croisés. Ses ambitions furent déçues lorsque les barons choisirent Godefroi de Bouillon pour gouverner Jérusalem, et la masse des croisés ne voulut pas le suivre dans une politique incertaine de coopération avec Byzance. Ayant reçu de l'empereur Alexis Comnène la direction des croisades de renfort, qui auraient à la fois consolidé l'oeuvre des Francs et les droits de Byzance, Raymond fut responsable de leur désastreuse disparition en Asie Mineure. Alors que tous les autres barons de la croisade étaient depuis longtemps dotés ou repartis pour l'Occident, Raymond de Saint-Gilles finit par jeter son dévolu sur Tripoli, dont il occupa les abords (Tortose en 1102, Mont-Pèlerin en 1103) et put instituer le blocus. Il mourut en vue de la ville, qui ne devait être prise que quatre ans plus tard et dont ses successeurs devaient faire la capitale d'un comté. Raymond IV de Saint-Gilles Le puissant Comte de Toulouse, Raymond IV de Saint-Gilles fut, à Clermont, l'un des premiers à prendre la Croix. Il partit vers la fin d'octobre 1096, amenant sous sa bannière les principaux nobles ou gentilhomme du Midi. Parmi ceux du Quercy, on remarquait Raymond IV vicomte de Turenne, Géraud de Gourdon, Raymond l'Espère, plusieurs chevaliers des maisons de Castelnau-Bretenoux, de Thémines, de Cardaillac, de Béduer, de Saint-Cirq-Lapopie, de Cabrerets, de Luzech, de Pestillac, de Castelnau-Montratier, de Montpezat, chacun, à la tête d'un certain nombre de vassaux. On sait que pour mieux se reconnaître au milieu de la multitude des Croisés, les nobles placèrent sur leurs armures certains signes qui furent l'origine des armoiries; le Comte de Toulouse choisit une croix percée à jour; le Vicomte de Turenne un chevalier armé de pied en cap; les Barase, de Réduer, un lion et un taureau, ceux de Gramat deux lions et deux châteaux; les seigneurs de Cardaillac, un lion d'argent; le Seigneur de Thémines, deux chèvres... L'armée du comte de Toulouse traversa les Alpes, la Dalmatie, la Thrace et par Constantinople gagna l'Asie-mineure; elle se distingua à la prise de Nicée, aux sièges d'Antioche et de Jérusalem. Lorsqu'après la prise de cette dernière ville, les chefs de la Croisade voulurent choisir un roi, Raymond IV obtint presque tous les suffrages, mais il refusa la couronne qui fut donnée à Godefroy de Bouillon (1099). La plupart des seigneurs qui n'avaient pas trouvé la mort en Orient rentrèrent dans leurs domaines, mais pendant quelques années les expéditions de nouveaux Croisés furent continuelles : en 1108, Bertrand qui avait succédé à son père Raymond IV comme Comte de Toulouse, accompagne de l'évêque de Cahors, Géraud III, de Dieudonné de Barasc, seigneur de Béduer, de Hugues de Castelnau-Bretenoux, de Géraud de Gourdon, gagna la Palestine par mer. Comme son père, le Comte Bernard mourut en Orient. L'évêque Géraud rentra vers 1113, rapportant, dit-on, la célèbre relique connue sous le nom de Sainte-Coiffe. L'enthousiasme qu'avait suscité la première Croisade tomba rapidement ; à peine trouve-t-on quelques seigneurs quercynois dans les expéditions suivantes. Le vicomte de Turenne et quelques-uns de ses vassaux dont Mafre de Castelnau-Bretenoux, accompagnèrent Philippe-Auguste à la 3e Croisade ; le vicomte mourut au siège de Saint-Jean-d'Acre en 1253 ; un autre vicomte de Turenne, Raymond VI, alla rejoindre en Palestine le roi Saint-Louis avec trente chevaliers. La guerre des Albigeois détourna des expéditions lointaines beaucoup de ceux que la foi ou le lucre poussaient aux aventures, et, après cette malheureuse guerre, des hérétiques convertis, à peu prés seuls, iront encore guerroyer dans l'empire latin de Constantinople. Sources : L. Saint-Marty. Histoire populaire du Quercy. Des origines à 1800. Cahors 1920 |
45 | Raymond Pelet de Narbonne | (1e Croisade) |
120 | Renaud de Pons et Pierre | (1e Croisade) |
36 | Renaud et Etienne comtes de Bourgogne | (1e Croisade) |
167 | Robert d'Anse (1096) | (1e Croisade) |
1096. A la bataille de Dorylée (juillet 1097), il est désigné par les chroniqueurs comme faisant partie du corps d'armée de Bohémond et de Tancrède, qui formait l'aile gauche de l'armée chrétienne. Après l'occupation de Mamistra, nous le retrouvons encore au nombre de ceux qui furent faits prisonniers par Baudoin, comte de Flandre, dans le combat que ce dernier eut à livrer contre les troupes de Tancrède. Mais à compter de ce moment, il n'est plus fait aucune mention de ce chevalier. (Bongars. - Robert le Moine. - Peyré, Histoire de la première Croisade, 1, 174, 351, 400, II, 504, 518. - Guichenon, Histoire de Dombes (2e édition, note de M. Guigue) II, 112. - Roger, La Noblesse de France aux Croisades, 167) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
175 | Robert Damas (1106) | (1e Croisade) |
Les fables, que l'on a débitées sur l'origine de la famille de Damas, et notamment celle qui lui donne pour auteur un soudan de Damas, amené en France par Hugues de Bourgogne, ne souffrent pas le plus léger examen. Il suffit, en effet, d'ouvrir nos cartulaires pour s'assurer que les Damas sont originaires du Forez, où ils étaient déjà puissants dès le milieu du XIe siècle. Cette famille a possédé dans le Forez : Cousan, Sauvain, Boën, Durbise, Saint-Héand, les deux Chalain, une partie de Roanne, Saint-Rirand, et dans le Lyonnais, la seigneurie de Rontalon. (Galeries de Versailles, I, 324. - Roger, 174, 373. - P. Gras, Les Sires de Cousan, dans la Revue forézienne, I, 213. - Guichenon, Histoire de Dombes, 2e édition, II, 164. - Manuscrits de la Bibliothèque de Lyon, nº 888. - Annuaire de la Société de l'histoire de France, 151. - Lackesnaye des Bois. V, 463. - P. Anselme) Les Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beaujolais, aux croisades, par M. A. Vachez - De la Société Littéraire, Historique et Archéologique de Lyon, année 1874-1878. Lyon Auguste Brun librairie de la Société Littéraire, 1876. |
114 | Robert de Nevers, dit le Bourguignon | (1e Croisade) |
141 | Robert du Vieux-Pont | (1e Croisade) |
La bataille du champ du sang |
30 | Robert duc de Normandie | (1e Croisade) |
Les ducs de Normandie portaient: de gueules, à deux léopards d'or. Voir la liste des Normands qui ont participés à la première croisade, dont le seigneur de Méautis : Guillaume de Méautis |
31 | Robert II comte de Flandre | (1e Croisade) |
108 | Roger de Choiseul, en Bassigny | (1e Croisade) |
41 | Roger I comte de Foix | (1e Croisade) |
93 | Rotrou II comte du Perche | (1e Croisade) |
Sources : Versailles, Salles des Croisades ? CH. Gavard Editeur rue du Marché Saint-Honoré Paris IV |
99 | Etienne et Pierre de Salviac | (1e Croisade) |
201 | Cardaillac (de) | (1e Croisade) |
Barons et marquis de Cardaillac ; comtes de Bioule, Saint-Cirq-la-Popie, la Capelle-Marival, Themines, Varayre, Brengues; seigneurs du Cluzel, la Ramière, Saujac, Saint-Sernin-du-Causse, Saint-Cernin (d'Auvergne), Rudelle, Labathude, Cabrerets, Montsalès, Sérignac, Foissac, Montbrun, Fourques, Ligoussou, Genoullac, Privazac, Caulin, Aujols, Bach, Concots, Grèzes, Marsa, Saint-Jory, la Roques, Cadrieu, Camboulan, etc ; seigneurs des châteaux de Maleville, Saint-Cirq, Concots, Aujols, Biars, Saint-Michel-de-Vayrols, Etampes, Siorac, Esclauzels ; co-seigneurs de Camboulit, Corn, Falguières, Curemonte, Végène, Aynac, et des châteaux de Mirabel, Belcastel, Peyrusse, Salvagnac, le Breuil, Marsac, Nozières, etc. Aux archives du Lot : folio 146, se trouve un extrait d'un manuscrit intitulé : « Noms et surnoms, avec les armoiries des nobles qui se croisèrent pour aller oultre-mer contre les Sarrazins, l'an 1096 », ledit extrait contenant les noms des nobles du Quercy ayant fait partie de cette Croisade. On y voit : Le sire de Cardaillac : d'azur à un lion d'argent rampant, onglé et couronné d'or. L'autre seigneur de Cardaillac : d'azur, à un lion d'argent rampant, à une bordure besantée d'or. Ce serait-là les armes primitives des Cardaillac du Quercy. De gueules, au lion d'argent, armé, lampassé et couronné d'or ; à l'orle de treize besants d'argent. (Salle des Croisades, à Versailles) Supports : deux griffons au naturel. Cimier : un demi-vol issant d'argent. Devise : Toto noscuntur in orbe. Légende : Igneus est nobis vigor et regalis origo. Cri : Cardaillac ! Sources : L. Saint-Marty. Histoire populaire du Quercy. Des origines à 1800. Cahors 1920 Le seigneur de Cardaillac. L'Abbé de Foulhiac, dans ses Chroniques du Quercy, dit qu'un chevalier de Cardaillac combattit à la première croisade. Armoiries : De gueules, au lion d'argent, armé, lampassé et couronné d'or. Sources : M. L'Abbé Migne. Dictionnaire de numismatique et de sigillographies religieuses. Paris 1852 |
23 | Tancrède de Hauteville ou d'Antioche (mort en 1112) | (1e Croisade) |
Tancrède peut être considéré comme le véritable fondateur de la principauté d'Antioche, où il restaura l'autorité, compromise par les maladresses militaires et politiques de Bohémond Ier. Il assura aussi la sécurité de la ville et de ses relations économiques en prenant définitivement le port de Lattaquié en 1108 après plusieurs passes d'armes avec les Byzantins. Enfin, en 1110, il occupa, entre Tortose et Homs, une forteresse musulmane sur laquelle fut établi l'énorme ouvrage fortifié que l'on appela le krak des Chevaliers. |
100 | Thomas de Marle sire de Coucy | (1e Croisade) |
25 | Urbain II, Odon de Lagny ou Eudes de Châtillon (1042 env.-1099) pape (1088-1099) | (1e Croisade) |
Il incomba à Urbain II de poursuivre la réforme grégorienne en un moment où l'intransigeance de Grégoire VII et la hardiesse de Henri IV avaient conduit l'Eglise romaine à une impasse. Entièrement d'accord avec les thèses de son illustre prédécesseur, et décidé à accroître le prestige moral de la papauté, il sut agir avec prudence et habileté. Après quelques années de sage patience, il renouvela les décrets contre la simonie, le concubinage des clercs et l'investiture laïque (concile de Plaisance en 1094, de Clermont en 1095). Il parvint à gagner à sa cause de nombreuses sympathies en Italie, en France, en Espagne, en Angleterre et jusque dans le clergé germanique, mais il évita de heurter trop directement l'empereur, lequel se trouvait d'ailleurs en position de faiblesse par suite de querelles princières en Allemagne. Par-dessus tout, il lança en 1095, au concile de Clermont, un appel à la croisade pour permettre à la chrétienté de récupérer les Lieux saints et pour associer tous les chevaliers d'Occident à cette grandiose entreprise religieuse et politique. Il organisa cette première croisade, dont il fut officiellement le chef - il y fut représenté par un légat - et qui aboutit à la prise de Jérusalem en 1099. |
Premième Croisade
Achard de BullyAdam de BéthuneAdhémar de MonteilAimery de RochechouartAlain IV duc de BretagneAlexis Ier ComnèneAmanieu sire d'AlbretAnselme de RibaumontArchimbaud-le-BlancArnoul II, baron d'ArdresArtaud d'ApchonArtaud de ChastelluxAstanove VII de FézensacBarasc ou BarasBaudoin ChauderonBaudouin IerBernard de MarzeBohémond IerBonpard d'AmplepuisCalo II, seigneur de CaumontChatard de BussyClaude de MontchenuComnène AnneComte de Lyonnais et de ForezDieudonné de FoudrasDrogon seigneur de NesleEléazar de MontredonEtienne comte d'AumaleEtienne comte de BloisEudes Ier duc de BourgogneEustache comte de BoulogneEustache d'AgrainFoulques de Maillé d'AnjouGarnier comte de GrayGaston IV vicomte de BéarnGaucher Ier de ChâtillonGaudemar CharpinelGauthier et B. de ValéryGeoffroy de Saint-SavinGeoffroy III de PreuillyGérard de BournonvilleGérard de ChérizyGérard de MartiguesGérard de RoussillonGérard, sire de CréquyGéraud de GourdonGilbert de GarlandeGodefroi de BouillonGuérin de RochemoreGuillaume de BriquevilleGuillaume de GrandmesnilGuillaume de MontrondGuillaume de SabranGuillaume et Jean de MauvoisinGuillaume Ier de MelunGuillaume IIIGuillaume IXGuillaume le ChauveGuillaume TailleferGuillaume V, de MontpellierGuy de ThiernGuy III de LavalHenri Ier comte d'EuHéracle, comte de PolignacHost, seigneur de RoureHoudetot, Jean et ColardHugues de BullyHugues de FranceHugues de PayensHugues de PayensHugues de RaimondHugues de Saint-OmerHugues de Saint-PolHugues du PuyHugues VI sire de LusignanHugues, archevêque de LyonHumbert de MarzéIthier II seigneur de TocyJean de FoudrasJean de HarencJosselin de CourtenayLouis comte de BarMontlaur, Pons et BertrandPhilippe de MontdorPhilippe de MontgommeryPhilippe le GrammairienPierre de CastillonPierre de RéotierPierre et Pons de CapdeuilPierre et Pons de SalemardPierre l'ErmitePierre Raymond de HautpoulPierre, archevêque de LyonPonce PalatinPons de RoannaisPons RufusRaimbaud CretonRaimbaud III comte d'OrangeRaoul d'EscoraillesRaoul de BeaugencyRaymond BertrandRaymond du PuyRaymond I de TurenneRaymond IVRaymond Pelet de NarbonneRenaud de Pons et PierreRenaud et EtienneRobert d'AnseRobert DamasRobert de NeversRobert du Vieux-PontRobert duc de NormandieRobert II comte de FlandreRoger de ChoiseulRoger I comte de FoixRotrou II comte du PercheSalviac (de) Etienne et PierreSeigneur de CardaillacTancrède de HautevilleThomas de MarleUrbain II.
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