Le Nouveau Signe
"Comment
ouvrir l'aura à la Lumière solaire originelle ? Il faut qu'elle se
dégage des images liées à la peur, au passé, à l'égocentrisme. ll faut
oser se perdre soi-même en se tournant vers la Rose des Mystères,
I'étincelle de Lumière du coeur. Par l'aura apaisée, les forces
éthériques du Monde originel pénètrent dans la moelle épinière et le
cerveau, et transforment la respiration et le sang. L'image de l'Homme
parfait originel remplace alors celle de l'homme-moi terrestre, et la
Lumière originelle peut transmettre au sang l'or alchimique, cette
vibration divine qui renouvelle l'aura et assure la transfiguration du candidat aux Mystères gnostiques."
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Créé pour vous présenter mon dernier livre,je vous présente 4500 articles sur le thème de mon livre :les Templiers,des sujets ésotériques,des textes rosicrusiens,les mérovingiens, saint-Graal,Nostradamus,Mary Magdalene.Le Baphomet et le Tau, Château de Saumur,la femme dans l'histoire templière. Trésor templier.Histoires, légendes de Belgique,de France et d'Europe et Celtiques. La spiritualité. Développement personnel.
vendredi 31 mai 2013
Comment ouvrir l'aura.
PRIERE DES TEMPLIERS EN PRISON .
PRIERE DES TEMPLIERS EN PRISON .
« Que la grâce du Saint-Esprit nous assiste. Que Marie, Etoile de la mer, nous conduise au port
Du salut. Amen.
Seigneur Jésus, Christ saint, Père éternel et Dieu tout-puissant, sage
Créateur, Dispensateur bienveillant et Ami révéré, humble et pieux
Rédempteur, Sauveur clément et miséricordieux, je Te prie humblement et
Te requiers de m’éclairer, de me délivrer et de me protéger , avec tous
les frères de Temple et tout Ton peuple chrétien qui est dans la
confusion et dans l’angoisse de l’avenir. Accorde-nous, Seigneur, en qui
sont et de qui viennent toutes les vertus, bienfaits, dons et grâces
du Saint-Esprit, accorde nous de connaitre la vérité et la justice, la
faiblesse et l’infirmité de notre chair, d’accepter la véritable
humilité, afin que nous puissions mépriser ce triste monde et ses
souillures, les vains plaisirs, l’orgueil et toutes les misères, de
n’aspirer qu’aux biens célestes, de travailler humblement au maintien de
nos vœux et de Tes commandements.
Très Saint Seigneur Jésus-Christ,
par le mérite de Tes vertus, que Ta grâce nous accorde, puissions-nous
échapper au diable rugissant, à tous nos ennemis, à leurs embûches et à
leurs œuvres. Ô notre Rédempteur et défenseur, ceux que par Ta passion
et Ton humilité tu enchaînes au bois de la croix, les rachetant par Ta
miséricorde, protège-les, protège-nous. Par Ta sainte croix et par son
signe, puissions-nous triompher de l’ennemi et de ses embûches. Protège
Ta sainte Eglise, éclaire ses prélats, ses docteurs et ses recteurs,
avec tout Ton peuple chrétien ; qu’ils proclament et accomplissent Ton
service et Ta volonté d’un cœur pur, humble et pieux ; que leur piété
soit pure et exigeante ! Qu’ils enseignent le peuple et l’éclairent par
le bon exemple. Puissions-nous, pour notre part, accomplir humblement
les œuvres d’humilité, à Ton exemple et à celui des saints apôtres et
des élus. Puissions-nous considérer de quoi nous sommes faits, ce que
nous sommes et ce que nous serons, ce que nous faisons et devons faire
pour avoir la vie conduisant aux joies du paradis. Daigne éclairer et
convertir ceux qui n’ont pas été revivifiés par l’eau et l’Esprit-Saint,
afin qu’ils obéissent à Ta sainte loi et reçoivent les sacrements de la
sainte Eglise, et qu’ils gardent ensuite Ta sainte foi . Seigneur,
donne à Ton peuple chrétien la soif et la possession de cette Terre
sainte où Tu es né dans le dénuement, où Ta sainte miséricorde nous a
rachetés, où Tes exemples et Tes miracles nous ont instruits… Daigne
faire en sorte que nous la libérions par Ta Grâce et la possédions ! Que
nous remplissions Tes saints services et volonté !
Dieu
miséricordieux, T religion, qui est celle du Temple du Christ, a été
fondée en concile général et en l’honneur de la sainte et glorieuse
Vierge Marie Ta mère, par le bienheureux Bernard, Ton saint confesseur,
élu à cette fin par la sainte Eglise romaine. C’est lui qui, avec
d’autres prud’hommes, l’enseigna et lui confia sa mission. Or, la voici
prisonnière et captive du Roi de France pour une injuste cause. Veuille
la délivrer et la protéger, par la prière de la sainte et glorieuse
Vierge Marie Ta mère et de la cour céleste . Seigneur, Toi qui es la
vérité, qui sais que nous sommes innocents, fais-nous libérer, afin que
nous tenions humblement nos vœux et Tes commandements, dans
l’accomplissement de Ton saint service et de Ta volonté. Ces mensonges
iniques lancés contre nous par pressions et tribulation (exauce nos
prières !), tout ce que nous avons souffert, la condamnation pour nos
corps, les propos qui nous ont été rapportés de la part de Monseigneur
le pape, la prison perpétuelle que nous vaut l’infirmité de notre chair,
puissions –nous n’avoir plus à endurer cela, malgré les calomnies qui
pèsent si douloureusement sur nos consciences ! Protège-nous, Seigneur,
avec tout Ton peuple chrétien ; apprends-nous à T’obeir. Donne à
Philippe, notre roi, qui est petit-fils de Saint Louis, Ton saint
confesseur, de mériter comme lui, par sa vie parfaite et ses mérites, la
paix en son royaume et la concorde entre les siens, les rois, princes,
barons et chevaliers. Que tous ceux qui ont été désignés pour faire
garder la justice y veillent selon Tes commandements, l’accomplissent,
souffrent et conservent entre eux et pour tout le peuple chrétien la
paix et la lumière. Donne-leur de reconquérir avec nous la Terre-Sainte,
et d’accomplir Ton saint service et Tes saints ouvrages ; accorde à
tous nos parents, bienfaiteurs et prédécesseurs, à nos frères vivants et
défunts la vie et le repos éternels.
Toi qui vis et règnes, étant Dieu, par tous les siècles des siècles. Amen.
De moi-même je ne suis pas digne de prier : mais que Ta miséricorde et
Ton abaissement, que la bienheureuse et glorieuse Vierge Marie, Ta mère
et notre avocate, que toute la Cour céleste intercèdent pour nous et
nous obtiennent cette grâce. Amen.
Sainte Marie, Mère de Dieu, Mère
très pieuse, pleine de gloire, sainte Mère de Dieu, Mère toujours vierge
et précieuse….. Ô Marie, salut des infirmes, consolatrice de ceux qui
espèrent en Vous, triomphatrice du mal et refuge des pécheurs
repentants, conseillez-nous, défendez-nous. Défendez Votre religion, qui
a été fondée par Votre saint et cher confesseur le bienheureux Bernard
avec d’autres prud’hommes institués par la sainte Eglise romaine ;
c’est en votre honneur, ö très sainte et glorieuse, qu’elle s’est
répandue. Nous vous en prions humblement, obtenez-nous la libération de
Votre religion et de ses biens, avec l’intercession des anges, des
archanges, des prophètes, des évangélistes, des apôtres, des martyrs,
des confesseurs, des vierges elles-mêmes – en dépit des calomnies qui,
Vous le savez, nous sont jetées à la face - ; que nos adversaires
reviennent à la vérité et à la charité ! Puissions-nous, nous-mêmes,
observer Vos vœux et les commandements de Notre-Seigneur Jésus-Christ,
Votre fils, qui est notre défenseur, créateur, rédempteur, sauveur
miséricordieux et très aimé.
Lui qui vit et règne, étant Dieu, par tous les siècles des siècles. Amen.
Prions. Dieu tout-puissant et éternel, qui nous as donné au bienheureux
Louis, Roi de France et Ton saint confesseur, la grâce, les mérites,
l’humilité, la chasteté, la justice et la charité, selon l’intercession
de la bienheureuse et glorieuse Vierge Marie Ta Mère, que tant il aimait
; Toi qui as donné la paix à son règne, accorde-nous, Seigneur, par son
intercession, la paix et le conseil ; délivre et conserve dans la
vérité, malgré les calomnies, notre religion fondée en l’honneur de la
sainte et glorieuse Vierge Marie Ta mère, afin qu’en cette Terre-Sainte
où Ta miséricorde et Ton amour nous ont rachetés, nous accomplissions
Ton saint service et Ta volonté, et qu’ensemble, avec notre Roi et les
siens unis dans les mêmes mérites, nous accédions enfin aux félicités du
paradis.
Toi qui, étant Dieu, vis et règnes par les siècles des siècles. Amen.
Dieu tout-puissant et éternel, qui tant aimas le bienheureux Jean
l’Evangéliste, Ton apôtre, et le laissas reposer sur Ton cœur à la Cène ;
qui lui révélas les célestes secrets, et, de la croix où Tu gisais pour
le salut du monde, le recommandas à ta Sainte Mère et Vierge, en
l’honneur de qui notre religion a été fondée, délivre et conserve
celle-ci par Ta sainte miséricorde ; et de même que Tu nous sais
innocents des crimes qu’on nous impute, de même accorde-nous d’observer
nos vœux et Tes commandements dans l’humilité et dans l’amour, afin
qu’au terme d’une vie méritoire, nous parvenions aux félicités du
Paradis.
Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Amen.
Dieu
Tout-Puissant et éternel qui as illuminé le bienheureux Georges, ton
preux chevalier et saint martyr, par son amour et par la glorieuse et
bienheureuse Vierge Marie, Ta très sainte Mère, en l’honneur de qui fut
fondée notre religion, daigne la délivrer et préserver avec nous, afin
que nous observions humblement nos vœux et Tes commandements, et
possédions la vie par laquelle nous mériterons d’accéder aux félicités
du Paradis. Toi qui, étant Dieu, vis et règnes par les siècles des
siècles. Amen. »
Traduit par R. Oursel.
« Que la grâce du Saint-Esprit nous assiste. Que Marie, Etoile de la mer, nous conduise au port
Du salut. Amen.
Seigneur Jésus, Christ saint, Père éternel et Dieu tout-puissant, sage Créateur, Dispensateur bienveillant et Ami révéré, humble et pieux Rédempteur, Sauveur clément et miséricordieux, je Te prie humblement et Te requiers de m’éclairer, de me délivrer et de me protéger , avec tous les frères de Temple et tout Ton peuple chrétien qui est dans la confusion et dans l’angoisse de l’avenir. Accorde-nous, Seigneur, en qui sont et de qui viennent toutes les vertus, bienfaits, dons et grâces du Saint-Esprit, accorde nous de connaitre la vérité et la justice, la faiblesse et l’infirmité de notre chair, d’accepter la véritable humilité, afin que nous puissions mépriser ce triste monde et ses souillures, les vains plaisirs, l’orgueil et toutes les misères, de n’aspirer qu’aux biens célestes, de travailler humblement au maintien de nos vœux et de Tes commandements.
Très Saint Seigneur Jésus-Christ, par le mérite de Tes vertus, que Ta grâce nous accorde, puissions-nous échapper au diable rugissant, à tous nos ennemis, à leurs embûches et à leurs œuvres. Ô notre Rédempteur et défenseur, ceux que par Ta passion et Ton humilité tu enchaînes au bois de la croix, les rachetant par Ta miséricorde, protège-les, protège-nous. Par Ta sainte croix et par son signe, puissions-nous triompher de l’ennemi et de ses embûches. Protège Ta sainte Eglise, éclaire ses prélats, ses docteurs et ses recteurs, avec tout Ton peuple chrétien ; qu’ils proclament et accomplissent Ton service et Ta volonté d’un cœur pur, humble et pieux ; que leur piété soit pure et exigeante ! Qu’ils enseignent le peuple et l’éclairent par le bon exemple. Puissions-nous, pour notre part, accomplir humblement les œuvres d’humilité, à Ton exemple et à celui des saints apôtres et des élus. Puissions-nous considérer de quoi nous sommes faits, ce que nous sommes et ce que nous serons, ce que nous faisons et devons faire pour avoir la vie conduisant aux joies du paradis. Daigne éclairer et convertir ceux qui n’ont pas été revivifiés par l’eau et l’Esprit-Saint, afin qu’ils obéissent à Ta sainte loi et reçoivent les sacrements de la sainte Eglise, et qu’ils gardent ensuite Ta sainte foi . Seigneur, donne à Ton peuple chrétien la soif et la possession de cette Terre sainte où Tu es né dans le dénuement, où Ta sainte miséricorde nous a rachetés, où Tes exemples et Tes miracles nous ont instruits… Daigne faire en sorte que nous la libérions par Ta Grâce et la possédions ! Que nous remplissions Tes saints services et volonté !
Dieu miséricordieux, T religion, qui est celle du Temple du Christ, a été fondée en concile général et en l’honneur de la sainte et glorieuse Vierge Marie Ta mère, par le bienheureux Bernard, Ton saint confesseur, élu à cette fin par la sainte Eglise romaine. C’est lui qui, avec d’autres prud’hommes, l’enseigna et lui confia sa mission. Or, la voici prisonnière et captive du Roi de France pour une injuste cause. Veuille la délivrer et la protéger, par la prière de la sainte et glorieuse Vierge Marie Ta mère et de la cour céleste . Seigneur, Toi qui es la vérité, qui sais que nous sommes innocents, fais-nous libérer, afin que nous tenions humblement nos vœux et Tes commandements, dans l’accomplissement de Ton saint service et de Ta volonté. Ces mensonges iniques lancés contre nous par pressions et tribulation (exauce nos prières !), tout ce que nous avons souffert, la condamnation pour nos corps, les propos qui nous ont été rapportés de la part de Monseigneur le pape, la prison perpétuelle que nous vaut l’infirmité de notre chair, puissions –nous n’avoir plus à endurer cela, malgré les calomnies qui pèsent si douloureusement sur nos consciences ! Protège-nous, Seigneur, avec tout Ton peuple chrétien ; apprends-nous à T’obeir. Donne à Philippe, notre roi, qui est petit-fils de Saint Louis, Ton saint confesseur, de mériter comme lui, par sa vie parfaite et ses mérites, la paix en son royaume et la concorde entre les siens, les rois, princes, barons et chevaliers. Que tous ceux qui ont été désignés pour faire garder la justice y veillent selon Tes commandements, l’accomplissent, souffrent et conservent entre eux et pour tout le peuple chrétien la paix et la lumière. Donne-leur de reconquérir avec nous la Terre-Sainte, et d’accomplir Ton saint service et Tes saints ouvrages ; accorde à tous nos parents, bienfaiteurs et prédécesseurs, à nos frères vivants et défunts la vie et le repos éternels.
Toi qui vis et règnes, étant Dieu, par tous les siècles des siècles. Amen.
De moi-même je ne suis pas digne de prier : mais que Ta miséricorde et Ton abaissement, que la bienheureuse et glorieuse Vierge Marie, Ta mère et notre avocate, que toute la Cour céleste intercèdent pour nous et nous obtiennent cette grâce. Amen.
Sainte Marie, Mère de Dieu, Mère très pieuse, pleine de gloire, sainte Mère de Dieu, Mère toujours vierge et précieuse….. Ô Marie, salut des infirmes, consolatrice de ceux qui espèrent en Vous, triomphatrice du mal et refuge des pécheurs repentants, conseillez-nous, défendez-nous. Défendez Votre religion, qui a été fondée par Votre saint et cher confesseur le bienheureux Bernard avec d’autres prud’hommes institués par la sainte Eglise romaine ; c’est en votre honneur, ö très sainte et glorieuse, qu’elle s’est répandue. Nous vous en prions humblement, obtenez-nous la libération de Votre religion et de ses biens, avec l’intercession des anges, des archanges, des prophètes, des évangélistes, des apôtres, des martyrs, des confesseurs, des vierges elles-mêmes – en dépit des calomnies qui, Vous le savez, nous sont jetées à la face - ; que nos adversaires reviennent à la vérité et à la charité ! Puissions-nous, nous-mêmes, observer Vos vœux et les commandements de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Votre fils, qui est notre défenseur, créateur, rédempteur, sauveur miséricordieux et très aimé.
Lui qui vit et règne, étant Dieu, par tous les siècles des siècles. Amen.
Prions. Dieu tout-puissant et éternel, qui nous as donné au bienheureux Louis, Roi de France et Ton saint confesseur, la grâce, les mérites, l’humilité, la chasteté, la justice et la charité, selon l’intercession de la bienheureuse et glorieuse Vierge Marie Ta Mère, que tant il aimait ; Toi qui as donné la paix à son règne, accorde-nous, Seigneur, par son intercession, la paix et le conseil ; délivre et conserve dans la vérité, malgré les calomnies, notre religion fondée en l’honneur de la sainte et glorieuse Vierge Marie Ta mère, afin qu’en cette Terre-Sainte où Ta miséricorde et Ton amour nous ont rachetés, nous accomplissions Ton saint service et Ta volonté, et qu’ensemble, avec notre Roi et les siens unis dans les mêmes mérites, nous accédions enfin aux félicités du paradis.
Toi qui, étant Dieu, vis et règnes par les siècles des siècles. Amen.
Dieu tout-puissant et éternel, qui tant aimas le bienheureux Jean l’Evangéliste, Ton apôtre, et le laissas reposer sur Ton cœur à la Cène ; qui lui révélas les célestes secrets, et, de la croix où Tu gisais pour le salut du monde, le recommandas à ta Sainte Mère et Vierge, en l’honneur de qui notre religion a été fondée, délivre et conserve celle-ci par Ta sainte miséricorde ; et de même que Tu nous sais innocents des crimes qu’on nous impute, de même accorde-nous d’observer nos vœux et Tes commandements dans l’humilité et dans l’amour, afin qu’au terme d’une vie méritoire, nous parvenions aux félicités du Paradis.
Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Amen.
Dieu Tout-Puissant et éternel qui as illuminé le bienheureux Georges, ton preux chevalier et saint martyr, par son amour et par la glorieuse et bienheureuse Vierge Marie, Ta très sainte Mère, en l’honneur de qui fut fondée notre religion, daigne la délivrer et préserver avec nous, afin que nous observions humblement nos vœux et Tes commandements, et possédions la vie par laquelle nous mériterons d’accéder aux félicités du Paradis. Toi qui, étant Dieu, vis et règnes par les siècles des siècles. Amen. »
Traduit par R. Oursel.
mardi 28 mai 2013
La chapelle seigneuriale
La
chapelle seigneuriale : Cette chapelle, pendant de la chapelle basse,
fut érigée en 1480 pour offrir aux Seigneurs de Belcastel un lieu de
culte privé.
The Lords' Chapel: In order to provide the Lords
of Belcastel with an elite place of worship, the Lords’ Chapel was built
in 1480 as a counterpart to the Lower Chapel directly below it.
The Lords' Chapel: In order to provide the Lords of Belcastel with an elite place of worship, the Lords’ Chapel was built in 1480 as a counterpart to the Lower Chapel directly below it.
le château de Hohenzollern.
En Allemagne le château de Hohenzollern.
Il est situé au sommet du mont Hohenzollern à une altitude de 855
mètres. Il a été construit dans la première partie du XIème. Lorsque la
famille se scinda en deux branches, le château est resté la propriété de
la branche souabe. Il a été complètement détruit après un siège de 10
mois en 1423 par les villes impériales de Souabe. Un deuxième, plus
grand et plus robuste, a été construit de 1454 à 1461 et a servi de
refuge pour les Hohenzollern souabes catholiques en temps de guerre, y
compris pendant la guerre de Trente Ans. À la fin du XVIIIème,
cependant, le château a perdu son importance stratégique et est peu à
peu tombé en ruine. On dut démolir plusieurs bâtiments délabrés.
Aujourd'hui, seule la chapelle subsiste du château médiéval. La
troisième version du château, qu'on peut voir aujourd'hui, a été
construite pour Frédéric-Guillaume IV de Prusse entre 1846 et 1867, sous
la direction de Friedrich August Stüler, dont le style avait été
inspiré par le néo-gothique anglais et les châteaux de la Loire.
Il est situé au sommet du mont Hohenzollern à une altitude de 855 mètres. Il a été construit dans la première partie du XIème. Lorsque la famille se scinda en deux branches, le château est resté la propriété de la branche souabe. Il a été complètement détruit après un siège de 10 mois en 1423 par les villes impériales de Souabe. Un deuxième, plus grand et plus robuste, a été construit de 1454 à 1461 et a servi de refuge pour les Hohenzollern souabes catholiques en temps de guerre, y compris pendant la guerre de Trente Ans. À la fin du XVIIIème, cependant, le château a perdu son importance stratégique et est peu à peu tombé en ruine. On dut démolir plusieurs bâtiments délabrés. Aujourd'hui, seule la chapelle subsiste du château médiéval. La troisième version du château, qu'on peut voir aujourd'hui, a été construite pour Frédéric-Guillaume IV de Prusse entre 1846 et 1867, sous la direction de Friedrich August Stüler, dont le style avait été inspiré par le néo-gothique anglais et les châteaux de la Loire.
lundi 27 mai 2013
Symbolisme de la vraie Croix
Symbolisme
de la vraie Croix à branches égales, dite CELTIQUE, suivi de celle de
l'être vivant aux chakras actifs comparée à la version négativisée de la
croix du supplicié solaire.
Les Atlantes précédèrent notre actuelle humanité.
AETHIOPIA, nom donné jusqu'au Moyen-Âge à l'Ancienne Égypte, ainsi qu'une grande portion de l'Afrique Noire.
TEMPLE D'AMUN de Méroé d'où découlera le culte solaire égyptien de Sol Om On à ON renommée Héliopolis par les grecs. La façade aux deux colonnes bien distinctives de ce temple n'est pas sans immédiatement évoquer le Temple du prétendu roi Salomon, Jedydiah le Solymite : cherchez l'erreur historique !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_de_l'invasion_aryenne : comment "on" tend à nous faire oublier que :
1) Les Atlantes précédèrent notre actuelle humanité.
2) Qu'ils avaient établi des comptoirs commerciaux au Portugal, en l'actuelle Gallicie hispanique, et le long des côtes ATLANTiques françaises, notamment de St Jean de Luz jusqu'en Bretagne.
3) Les Atlantes peuplèrent le pays basque et les Pyrénées AVANT d'aller fonder les bases de l'Ancienne Égypte.
4) La destruction cataclysmique cyclique anéantit lentement mais sûrement la civilisation Altante dont les rescapés de l'engloutissement final de l'Île résiduelle sous l'Océan ATLANTique se séparèrent en 4 groupes aux quatre coins du monde.
5) L'un des quatre groupes n'eut d'autre choix du fait des intempéries glaciaires que d'émigrer dans les pays nordiques, pour descendre par les steppes de Russie jusqu'en Anatolie (actuelle Turquie) puis aux Indes, re réfugier d'un second Déluge sur les hauts plateux himalayiens.
6) Ce n'est qu'une fois les plaines Mésopotamiennes redevenues fertiles après le retrait des eaux diluviennes, que ce groupe de rescapées BORÉENS menés par leur Archidruide (arch= chef -> archevêque = chef des évêques) RÂMA, RAM, REEM, divinisé aux Indes du nom de BRAHMA, connu bibliquement du nom d'ABRAHAM, de la Lignée Royale de UR (information occultée).
7) Ces ÉBROS généreront en Mésopotamie une Lignée Royale, celle de KUSH (déformé en KISH), que l'on retrouvera en Ancienne Égypte : les Rois Koushites du Nubie (ce photos-montage).
8. L'historiographe de France, CLAUDE FAUCHET, pour détenir encore les archives généalogiques royales avant de s'en faire déposséder par traîtrise, savait, et écrivit que la Lignée Royale des GOTHS, et plus particulièrement des WISIGOTHS Baltes, provenait des Rois Koushites, les Goths apparaissant en réalité en PERSE, l'actuel Iran, immédiatement après la prétendue disparition des Koushites !
TEMPLE D'AMUN de Méroé d'où découlera le culte solaire égyptien de Sol Om On à ON renommée Héliopolis par les grecs. La façade aux deux colonnes bien distinctives de ce temple n'est pas sans immédiatement évoquer le Temple du prétendu roi Salomon, Jedydiah le Solymite : cherchez l'erreur historique !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_de_l'invasion_aryenne : comment "on" tend à nous faire oublier que :
1) Les Atlantes précédèrent notre actuelle humanité.
2) Qu'ils avaient établi des comptoirs commerciaux au Portugal, en l'actuelle Gallicie hispanique, et le long des côtes ATLANTiques françaises, notamment de St Jean de Luz jusqu'en Bretagne.
3) Les Atlantes peuplèrent le pays basque et les Pyrénées AVANT d'aller fonder les bases de l'Ancienne Égypte.
4) La destruction cataclysmique cyclique anéantit lentement mais sûrement la civilisation Altante dont les rescapés de l'engloutissement final de l'Île résiduelle sous l'Océan ATLANTique se séparèrent en 4 groupes aux quatre coins du monde.
5) L'un des quatre groupes n'eut d'autre choix du fait des intempéries glaciaires que d'émigrer dans les pays nordiques, pour descendre par les steppes de Russie jusqu'en Anatolie (actuelle Turquie) puis aux Indes, re réfugier d'un second Déluge sur les hauts plateux himalayiens.
6) Ce n'est qu'une fois les plaines Mésopotamiennes redevenues fertiles après le retrait des eaux diluviennes, que ce groupe de rescapées BORÉENS menés par leur Archidruide (arch= chef -> archevêque = chef des évêques) RÂMA, RAM, REEM, divinisé aux Indes du nom de BRAHMA, connu bibliquement du nom d'ABRAHAM, de la Lignée Royale de UR (information occultée).
7) Ces ÉBROS généreront en Mésopotamie une Lignée Royale, celle de KUSH (déformé en KISH), que l'on retrouvera en Ancienne Égypte : les Rois Koushites du Nubie (ce photos-montage).
8. L'historiographe de France, CLAUDE FAUCHET, pour détenir encore les archives généalogiques royales avant de s'en faire déposséder par traîtrise, savait, et écrivit que la Lignée Royale des GOTHS, et plus particulièrement des WISIGOTHS Baltes, provenait des Rois Koushites, les Goths apparaissant en réalité en PERSE, l'actuel Iran, immédiatement après la prétendue disparition des Koushites !
la lignée royale française descendait de Marie Madeleine.
Philippe Jean Christian Pigot
«
Il est intéressant de noter que le roi de France Louis XI, qui règna de
1461 à 1483, insistait sur le fait que la lignée royale française
descendait de Marie Madeleine. » Robert Ambelain
La vraie Sainte Famille stratégiquement évincée des écrits religieux de l'Église des katholikos judéo-romano-babyloniens : Maria de Magdala l'Égyptienne, surnommée l'Étoile, mariée à Yohan de Goth l'Ancien, dit Zébédée, le Gaulonie, le Caput/Capet = la Tête de Lignée, alias Jean le Baptiste.
De leur union naquit trois enfants : une fille nommée Talmah (corrompu en Tamar ou Tomar, puis "Sarah" Damaris, "sarah" n'étant pas un prénom mais le terme "Princesse"), et deux jumeaux, Yacob de Goth (Jacques le Mineur) et Yohan "le Jeune" alias l'Apôtre ou l'Évangéliste, lequel son Initiation accomplie fut renommé par les siens pour un temps Yahushua le Tzadik (ou Zaddik), c'est-à-dire Josué/Jésus le Juste.
Précisons que les faits historiques nous amènent d'Aethiopia (nom donné anciennement à l'Égypte) au sud de la Celtide (ou Gaule), précisément en l'ex-Occitanie ! Il serait bon de s'intéresser de près à St Bertand de Comminges, l'antique Lugdunum Convenae...
Ainsi, Maria et Jean furent les géniteurs de la lignée des Rois Goths (Wisigoths ET Ostrogoths), eux-mêmes à l'origine de la vraie lignée des Rois de FRANCIE, qui n'était en rien ce que devint la France des François (Francs) : des Germains venus de Hollande conquérir la Francie par la Belgique !
La vraie Sainte Famille stratégiquement évincée des écrits religieux de l'Église des katholikos judéo-romano-babyloniens : Maria de Magdala l'Égyptienne, surnommée l'Étoile, mariée à Yohan de Goth l'Ancien, dit Zébédée, le Gaulonie, le Caput/Capet = la Tête de Lignée, alias Jean le Baptiste.
De leur union naquit trois enfants : une fille nommée Talmah (corrompu en Tamar ou Tomar, puis "Sarah" Damaris, "sarah" n'étant pas un prénom mais le terme "Princesse"), et deux jumeaux, Yacob de Goth (Jacques le Mineur) et Yohan "le Jeune" alias l'Apôtre ou l'Évangéliste, lequel son Initiation accomplie fut renommé par les siens pour un temps Yahushua le Tzadik (ou Zaddik), c'est-à-dire Josué/Jésus le Juste.
Précisons que les faits historiques nous amènent d'Aethiopia (nom donné anciennement à l'Égypte) au sud de la Celtide (ou Gaule), précisément en l'ex-Occitanie ! Il serait bon de s'intéresser de près à St Bertand de Comminges, l'antique Lugdunum Convenae...
Ainsi, Maria et Jean furent les géniteurs de la lignée des Rois Goths (Wisigoths ET Ostrogoths), eux-mêmes à l'origine de la vraie lignée des Rois de FRANCIE, qui n'était en rien ce que devint la France des François (Francs) : des Germains venus de Hollande conquérir la Francie par la Belgique !
(suite) La fin des templiers par Rudy Cambier.
Scène 3
***
Albert d'Athensis et Arsène arrivent en devisant, comme si la conversation avait déjà commencé.
Arsène
Dans cette affaire, Monsieur, ma position est délicate.
Albert
Faites trêve de délicatesses et de petites manières.
Arsène
Croyez bien, Monsieur, que si je n’étais travaillé par mon devoir d’ami, si je n’étais tourmenté par ma conscience …
Albert
Vous allez continuer longtemps comme ça, à tourner autour du pot ?
Arsène
Eh bien, puisque vous exigez que je vous le dise tout net, je vous assène le fait : votre fils Julien, mon ami Julien, mon meilleur, mon seul ami est en danger.
Albert
Hein !
En danger ? Mon gamin en danger ! On le menace ! Qui le menace ? Dites-moi qui et je vais m’en occuper de ce pas. Menacer mon gamin ! Je vais lui en foutre, moi !
Arsène
Je crains que nous ne soyons en plein dans le quiproquo, Monsieur, …
Albert
Dans le quiproquo ?
Si vous disiez les choses et nommiez les gens, on saurait de quoi vous parlez.
Arsène
Celle qui menace mon ami est une femme.
Albert totalement éberlué
Qu’est-ce que vous me chantez là ? Puis il éclate de rire : Une femme qui menace mon fils !
Arsène
Oui, Monsieur.
Albert
Une bonne femme !
Arsène
Oui, Monsieur
Albert
Vous êtes sûr ?
Arsène
Absolument, Monsieur.
Albert
À mon idée, on s’est fichu de vous.
Arsène
Certainement pas, Monsieur. J’en ai été le témoin.
Albert
Vous en avez été témoin !
Arsène
Oui, Monsieur. À plusieurs reprises.
Albert
À plusieurs reprises !
Arsène
Oui, Monsieur !
Albert
Et il ne lui a pas fichu une trempe pour lui remettre la tête en place ?
Arsène
Oh, il n’allait certes pas …
Albert
Vous avez raison. Il n’allait pas … Pauvre gamin, va … il sera toujours aussi nouille.
Arsène
C’est que …
Albert
Oh, n’essayez pas de le défendre. C’est une mauviette.
Au fait, c'est quoi, cette menace ?
Et vu que vous étiez là quand il a été menacé, qu’avez-vous fait, vous, pour défendre votre meilleur ami ?
Arsène
Euuuhhh. C’est-à-dire queuuu … La situation n’était paaas …
Albert
Ouais ! … Ouais ! … Ouais !
Arsène
En fait, le danger n’était pas immédiat, Monsieur.
Albert
Que le danger soit immédiat ou reporté, une menace, il faut la traiter et la contrer.
Arsène
Le mot menace est ici plutôt une figure.
Albert
La menace, une figure ? Qu’est-ce que c’est de cette histoire ? Où voulez-vous en venir à la fin avec vos menaces qui sont des figures ? Et qu’est-ce que c’est que ce langage qui a peur de l’ombre des mots ? Je vous engage à être clair.
Arsène
Une femme a mis la main sur Julien.
Albert incrédule et hilare
Une femme a mis la main sur Julien ! Non ! Et dites-moi, cette femme …
Arsène
Oui, Monsieur
Albert
Sa main … elle l'a posée à un endroit … intéressant ? Confusion d’Arsène. Et Julien, ça lui a plu ? La manifestation chez lui était … évidente ? L’avez-vous vu faire montre de … son honneur ? Diriez-vous que votre ami était … en gloire ? La dame a-t-elle été heureusement surprise ? N’eut-elle pas l’air affligé ? Son regard fut-il moqueur ? Poussa-t-elle une moue dubitative ? Non ? Haha ! Quoique les femmes soient fort menteuses, nous croirons donc que celle-là ne fut pas déçue. Vous pouvez répondre, puisque vous y étiez.
Arsène
Vous prenez tout cela à la plaisanterie, et c’est bien naturel, Monsieur, mais il n’empêche que Julien est amoureux.
Albert
Amoureux ? La belle affaire ! Ça lui passera.
Et est-ce que je connais l’heureuse éveilleuse des sens ?
Arsène
Je le pense, Monsieur.
Albert
Pensez moins et dites-moi son nom.
Arsène
Éliabel Labrique.
Albert
La fille du Philosophe ? Haha ! Admiratif : Hahaaa ! Une pas facile, celle-là ! Dites, mais c’est un exploit ! Je n’aurais jamais cru ça du gamin.
Et où se sont-ils cachés pour entreprendre le double dépucelage ?
Arsène
Je ne crois pas, Monsieur, qu'ils en soient à ce …
Albert
Il ne la baise pas ?
Arsène
Non, Monsieur.
Albert
Et elle non plus ?
Arsène
Forcément ! Monsieur.
Albert
Mmmouais … forcément comme vous dites.
Alors, s'ils tardent tant, c'est qu'il se pourrait bien que ces deux-là soient vraiment pris d’amour. Ça risque …
Arsène
Vous avez mille fois raison, Monsieur. Une mésalliance est toujours une triste fin.
Albert
Mésalliance ? Triste fin ! De quoi parlez-vous ?
Arsène
Mais Monsieur, assotti comme il l’est, Julien voudra l’épouser.
Albert
S’il veut l’épouser, eh bien, je dirai oui !
Arsène
Comment ! Monsieur …
Albert
Je dirai oui parce que ce sera une très bonne affaire. Je ne vous apprends pas, jeune homme, que Julien n’est que le cadet d’un nobliau sans grande fortune, en l’occurrence moi. La fille du Philosophe est un excellent parti, héritière et dotée. Si la fille a de la bonté, Julien sera heureux. Et si la fille l’aime, Julien aura gagné le Paradis.
Arsène
Vous voulez donner votre accord à ce … à cette …
Albert
Et même ma bénédiction !
Arsène
Mais que dira Madame d’Athensis ?
Albert
Les mêmes bêtises que vous, bien entendu ! Écoutez-moi, jeune Arsène si serviable et si soucieux de son meilleur ami, on va laisser Julien devenir un homme et on va surtout lui ficher la paix.
Allez, à la prochaine et merci de votre service !
Albert s'en retourne à sa place et grommelle en aparté bien audible
Ce type est tellement faux-cul qu'il l'est même trop pour en faire un diplomate.
° ° ° ° °
(à suivre).
le château de La Palice dans l'Allier.
En France, le château de La Palice dans l'Allier.
La partie féodale du château a été bâtie entre le XIème et le XIIIème.
Le château et la seigneurie de la Palice appartenaient en 1230 à Roger
de la Palice. En 1429, la seigneurie passe à Charles de Bourbon qui
gérait le duché en l'absence de son père fait prisonnier à la bataille
d'Azincourt. Il vendit, le 18 mars 1430, le château et la châtellenie de
la Palice à Jacques de Chabannes, conseiller et chambellan du roi
Charles VII. C'est probablement Jacques Ier de Chabannes qui entreprit
la construction de la chapelle Saint-Léger avant sa mort intervenue
quelques mois après avoir été blessé à la bataille de Castillon, en
1453. Son petit-fils, Jacques II, maréchal de France, marié en seconde
noce à Marie de Melun, fit construire au début du XVIème l'aile
renaissance en briques roses. Elle remplaçait ainsi la muraille qui
reliait le château fort à la chapelle de style gothique. C'est du
château de la Palice que le connétable de Bourbon va prendre la fuite, en 1523...
Le logis primitif, trois des tours et les courtines datent
approximativement du XIIIème, tout comme les remparts complétés au
XIVème. La chapelle de style gothique a été construite en 1461, puis le
logis Renaissance à parements de briques fin XVème début XVIème. Les
salons entièrement meublés abritent de nombreux souvenirs historiques.
Les plafonds sont à caissons rehaussés d'or et de couleurs. Les communs
et les anciennes écuries sont éloignés du château. Le château a fait
l'objet d'une restauration par l'architecte René Moreau en 1885-1886.
L'architecte et inspecteur des travaux diocésains de Moulins,
Jean-Bélisaire Moreau restaura la chapelle Saint-Léger en 1875 et fit
ajouter une flèche en charpente.
En France, le château de La Palice dans l'Allier.
La partie féodale du château a été bâtie entre le XIème et le XIIIème. Le château et la seigneurie de la Palice appartenaient en 1230 à Roger de la Palice. En 1429, la seigneurie passe à Charles de Bourbon qui gérait le duché en l'absence de son père fait prisonnier à la bataille d'Azincourt. Il vendit, le 18 mars 1430, le château et la châtellenie de la Palice à Jacques de Chabannes, conseiller et chambellan du roi Charles VII. C'est probablement Jacques Ier de Chabannes qui entreprit la construction de la chapelle Saint-Léger avant sa mort intervenue quelques mois après avoir été blessé à la bataille de Castillon, en 1453. Son petit-fils, Jacques II, maréchal de France, marié en seconde noce à Marie de Melun, fit construire au début du XVIème l'aile renaissance en briques roses. Elle remplaçait ainsi la muraille qui reliait le château fort à la chapelle de style gothique. C'est du château de la Palice que le connétable de Bourbon va prendre la fuite, en 1523...
Le logis primitif, trois des tours et les courtines datent approximativement du XIIIème, tout comme les remparts complétés au XIVème. La chapelle de style gothique a été construite en 1461, puis le logis Renaissance à parements de briques fin XVème début XVIème. Les salons entièrement meublés abritent de nombreux souvenirs historiques. Les plafonds sont à caissons rehaussés d'or et de couleurs. Les communs et les anciennes écuries sont éloignés du château. Le château a fait l'objet d'une restauration par l'architecte René Moreau en 1885-1886. L'architecte et inspecteur des travaux diocésains de Moulins, Jean-Bélisaire Moreau restaura la chapelle Saint-Léger en 1875 et fit ajouter une flèche en charpente.
La partie féodale du château a été bâtie entre le XIème et le XIIIème. Le château et la seigneurie de la Palice appartenaient en 1230 à Roger de la Palice. En 1429, la seigneurie passe à Charles de Bourbon qui gérait le duché en l'absence de son père fait prisonnier à la bataille d'Azincourt. Il vendit, le 18 mars 1430, le château et la châtellenie de la Palice à Jacques de Chabannes, conseiller et chambellan du roi Charles VII. C'est probablement Jacques Ier de Chabannes qui entreprit la construction de la chapelle Saint-Léger avant sa mort intervenue quelques mois après avoir été blessé à la bataille de Castillon, en 1453. Son petit-fils, Jacques II, maréchal de France, marié en seconde noce à Marie de Melun, fit construire au début du XVIème l'aile renaissance en briques roses. Elle remplaçait ainsi la muraille qui reliait le château fort à la chapelle de style gothique. C'est du château de la Palice que le connétable de Bourbon va prendre la fuite, en 1523...
Le logis primitif, trois des tours et les courtines datent approximativement du XIIIème, tout comme les remparts complétés au XIVème. La chapelle de style gothique a été construite en 1461, puis le logis Renaissance à parements de briques fin XVème début XVIème. Les salons entièrement meublés abritent de nombreux souvenirs historiques. Les plafonds sont à caissons rehaussés d'or et de couleurs. Les communs et les anciennes écuries sont éloignés du château. Le château a fait l'objet d'une restauration par l'architecte René Moreau en 1885-1886. L'architecte et inspecteur des travaux diocésains de Moulins, Jean-Bélisaire Moreau restaura la chapelle Saint-Léger en 1875 et fit ajouter une flèche en charpente.
samedi 25 mai 2013
Qui aurait cru que le défenseur des opprimés, l’écrivain de Nana et de Germinal, célèbre la victoire de l’armée et le rétablissement de l’ordre ?
3ème lettre d’Émile Zola sur la « Semaine sanglante » de la Commune :
« Que l’œuvre de purification s’accomplisse ! »
Qui aurait cru que le défenseur des opprimés, l’écrivain de Nana et de Germinal, célèbre la victoire de l’armée et le rétablissement de l’ordre ? Émile Zola : 3ème lettre sur la « Semaine sanglante » de la Commune.
Temps de lecture :
3 minutes
Le 24 mai 1871
Quelle
affreuse guerre ! Il est temps que cet horrible cauchemar finisse. La
folie finirait par monter aux cerveaux de Paris entier. Jamais plus
épouvantable crise n'a éclaté dans une grande ville.
On
commence à saisir dans son ensemble le plan d'attaque qui a présidé à
la prise de Paris. Les nouvelles qui circulent sont toujours aussi
confuses, aussi fausses. Mais il est permis de trier les vérités des
mensonges et d'arriver logiquement aux choses possibles et réelles. […]
Avant
de s'emparer du centre de Paris, il fallait être maître de Montmartre ;
sans quoi on laissait à la Commune une retraite naturelle, une
forteresse très forte qui aurait été défendue par des hommes désespérés
et acculés. Aussi, hier matin, l'effort des troupes a-t-il porté avant
tout sur les Buttes. Une lutte acharnée de huit heures les a enfin fait
tomber entre les mains de l'armée ; trois colonnes avaient réussi à les
cerner ; mais que de morts, quel épouvantable vacarme ! Les Batignolles
ont été pris rue par rue ; heureusement que le canon ne pouvait tirer
dans ce dédale de petites voies ; les maisons ont eu peu à souffrir.
Quand le drapeau tricolore, vers trois heures, a été arboré sur le
Moulin de la Galette, le quartier a poussé un soupir de soulagement.
Voilà
donc ce terrible berceau de l'émeute au pouvoir de nos soldats. C'est
là un résultat excellent, qui coupe la guerre civile dans ses racines
mêmes. Je vous avoue que j'ai été ravi quand j'ai vu le mouvement se
prononcer ainsi sur la gauche. On isolait les farouches, on les
enfermait dans une souricière, dont pas un maintenant ne sortira que
mort ou prisonnier.
À la gare du Nord
se livrait aussi un combat acharné, qui s'est terminé naturellement par
l'occupation de la gare. Un combat violent d'artillerie avait également
lieu près de la Madeleine, sur le boulevard Malesherbes. Les insurgés,
refoulés jusqu'à la mairie de la rue Drouot, s'y sont battus avec la
rage du désespoir.[…]
Pendant ce
temps, sur la rive gauche la lutte continuait avec une égale violence.
il n'y a eu que deux points défendus sérieusement par les insurgés, la
gare de l'Ouest et le carrefour de la Croix-Rouge. À la gare de l'Ouest,
l'affaire a été horriblement sanglante. C'est là que les cadavres sont
les plus nombreux ; des hauteurs du Trocadéro, on distingue autour de la
gare ces points noirs qui sont autant de victimes couchées dans la
poussière blanche des grandes voies. […]
Maintenant,
il est aisé de se rendre compte du plan général. La journée d'hier a
été décisive. L'armée, se séparant en deux immenses colonnes, a ouvert
une sorte de pince formidable sur le centre de Paris ; les deux branches
de cette pince se sont avancées, l'une vers le nord, où elle s'emparait
de Montmartre et de la Chapelle, l'autre vers le sud, où elle arrivait
jusqu'au pont Saint-Michel. La pince n'a plus, à présent, qu'à se
refermer pour écraser les débris de l'insurrection. Comme je l'ai dit,
pas un émeutier ne peut échapper à cette étreinte terrible.
L'émeute
est enfermée dans cette bande de Paris comprise entre les boulevards et
les quais, la place de la Concorde et l'Hôtel de Ville. Il ne faut pas
se dissimuler qu'ils sont là dans une forteresse, s'appuyant sur les
deux places d'armes de l'Hôtel de Ville et des Tuileries. Personne ne
doute du succès, et on espère même que ce soir, demain au plus tard,
tout sera fini ; mais on tremble en pensant que le noyau des farouches
est là, au centre de Paris, pouvant commettre toutes les folies. Depuis
ce matin, la fusillade ne cesse pas. Le temps est superbe. La fumée
monte toute droite, comme un panache superbe. Le canon tonne du côté des
Tuileries. Les Champs-Élysées, absolument déserts, sont sillonnés par
une grêle de boulets. Une batterie versaillaise, établie à la place de
l'Étoile, bat les Tuileries, qui répondent furieusement et qui
endommagent les bas-reliefs de l'Arc de Triomphe. À l'autre extrémité,
devant l'Hôtel de Ville, la canonnade est aussi très bruyante. Le
Trocadéro bombarde le palais communal, que des batteries, placées sur la
rive gauche, prennent en écharpe. La ville tremble, fris[s]onne jusque
dans ses fondements. Si j'osais hasarder cette comparaison, je dirais
qu'on la frappe au cœur en ce moment, et que toutes ses entrailles en
frémissent. Le râle de cette Commune maudite est horrible.
L'aspect
de Paris ne peut se raconter. La ville est dans le rêve. Des courants
de panique traversent des quartiers entiers qui se vident en un instant.
On a fêté les soldats avec frénésie : des dames apportent dans les rues
des bouteilles de vin, des pains, des saucissons, qu'elles distribuent
aux libérateurs. C'est une véritable entrée triomphale. Sur d'autres
points, le spectacle est absolument différent. Aux endroits où la lutte
s'est engagée, il a fallu déployer une grande sévérité. On me raconte
que les habitants de certaines rues ont été faits prisonniers en masse
et envoyés à Versailles, non pas qu'on songe à sévir contre eux, mais
parce qu'il a paru nécessaire de faire le vide dans certains coins.
C'est la part du feu. Les abords de Montmartre, tout le haut des
Batignolles ont été ainsi dépeuplés, pour permettre au canon de tirer en
plein dans le tas des insurgés. Vous pensez bien que ces quartiers ne
sont guère animés aujourd'hui. On dirait de petites villes mortes. Le
soleil s'y abat lourdement comme dans des cimetières abandonnés. Les
maison dorment ; de loin en loin, une persienne trouée de balles pend
sur ses gonds, une porte grande ouverte laisse voir une maison
affreusement bouleversée. Pas un promeneur. Des cadavres qui rêvent,
aplatis, le nez sur le trottoir.
On aurait fusillé, séance tenante,
quelques membres de la Commune pris dans le bataille. Ces exécutions
immédiates seraient le fait de soldats exaspérés.
Il
faut attendre pour savoir l'exacte vérité. Mais une des grandes
craintes, c'est le sort des otages. Depuis l'entrée des troupes dans
Paris, le Comité de salut public n'a pas donné signe de vie. Ce silence
épouvante, on craint que les misérables aient agi. Ce matin, j'ai même
entendu dire que la Préfecture de police brûlait. Le feu y aurait été
mis par une bande de scélérats, pour y étouffer vifs les nombreux
prisonniers arrêtés depuis deux mois. Je crois les fanatiques capables
de tout. S'ils ont commis un tel crime, l'armée, qui est déjà furieuse
contre eux, les massacrera jusqu'au dernier sur la place de l'Hôtel de
Ville. À ce moment de justice suprême les chefs ne seront plus maîtres
des soldats.
Que l'œuvre de purification s'accomplisse !
( Source:
ZOLA (Émile),
Œuvres Complètes (Tome 4), Paris, Nouveau Monde, 2002.
)
In 1187 Saladin recaptured Jerusalem and forced the Knights to resort Ptolemais ...
In
1187 Saladin recaptured Jerusalem and forced the Knights to resort
Ptolemais (County of Tripoli, St. John of Acre, why except Order of the
Knights of Malta are also called the Order of the Knights Hospitallers),
where they remained there for about a century, before forced to abandon
permanently the Holy Land and settle in Cyprus. Finally, on 15 August
1310 under the leadership of Grand Master Fulk de Villaret and with the
consent of Pope Clement, the Hospital (the other name) moved its
headquarters to Rhodes (Knights of Rhodes), holding also Halicarnassus
and Kastelorizo where he undertook reorganization guild and having
inherited the fortune of their competitors Templars after their
dissolution as blasphemous heresy, with several members to join the
Knights.
When was definitively conquered Rhodes Castle Masters
Muslims, allowing the safe withdrawal of the battalion with all their
belongings, settled in Malta who had granted the Charles E Spain, hence
the renaming them.
The battalion lost many of his possessions to the spread of Protestantism and other sects, but survived in Malta.
The Maltese Cross is the emblem of the Knights and represents the four great gods of Assyria: Ra, Anu, and Ea Vilos.
Who of us can imagine, without seeing a specific charter, the size of
the EEZ and the FIR of Malta; Who among us can not recognize the
geostrategic position of Malta in the center of the Mediterranean; Who
can ignore the role of Malta as shield of Christendom; All these
questions are not rhetorical. Belong exclusively to the field of
obstetrics, under the famous terminology of Socrates.
Here I
will make a point. The date of termination of the first crusade:
11/11/1100. Not much has been written about the number 11 11 11.
Now
why should be more important to end and not the beginning, maybe there
were difficulties regarding the timing of the existence of numerous
different guilds.
For their economic survival had indulged in piracy
and the slave trade against Islamists, releasing Christian captives. In
1577 German Annex guild embraces Lutheranism without even deprived of
financial assistance the core. Gradually, the knights are losing ground
so indulge again in slavery strengthening their finances and continuing
to put against the Ottomans. Sent their fleet where there was need.
Every battle and every battle happened assistance guild. In 1607
magistros anointed "Prince of the Holy Roman Empire" and in 1630 the
privileges given equivalent Cardinal.
In 1798 the knights agree to
use Malta as a refueling station for the troops of Napoleon. A year
after Bonaparte gets hold of the sovereignty of the island and the guild
is back without seat. Paul the Great offered accommodation in order to
return the position of Grand Master. Paul did not take the office with
the papal bull nor and needed. Created the great Russian commune and
managed to assimilate the guild changing the organization chart,
checking finances and placing Russians as military commanders. At this
point I want to make some correlations with the October revolution
against the Tsars, the rise of Bolshevism and the causes for subsequent
geostrategic policies!
When was definitively conquered Rhodes Castle Masters Muslims, allowing the safe withdrawal of the battalion with all their belongings, settled in Malta who had granted the Charles E Spain, hence the renaming them.
The battalion lost many of his possessions to the spread of Protestantism and other sects, but survived in Malta.
The Maltese Cross is the emblem of the Knights and represents the four great gods of Assyria: Ra, Anu, and Ea Vilos.
Who of us can imagine, without seeing a specific charter, the size of the EEZ and the FIR of Malta; Who among us can not recognize the geostrategic position of Malta in the center of the Mediterranean; Who can ignore the role of Malta as shield of Christendom; All these questions are not rhetorical. Belong exclusively to the field of obstetrics, under the famous terminology of Socrates.
Here I will make a point. The date of termination of the first crusade: 11/11/1100. Not much has been written about the number 11 11 11.
Now why should be more important to end and not the beginning, maybe there were difficulties regarding the timing of the existence of numerous different guilds.
For their economic survival had indulged in piracy and the slave trade against Islamists, releasing Christian captives. In 1577 German Annex guild embraces Lutheranism without even deprived of financial assistance the core. Gradually, the knights are losing ground so indulge again in slavery strengthening their finances and continuing to put against the Ottomans. Sent their fleet where there was need. Every battle and every battle happened assistance guild. In 1607 magistros anointed "Prince of the Holy Roman Empire" and in 1630 the privileges given equivalent Cardinal.
In 1798 the knights agree to use Malta as a refueling station for the troops of Napoleon. A year after Bonaparte gets hold of the sovereignty of the island and the guild is back without seat. Paul the Great offered accommodation in order to return the position of Grand Master. Paul did not take the office with the papal bull nor and needed. Created the great Russian commune and managed to assimilate the guild changing the organization chart, checking finances and placing Russians as military commanders. At this point I want to make some correlations with the October revolution against the Tsars, the rise of Bolshevism and the causes for subsequent geostrategic policies!
Caerlaverock Castle is a moated triangular castle
Coucou
à toutes et à tous!!! je trouve la vue et la forme triangulaire du
château très sympathique. Château de Caerlaverock au sud de Dumfries
dans le sud-ouest de l'Ecosse. A+.
Par : TRAVELERS
le château de Bamburgh.
En Angleterre, le château de Bamburgh.
Au Vème, l'emplacement de l'actuel château est occupé par un fort
breton nommé Din Guarie, qui constitue peut-être la capitale du royaume
de Brynaich. Les fortifications d'origine ont été détruites par les
Vikings en 993. L'actuel château est construit autour d'une
reconstruction des débuts de l'époque normande. Guillaume II
d'Angleterre l'a assiégé sans succès en 1095 pendant une révolte
soutenue par son propriétaire, Robert de Montbray, le Comte de
Northumbrie. Après que Robert a été capturé, sa femme a continué la
défense jusqu'à ce qu'elle ne soit contrainte de se rendre sous la
menace du roi d'aveugler son mari. Bamburgh est alors devenu la
propriété du monarque anglais. Henri II a probablement construit le
donjon. Comme avant-poste anglais important, le château était la cible
de raids occasionnels des Écossais. En 1464, pendant la guerre des
Deux-Roses, il est devenu le premier château en Angleterre à être défait
par l'artillerie, à la fin d'un siège de neuf mois par Richard Neville.
Le château fut ensuite détérioré sous plusieurs propriétaires puis
restauré au cours des XVIIIème et XIX ème siècles. Il est finalement
acheté par l'industriel William George Armstrong qui termine sa
restauration. Il appartient toujours à cette famille qui l'a ouvert au
public. De nombreux films y ont été tournés, comme Ivanhoé, Le Cid,
Marie Stuart, reine d'Écosse, Elizabeth et Robin des Bois.
Au Vème, l'emplacement de l'actuel château est occupé par un fort breton nommé Din Guarie, qui constitue peut-être la capitale du royaume de Brynaich. Les fortifications d'origine ont été détruites par les Vikings en 993. L'actuel château est construit autour d'une reconstruction des débuts de l'époque normande. Guillaume II d'Angleterre l'a assiégé sans succès en 1095 pendant une révolte soutenue par son propriétaire, Robert de Montbray, le Comte de Northumbrie. Après que Robert a été capturé, sa femme a continué la défense jusqu'à ce qu'elle ne soit contrainte de se rendre sous la menace du roi d'aveugler son mari. Bamburgh est alors devenu la propriété du monarque anglais. Henri II a probablement construit le donjon. Comme avant-poste anglais important, le château était la cible de raids occasionnels des Écossais. En 1464, pendant la guerre des Deux-Roses, il est devenu le premier château en Angleterre à être défait par l'artillerie, à la fin d'un siège de neuf mois par Richard Neville. Le château fut ensuite détérioré sous plusieurs propriétaires puis restauré au cours des XVIIIème et XIX ème siècles. Il est finalement acheté par l'industriel William George Armstrong qui termine sa restauration. Il appartient toujours à cette famille qui l'a ouvert au public. De nombreux films y ont été tournés, comme Ivanhoé, Le Cid, Marie Stuart, reine d'Écosse, Elizabeth et Robin des Bois.
le château de la Clayette en Saône et Loire.
En France, le château de la Clayette en Saône et Loire.
Le château de La Clayette fut, du XIVème à la Révolution, le centre de
l’une des seigneuries les plus importantes de la région. En 1380,
Philibert de Lespinasse transforme une maison forte, dont l'origine
paraît liée à l'existence d'un péage, en un château cantonné de grosses
tours rondes. En 1420, le château échoit à Louis de Chantemerle, dont la
famille fait partie de l'entourage des ducs de Bourgogne. Le 2 août
1524, le roi François Ier, en route pour Lyon, passe la nuit au château.
En 1722, après une succession de ventes, le château est acheté au
président Larcher par Bernard de Noblet, époux de Jeanne Donguy
d'Origny, puis d'Antoinette Martin de Punetis dont la famille gardera la
propriété jusqu'à nos jours. Pendant le XVIIIème, on note l'ajout de
bâtiments au donjon, la construction d'une orangerie et d'une tour de
guet dans le parc. Au XIXème la partie Nord est fortement remanié dans...Afficher la suite
En France, le château de la Clayette en Saône et Loire.
Le château de La Clayette fut, du XIVème à la Révolution, le centre de l’une des seigneuries les plus importantes de la région. En 1380, Philibert de Lespinasse transforme une maison forte, dont l'origine paraît liée à l'existence d'un péage, en un château cantonné de grosses tours rondes. En 1420, le château échoit à Louis de Chantemerle, dont la famille fait partie de l'entourage des ducs de Bourgogne. Le 2 août 1524, le roi François Ier, en route pour Lyon, passe la nuit au château. En 1722, après une succession de ventes, le château est acheté au président Larcher par Bernard de Noblet, époux de Jeanne Donguy d'Origny, puis d'Antoinette Martin de Punetis dont la famille gardera la propriété jusqu'à nos jours. Pendant le XVIIIème, on note l'ajout de bâtiments au donjon, la construction d'une orangerie et d'une tour de guet dans le parc. Au XIXème la partie Nord est fortement remanié dans...Afficher la suite
Le château de La Clayette fut, du XIVème à la Révolution, le centre de l’une des seigneuries les plus importantes de la région. En 1380, Philibert de Lespinasse transforme une maison forte, dont l'origine paraît liée à l'existence d'un péage, en un château cantonné de grosses tours rondes. En 1420, le château échoit à Louis de Chantemerle, dont la famille fait partie de l'entourage des ducs de Bourgogne. Le 2 août 1524, le roi François Ier, en route pour Lyon, passe la nuit au château. En 1722, après une succession de ventes, le château est acheté au président Larcher par Bernard de Noblet, époux de Jeanne Donguy d'Origny, puis d'Antoinette Martin de Punetis dont la famille gardera la propriété jusqu'à nos jours. Pendant le XVIIIème, on note l'ajout de bâtiments au donjon, la construction d'une orangerie et d'une tour de guet dans le parc. Au XIXème la partie Nord est fortement remanié dans...Afficher la suite
vendredi 24 mai 2013
La chapelle basse
La
chapelle basse : C’est au IXe siècle, posée sur le rocher dominant le
village, que fut construite cette petite chapelle. Elle comptait parmi
toutes ces modestes églises de pierre qui fleurirent lors de l’essor du
Christianisme en Languedoc. Des générations de villageois furent
baptisées dans les eaux claires du Riou Nègre coulant tout à côté. Le
village situé en contrebas ne s’appelait pas encore Belcastel
puisqu’aucun puissant château ne le couronnait encore. Sans Fernand
Pouillon, l’histoire et l’existence de cette ancienne chapelle auraient
sans doute disparu à jamais. Après des semaines de fouilles, il
découvrit en effet la chapelle et la citerne que des siècles avaient
comblées.
Lower Chapel: In the 9th century, this small chapel
was built upon a rock above the village below. It was one of the many
stone chapels built as Christianity spread throughout the region of
Languedoc. Generations of villagers were baptized in the clear waters
of the Riou Nègre flowing nearby. The village below the Chapel was not
called Belcastel at the time, since the castle had not yet been built.
The history of this ancient chapel would have been lost entirely, had it
not been for Fernand Pouillon. Through weeks of digging, Pouillon and
his team discovered the Chapel and Cistern, which had both been
completely filled in with earth.
Lower Chapel: In the 9th century, this small chapel was built upon a rock above the village below. It was one of the many stone chapels built as Christianity spread throughout the region of Languedoc. Generations of villagers were baptized in the clear waters of the Riou Nègre flowing nearby. The village below the Chapel was not called Belcastel at the time, since the castle had not yet been built. The history of this ancient chapel would have been lost entirely, had it not been for Fernand Pouillon. Through weeks of digging, Pouillon and his team discovered the Chapel and Cistern, which had both been completely filled in with earth.
jeudi 23 mai 2013
Jadis notre nature n'était pas ce qu'elle est à présent, elle était bien différente.
Le Mythe de l'Androgyne :
Jadis notre nature n'était pas ce qu'elle est à présent, elle était bien différente.
D'abord il y avait trois espèces d'hommes, et non deux, comme aujourd'hui : le mâle, la femelle et. outre ces deux-là. une troisième composée des deux autres ; le nom seul en reste aujourd'hui, l'espèce a disparu. C'était l'espèce androgyne qui avait la forme et le nom des deux autres, mâle et femelle, dont elle était formée : aujourd'hui elle n'existe plus et c'est un nom décrié. De plus chaque homme était dans son ensemble de forme ronde, avec un dos et des flancs arrondis, quatre mains, autant de jambes, deux visages tout à fait pareils sur un cou rond, et sur ces deux visages opposés une seule tète, quatre oreilles, deux organes de la génération et tout le reste à l'avenant. Il marchait droit, comme à présent, dans le sens qu'il voulait, et, quand il se mettait à courir vite, il faisait comme les saltimbanques qui tournent en cercle en lançant leurs jambes en l'air : s'appuyant sur leurs membres qui étaient au nombre de huit, ils tournaient rapidement sur eux-mêmes. Et ces trois espèces étaient ainsi conformées parce que le mâle tirait son origine du soleil, la femelle de la terre, l'espèce mixte de la lune, qui participe de l'un et de l'autre. Ils étaient sphériques et leur démarche aussi, parce qu'ils ressemblaient à leurs parents ; ils étaient aussi d'une force et d'une vigueur extraordinaires, et comme ils avaient de grands courages, ils attaquèrent les dieux, et ce qu'Homère dit d'Ephialte et d'Otos, on le dit d'eux, à savoir qu'ils tentèrent d'escalader le ciel pour combattre les dieux.
Alors Zeus délibéra avec les autres dieux sur le parti à prendre. Le cas était embarrassant : ils ne pouvaient se décider à tuer les hommes et à détruire- la race humaine à coups de tonnerre, comme ils avaient tué les géants ; car c'était anéantir les hommages et le culte que les hommes rendent aux dieux : d'un autre côté, ils ne pouvaient non plus tolérer leur insolence. Enfin, Jupiter, ayant trouvé, non sans peine, un expédient, prit la parole : « Je crois, dit-il, tenir le moyen de conserver les hommes tout en mettant un terme à leur licence ; c'est de les rendre plus faibles. Je vais immédiatement les couper en deux l'un après l'autre ; nous obtiendrons ainsi le double résultat de les affaiblir et de tirer d'eux davantage, puisqu'ils seront plus nombreux. Ils marcheront droit sur leurs deux jambes. S'ils continuent à se montrer insolents et ne veulent pas se tenir en repos, je les couperai encore une fois en deux, et les réduirai à marcher sur une jambe à cloche-pied ».
Ayant ainsi parlé, il coupa les hommes en deux, comme on coupe les alizés pour les sécher ou comme on coupe un œuf avec un cheveu : et chaque fois qu'il en avait coupé un, il ordonnait à Apollon de retourner le visage et la moitié du cou du côté de la coupure, afin qu'en voyant sa coupure l'homme devînt plus modeste, et il lui commandait de guérir le reste. Apollon retournait donc le visage et, ramassant de partout la peau sur ce qu'on appelle à présent le ventre, comme on fait des bourses à courroie, il ne laissait qu'un orifice et liait la peau au milieu du ventre ; c'est ce qu'on appelle le nombril. Puis il polissait la plupart des plis et façonnait la poitrine avec un instrument pareil à celui dont les cordonniers se savent pour polir sur la forme les plis du cuir : mais il laissait quelques plis, ceux qui sont au ventre même et au nombril, pour être un souvenir de l'antique châtiment.
Or quand le corps eut été ainsi divisé, chacun, regrettant sa moitié; allait à elle : et. s'embrassant et s'enlaçant les uns les autres avec le désir de se fondre ensemble, les hommes mouraient de faim et d'inaction, parce qu'ils ne voulaient rien faire les uns sans les autres : et quand une moitié était morte et que l'autre survivait, celle-ci en cherchait une autre et s'enlaçait à elle, soit que ce fut une moitié de femme entière -ce qu'on appelle une femme aujourd'hui -soit que ce fut une moitié d'homme, et la race s'éteignait.
Alors Zeus, touché de pitié, imagine un autre expédient ; il transpose les organes de la génération sur le devant : jusqu'alors ils les portaient derrière, et ils engendraient et enfantaient non point les uns dans les autres, mais sur la terre, comme les cigales. Il plaça donc les organes sur le devant et par là fit que les hommes engendrèrent les uns dans les autres, c'est-à-dire le mâle dans la femelle. Cette disposition était à deux fins : si l'étreinte avait lieu entre un homme et une femme, ils enfanteraient pour perpétuer la race, et, si elle avait lieu entre un mâle et un mâle, la satiété les séparerait pour un temps, ils se mettraient au travail et pourvoiraient à tous les besoins de l'existence. C'est de ce moment que date l'amour inné des hommes les uns pour les autres : l'amour recompose l'antique nature, s'efforce de fondre deux êtres en un seul, et de guérir la nature humaine.
Platon. Le Banquet
Jadis notre nature n'était pas ce qu'elle est à présent, elle était bien différente.
D'abord il y avait trois espèces d'hommes, et non deux, comme aujourd'hui : le mâle, la femelle et. outre ces deux-là. une troisième composée des deux autres ; le nom seul en reste aujourd'hui, l'espèce a disparu. C'était l'espèce androgyne qui avait la forme et le nom des deux autres, mâle et femelle, dont elle était formée : aujourd'hui elle n'existe plus et c'est un nom décrié. De plus chaque homme était dans son ensemble de forme ronde, avec un dos et des flancs arrondis, quatre mains, autant de jambes, deux visages tout à fait pareils sur un cou rond, et sur ces deux visages opposés une seule tète, quatre oreilles, deux organes de la génération et tout le reste à l'avenant. Il marchait droit, comme à présent, dans le sens qu'il voulait, et, quand il se mettait à courir vite, il faisait comme les saltimbanques qui tournent en cercle en lançant leurs jambes en l'air : s'appuyant sur leurs membres qui étaient au nombre de huit, ils tournaient rapidement sur eux-mêmes. Et ces trois espèces étaient ainsi conformées parce que le mâle tirait son origine du soleil, la femelle de la terre, l'espèce mixte de la lune, qui participe de l'un et de l'autre. Ils étaient sphériques et leur démarche aussi, parce qu'ils ressemblaient à leurs parents ; ils étaient aussi d'une force et d'une vigueur extraordinaires, et comme ils avaient de grands courages, ils attaquèrent les dieux, et ce qu'Homère dit d'Ephialte et d'Otos, on le dit d'eux, à savoir qu'ils tentèrent d'escalader le ciel pour combattre les dieux.
Alors Zeus délibéra avec les autres dieux sur le parti à prendre. Le cas était embarrassant : ils ne pouvaient se décider à tuer les hommes et à détruire- la race humaine à coups de tonnerre, comme ils avaient tué les géants ; car c'était anéantir les hommages et le culte que les hommes rendent aux dieux : d'un autre côté, ils ne pouvaient non plus tolérer leur insolence. Enfin, Jupiter, ayant trouvé, non sans peine, un expédient, prit la parole : « Je crois, dit-il, tenir le moyen de conserver les hommes tout en mettant un terme à leur licence ; c'est de les rendre plus faibles. Je vais immédiatement les couper en deux l'un après l'autre ; nous obtiendrons ainsi le double résultat de les affaiblir et de tirer d'eux davantage, puisqu'ils seront plus nombreux. Ils marcheront droit sur leurs deux jambes. S'ils continuent à se montrer insolents et ne veulent pas se tenir en repos, je les couperai encore une fois en deux, et les réduirai à marcher sur une jambe à cloche-pied ».
Ayant ainsi parlé, il coupa les hommes en deux, comme on coupe les alizés pour les sécher ou comme on coupe un œuf avec un cheveu : et chaque fois qu'il en avait coupé un, il ordonnait à Apollon de retourner le visage et la moitié du cou du côté de la coupure, afin qu'en voyant sa coupure l'homme devînt plus modeste, et il lui commandait de guérir le reste. Apollon retournait donc le visage et, ramassant de partout la peau sur ce qu'on appelle à présent le ventre, comme on fait des bourses à courroie, il ne laissait qu'un orifice et liait la peau au milieu du ventre ; c'est ce qu'on appelle le nombril. Puis il polissait la plupart des plis et façonnait la poitrine avec un instrument pareil à celui dont les cordonniers se savent pour polir sur la forme les plis du cuir : mais il laissait quelques plis, ceux qui sont au ventre même et au nombril, pour être un souvenir de l'antique châtiment.
Or quand le corps eut été ainsi divisé, chacun, regrettant sa moitié; allait à elle : et. s'embrassant et s'enlaçant les uns les autres avec le désir de se fondre ensemble, les hommes mouraient de faim et d'inaction, parce qu'ils ne voulaient rien faire les uns sans les autres : et quand une moitié était morte et que l'autre survivait, celle-ci en cherchait une autre et s'enlaçait à elle, soit que ce fut une moitié de femme entière -ce qu'on appelle une femme aujourd'hui -soit que ce fut une moitié d'homme, et la race s'éteignait.
Alors Zeus, touché de pitié, imagine un autre expédient ; il transpose les organes de la génération sur le devant : jusqu'alors ils les portaient derrière, et ils engendraient et enfantaient non point les uns dans les autres, mais sur la terre, comme les cigales. Il plaça donc les organes sur le devant et par là fit que les hommes engendrèrent les uns dans les autres, c'est-à-dire le mâle dans la femelle. Cette disposition était à deux fins : si l'étreinte avait lieu entre un homme et une femme, ils enfanteraient pour perpétuer la race, et, si elle avait lieu entre un mâle et un mâle, la satiété les séparerait pour un temps, ils se mettraient au travail et pourvoiraient à tous les besoins de l'existence. C'est de ce moment que date l'amour inné des hommes les uns pour les autres : l'amour recompose l'antique nature, s'efforce de fondre deux êtres en un seul, et de guérir la nature humaine.
Platon. Le Banquet
(suite) La fin des Templiers par Rudy Cambier
Scène 1
***
Arsène
Les femmes, elles sont connes, ch'te dis. Connes comme t'as pas idée. Mets-toi bien ça dans ta p'tite tête !
Julien
Sûr que j'voudrais bien baiser, mais ça ne marche jamais.
Arsène
Faut oser
Julien
Je ne sais jamais quoi leur dire.
Arsène
N'importe quoi est bon. Elles cherchent un mâle, pas un orateur.
Julien
Moi je ne sais pas.
Arsène
Tu r'gardes la bonne femme avec des yeux bien mouillants. Tu travailles ta voix, comme ça : « t’as d’beaux yeux, tu sais ». La grognasse s'imagine que tu la trouves la plus belle fille du monde et du coup tu d'viens le plus beau mec du monde.
Julien
Ça ne marche pas !
Arsène
Mais si !
Julien
T’as facile à dire, elles te courent toutes après, elles font tout ce que tu veux.
Arsène
Ch'suis doué et elles en demandent.
Julien
Y faut quand même faire attention aux conséquences.
Arsène
Me faire du mouron pour des pétasses ?
Julien, choqué
Et l'amour que …
Arsène
Sacré sot ! L'amour n'a rien à faire là d’dans. L'amour, c'est la fille qui te le donne. Toi, si t’es un vrai mâle, tu prends. Tu domines. D'ailleurs, tu remarqueras que les femmes n'aiment que ceux qui les écrasent.
Julien
Mais tu délires ! Les femmes ne sont pas comme ça.
Arsène
Mais siiii !
Julien
Mais non ! Pas toutes les femmes quand même …
Arsène
Oh si ! Et la tienne aussi sera comme ça !
Julien
Sûrement pas ! J'aimerais encore mieux …
Arsène
Elles font semblant de n'être pas comme ça, elles posent à la sainte Nitouche.
Julien
Tu es fou !
Arsène
Elles sont vertueuses tant qu'un vrai mâle n'est pas disposé à les sauter.
Julien
T'es un salaud !
Arsène
Pire est la bête et plus la femme en est folle.
Julien
Mais c'est pas vrai !
Et si la vie à deux c'est ça, elle ne vaut pas la peine d'être vécue.
Arsène
Pourquoi à deux ? À plusieurs c'est bien meilleur !
Julien
Des partouzes !
Arsène
Ouiiii ! Et les délicieux adultères !
Julien
T'es un beau saligaud ! Et l'amour, pour toi, ça n'existe pas ?
Arsène
Décidément, tu ne comprendras jamais que l'amour est le pire ennemi de celui qui aime. Tu veux savoir la vérité ? Tu as l'esprit d'un benêt, l'âme d'un curé, l'avenir d'un moine et l'destin d'un cocu.
Allez, on r' tourne aux ch’vaux et on va boire un pot chez la grosse Zulma…
En partant, Arsène aperçoit Éliabel et Poupette avant que le public les voie.
Arsène
Oh nom de Dieu ! Qu'est qu' c'est qu'ça ?
Tous deux regardent.
Arsène
Oh, nom de Dieu ! Avise un peu la pièce ! Oh le beau cul ! Tudieu ! Celle-là j'vais m' la farcir, j'vais m' la faire, j'vais la tringler, j'vais lui péter sa virginité. Allez Julien, du courage. Pour moi la blanche, à toi la bleue : c'est une bonne aussi.
Julien
Qu'en sais-tu ?
Arsène
J' m'y connais.
Entrent les deux filles, Éliabel en blanc, Poupette en bleu, chacune porte un seau en bois.
Arsène
Salut les filles !
Poupette
Bonjour Monsieur. Vous êtes Monsieur Arsène, n'est-ce pas ?
Arsène
Tu m’connais ?
Poupette
Tout le monde vous connaît. Mon nom c'est Poupette et j'habite là, tout près, à la rue du Poêlon.
Arsène, montrant Julien à Poupette
Mon pote Julien. Tu lui as tapé dans l'œil, ch'te jure.
Poupette, ironique
Ah ouais …
Arsène
Vise un peu la poupée bleue qu’y m’a dit, on dirait un ange. C'est l'fils du châtelain d'Ath.
Poupette
Ah, c'est un des fils d'Albert.
Arsène
Julien c'est le cadet.
Arsène à Éliabel
Et toi, qui tu es ?
Poupette répond
C'est ma meilleure copine. Comment se fait'y qu'on vous croise là ?
Arsène
On chassait le lapin. Et vous ? Ne me dis pas que vous chassiez …la pine ?
Poupette rigolant
Naaaaan ! Je viens à l'eau tous les jours à cette heure-ci.
Mais vous, vous allez-ty venir chasser souvent ?
Arsène
HhHh. Ça s'pourrait.
Poupette
Ici ?
Arsène
Ça s’pourrait.
Poupette
Tous les jours ?
Arsène
Ça s'pourrait.
Poupette
À c't'heure-ci ?
Éliabel tousse (mais ne pas exagérer, presque discret) En fait, elle doit tousser de temps en temps pour que la fin soit crédible. En quelque sorte, la toux téléphone discrètement la finale. Nous ne le répéterons plus.
Arsène
À c't' heure-ci.
Puis s'adressant à Éliabel, Arsène
Et toi aussi tu viens à l'eau.
Éliabel
Je viens pour elle. Nous, nous avons notre puits.
Passe le Trimard ; il porte une besace bien gonflée.
Trimard
Un' p'tit' charité, m'sieursdames. N'auriez pas un'p't'it charité, un quignon-un croûton-une mîlette pou un pauv' trimard. 'L bon dieu vous l'rendra …
Il continuera à parler populaire, mais nous nous dispenserons de le noter par des apostrophes.
Éliabel
Bonjour Trimard ! Passe à la ferme. J'ai caché trois œufs pour toi.
Le Trimard vient vers Éliabel.
Poupette affiche une mine dégoûtée et fait un pas en arrière
Trimard
Trois œufs ! Trois œufs ! Jésusmariejoseph, Trois œufs ! Vous êtes une sainte, ma petite dame. Trois œufs ! Doux Jésus ! Trois œufs ! Trois ! Je n'devrai même plus en voler cette semaine-ci ! Pour de vrai, vous êtes une sainte !
Mais faites attention, je vois que le diable n'est pas bien loin de vous !
Éliabel
J'ai déjà senti l'odeur de la fumée mais c'est gentil de me mettre en garde. Merci Trimard, et à tout à l'heure.
Le Trimard
À tantôt, sans malheur.
Il part en agitant la main
Arsène à Éliabel
T'habites où ?
Éliabel
À la ferme Labrique.
Arsène
T'es la fille du Philosophe !
Se tournant vers Poupette
Tiens ch'te présente mon copain Julien. T'es son modèle de femme.
… puis vers Julien
Hein que Poupette est ton idéal, pas vrai ?
Julien bafouille
Oui Si Ah oui ouioui,
Arsène
Eh ben viens. Fais pas dans ton froc. Elle va pas te mordre.
Julien s'avance
Je … Tu … Vous … Euh … Peut-être queeee …
Pendant ce temps, Poupette toise le gamin et rit méchamment.
Éliabel jette un regard de mépris à Poupette
Poupette à Arsène
Ta robe elle est d'un chic ! Y a pas à dire, ça en jette. On dirait de la soie.
Arsène
C'est d' la soie.
Éliabel tousse
Poupette
Ça s'voit tout d'suite que c'est d'la vraie. C'est chic mais c'est difficile à porter. Mais à toi, ça t'va très bien. T'as l'air d'un prince …
Arsène à Éliabel
Et toi, ma beauté, tu n'dis rien ?
Éliabel
J'écoute.
Arsène
Tu m'écoutes, beauté ?
Éliabel
Le moyen de faire autrement quand on n'entend que vous ?
Arsène
Moi je ne demanderais pas mieux que de t'écouter toi. Je t'écouterais pendant des semaines. Je t'écouterais toute ma vie. Je t'écouterais tout le temps. Il lui saisit la main qu'elle retire.
Éliabel
Le seul que vous écoutez parler, c’est vous.
Arsène
Mais non !
Éliabel
Allons donc !
Arsène, se tournant vers Julien, à mi-voix
Eh bien celle-ci, ce sera dur ! Un sacré morceau ! Vraiment pas un morceau pour toi ... (Du coup Éliabel décide que si ! ! ! On doit le voir à sa figure.) Heureusement que j'ai de l'expérience avec les femmes…
Éliabel
Ne vous faites pas un si gros cou.
Arsène
Et pourquoi donc ?
Éliabel
C'est que pour devenir l'amant d'une femme, il suffit d’être plus bête que le précédent ou qu'elle vous trouve de meilleur rapport.
Poupette en riant
Vous savez, Monsieur Arsène, je d'vrais p'têt pas vous dire ça, mais Éliabel, elle aime pas les hommes. Pas les vrais hommes en tous cas.
Colère froide d'Éliabel.
Les vrais dans son genre, certainement pas !
Arsène à Julien
Hé, Julien ! T'oublie ta belle Poupette.
Julien détourne la tête et montre un début de colère pendant que Poupette le toise ruisselante de mépris.
Arsène à Éliabel
Vous êtes vraiment quelqu’un qui sort de l’ordinaire. On ne peut pas s’empêcher d’avoir tout de suite du sentiment pour vous.
Éliabel riant
Vous avez du sentiment ! Ouh là lààà ! Si vite !
Cassante : Rien de plus étranger à vous que les sentiments.
Retour à l'ironie : C’est la platée que vous servez à toutes les bergères que vous croisez ?
Arsène
Je confesse que ce fut peut-être vrai jusqu’à aujourd’hui.
Éliabel
C’est donc l’ordinaire entrée en matière de vos culbutages.
Arsène en drague
Mais tout ce que j’ai vécu avant n’a plus existé dès l’instant où vous êtes apparue.
Éliabel
Ah ? De gros oublis ? Je vous cause des problèmes de mémoire ? Vous êtes frappé d’une fragilité congénitale de la cervelle peut-être ? Madame votre mère est un peu faiblarde du sommet, à ce que j'ai entendu dire.
Arsène totalement désemparé
Vous me plaisez. Vous me plaisez même beaucoup.
Éliabel
Eh bien, ce n'est pas réciproque.
Arsène (outrancièrement à la manière de Gabin à MM )
T'as d'beaux yeux, tu sais.
Éliabel sèchement
Les vôtres sont salaces.
Arsène
Hé là ! Tu sais à qui tu causes ?
Éliabel
À un monsieur sans galanterie et bien peu recommandable malgré son grand nom… Enfin ! un nom un tout petit peu grand dans un tout petit canton.
Arsène
Mmmmh. Une tigresse. J'aime bien les tigresses, moi. Ça m'plait quand ça résiste.
Éliabel
Avec moi, Meuhsieur Arsène, vous ne risquez rien. Les tigres, c’est bien connu, ne touchent jamais à la charogne.
Arsène
Nom de Dieu ! Tu vas retirer ça, oui…
Éliabel le coupe
Pourquoi ? Nous n'avons pas affaire à un monsieur mais à un espèce d'individu mal fini, à un barbare vil et sans manières.
Arsène
Je … moi … je … un barbare !
Éliabel
Vil et sans manières
Arsène
Sans manières ? Sans manières ! Moi ! vil et …et …
Éliabel
Votre drague m’importune.
Arsène
Oh non de Dieu de salope !
Éliabel
Votre personne me répugne et je méprise les gens aussi vides que vous.
Arsène
Oh non de Dieu de salope !
Éliabel
Je continue à vous dire vos vérités ?
Pendant tout ce temps, Poupette regarde Arsène avec des yeux de merlane.
Arsène à Éliabel
Et puis, si t'es si conne, va te faire foutre, prétentieuse grognasse. Des comme toi, on en trouve treize à la douzaine. Tu te prends pour qui ? Tu oublies que tu n'es qu'une fille de fermier. Non mais … pétasse !
Puis Arsène à Poupette, son expression changeant du tout au tout
Tu viens faire un tour ?
Poupette
Naaan !
Arsène
Siii !
Poupette
Mais naan …
Arsène
Tu ne veux pas ?
Poupette
Naan…
Arsène
Pourquoi pas ?
Poupette
Pour ça.
Arsène
Allez, viens.
Poupette
Où çà ?
Arsène
Dans le grand pré des moines.
Poupette
Ah non, jamais !
Arsène
Mais si, viens. Juste promener.
Poupette
Ouais, les garçons disent tous ça, et après …
Arsène
Les aut's, oui, mais moi, j'te jure qu'on n'fra rien. Juste promener et parler un peu.
Poupette
Ouais, ch'te crois pas.
Arsène
Pourquoi tu me crois pas ? Tu m'fais pas confiance ? T'as pas confiance en moi ? Tu crois qu'je mens ?
Poupette
Ch’sais pas.
Arsène
Tu crois que je mens ? Dis-le, je mens. Je suis un menteur ?
Poupette
J'ai pas dit ça !
Arsène
Alors ? On y va ?
Poupette
J'oserais jamais.
Arsène
Pourquoi ? T'as peur de moi ? T'as pas confiance ?
Poupette
Si. Ch’te crois. Mais …
Arsène
Alors ? On y va ?
Poupette
Tu n'fras rien ?
Arsène
Ch'te jure.
Poupette
On va nous voir.
Arsène
Mais non ! On s'cachera bien.
Poupette
Naaan, j'veux pas.
Arsène
Mais enfin ! Pourquoi ?
Poupette baisse les yeux et parle presque à mi-voix
Pas dans le pré des moines.
Arsène
Où çà alors ?
Poupette
C'est mieux dans les roseaux …
Arsène
D'accord. On va dans les roseaux.
Elle se dresse et part avec un regard de triomphe.
Arsène fait un clin d'œil à Julien et lève le pouce.
En marchant, Arsène à Poupette
Et ton amie, qu'est-ce qu'elle va dire ?
Poupette
Rien du tout. C'est une pimbêche mais elle dira rien. Et ton copain ?
Arsène
Te fais pas de mouron. C'est qu'un p'tit con.
° ° ° ° °
(à suivre).
Des aveux sous la torture
Des aveux sous la torture
Du 19 octobre au 24 novembre, cent trente-huit Templiers de Paris et des
environs sont remis entre les mains des officiers du roi, qui procèdent
aux interrogatoires: trente-six prisonniers meurent sous la torture.
L'Inquisiteur de France, Guillaume de Paris, confesseur du roi et son allié
contre Boniface VIII en 1303, interroge les prisonniers à Paris dans la
salle basse du Temple. Trois seulement nient les crimes qu'on leur reproche.
Hugues de Pairaud avoue que les frères reçus dans l'ordre du Temple
doivent renier par trois fois le Christ et cracher sur le crucifix; celui qui
les reçoit les baise ensuite par trois fois, une fois au nombril, une fois
sur la bouche en enfin au bas de l'épine dorsale. Il leur est enfin enjoint
de se livrer à la sodomie.
"Tous les frères de l'ordre sont-ils reçus de cette façon?"
Hugues de Pairaud répond d'abord "Oui", avant d'affirmer le contraire.
Pour Guillaume de Paris, il ne s'agissait par de connaître la vérité, mais
d'étayer l'acte d'accusation en obtenant les aveux nécessaires par
n'importe quel moyen. En premier lieu, la torture sous laquelle un grand
nombre de Templiers allaient mourir - la méthode est celle de l'inquisition.
Des aveux sous la torture
Du 19 octobre au 24 novembre, cent trente-huit Templiers de Paris et des
environs sont remis entre les mains des officiers du roi, qui procèdent
aux interrogatoires: trente-six prisonniers meurent sous la torture.
L'Inquisiteur de France, Guillaume de Paris, confesseur du roi et son allié
contre Boniface VIII en 1303, interroge les prisonniers à Paris dans la
salle basse du Temple. Trois seulement nient les crimes qu'on leur reproche.
Hugues de Pairaud avoue que les frères reçus dans l'ordre du Temple
doivent renier par trois fois le Christ et cracher sur le crucifix; celui qui
les reçoit les baise ensuite par trois fois, une fois au nombril, une fois
sur la bouche en enfin au bas de l'épine dorsale. Il leur est enfin enjoint
de se livrer à la sodomie.
"Tous les frères de l'ordre sont-ils reçus de cette façon?"
Hugues de Pairaud répond d'abord "Oui", avant d'affirmer le contraire.
Pour Guillaume de Paris, il ne s'agissait par de connaître la vérité, mais
d'étayer l'acte d'accusation en obtenant les aveux nécessaires par
n'importe quel moyen. En premier lieu, la torture sous laquelle un grand
nombre de Templiers allaient mourir - la méthode est celle de l'inquisition.
Du 19 octobre au 24 novembre, cent trente-huit Templiers de Paris et des
environs sont remis entre les mains des officiers du roi, qui procèdent
aux interrogatoires: trente-six prisonniers meurent sous la torture.
L'Inquisiteur de France, Guillaume de Paris, confesseur du roi et son allié
contre Boniface VIII en 1303, interroge les prisonniers à Paris dans la
salle basse du Temple. Trois seulement nient les crimes qu'on leur reproche.
Hugues de Pairaud avoue que les frères reçus dans l'ordre du Temple
doivent renier par trois fois le Christ et cracher sur le crucifix; celui qui
les reçoit les baise ensuite par trois fois, une fois au nombril, une fois
sur la bouche en enfin au bas de l'épine dorsale. Il leur est enfin enjoint
de se livrer à la sodomie.
"Tous les frères de l'ordre sont-ils reçus de cette façon?"
Hugues de Pairaud répond d'abord "Oui", avant d'affirmer le contraire.
Pour Guillaume de Paris, il ne s'agissait par de connaître la vérité, mais
d'étayer l'acte d'accusation en obtenant les aveux nécessaires par
n'importe quel moyen. En premier lieu, la torture sous laquelle un grand
nombre de Templiers allaient mourir - la méthode est celle de l'inquisition.
La ” Bible secrète ”
Part III ...
L’Évangile selon Barnabé est-il le rapport d’un témoin oculaire ?
La ” Bible secrète ” découverte en Turquie est supposée être une copie
datant de 1.500 ans. Si c’est vrai, elle aurait été écrite 400 à 500 ans
après la mort et la résurrection de Jésus, alors que les témoins
oculaires étaient déjà morts. Mais puisqu’il s’agit d’une copie,
l’original pourrait peut-être avoir été rédigé dès le premier siècle.
Pour déterminer cela, nous devons vérifier les archives historiques tant
chrétiennes que musulmanes.
Il n’existe que deux anciens manuscrits
de l’Évangile selon Barnabé, autre que celui découvert en Turquie : un
manuscrit italien qui date du quinzième ou seizième siècle, et une copie
espagnole d’à peu près la même période, mais qui a été perdue. Le texte
du manuscrit turc récemment découvert est en araméen. Aucune de ces
copies n’est en grec, la langue de Barnabé et des apôtres.
Deux listes d’ouvrages apocryphes datant du début du christianisme,
l’une du cinquième siècle et l’autre du septième siècle, mentionnent un
“ Évangile selon Barnabé ”. Si celles-ci font référence au même
Évangile, cela en situerait la rédaction 400 à 500 ans après Christ ou
plus tôt, mais quand même plusieurs centaines d’années au-delà du
premier siècle. Les Actes de Barnabé, un ouvrage apocryphe du cinquième
siècle écrit sous la direction de l’Église de Chypre, est parfois
confondu avec l’Évangile de Barnabé.
Le seul livre du premier siècle
qui soit attribué à l’apôtre Barnabé est l’Épître de Barnabé, un écrit
apocryphe ne figurant pas dans le Nouveau Testament. Cette lettre du
premier siècle parle de Jésus en tant que Seigneur crucifié et
ressuscité. Les experts pensent qu’elle fut écrite par Barnabé entre 70
et 90 A.D.
Mais si Barnabé parle de Jésus comme du Seigneur dans
l’Épître de Barnabé, pourquoi parlerait-il de lui par la suite comme
d’un simple prophète dans l’Évangile selon Barnabé ? Pourquoi
écrirait-il deux récits contradictoires sur Jésus ?
L’Épître de
Barnabé est considérée par les experts comme un récit authentique sur
Jésus, datant du premier siècle et s’accordant avec le Nouveau
Testament. Par contre, l’Évangile selon Barnabé est un livre totalement
différent d’une période totalement différente.
L’évidence ci-après
suggère que l’Évangile de Barnabé ne fut pas reconnu comme un évangile
du premier siècle par les Musulmans ni les Chrétiens de l’époque :
*Aucun auteur musulman n’y fait référence jusqu’au quinzième ou seizième siècle.
*Aucun auteur chrétien n’y fait référence entre le premier et le quinzième siècle.
La première référence à cet évangile apparaît au cinquième siècle, mais elle est mise en doute.
Elle cite des faits historiques qui n’eurent lieu que des centaines d’années plus tard...
Part III ...
L’Évangile selon Barnabé est-il le rapport d’un témoin oculaire ?
La ” Bible secrète ” découverte en Turquie est supposée être une copie datant de 1.500 ans. Si c’est vrai, elle aurait été écrite 400 à 500 ans après la mort et la résurrection de Jésus, alors que les témoins oculaires étaient déjà morts. Mais puisqu’il s’agit d’une copie, l’original pourrait peut-être avoir été rédigé dès le premier siècle. Pour déterminer cela, nous devons vérifier les archives historiques tant chrétiennes que musulmanes.
Il n’existe que deux anciens manuscrits de l’Évangile selon Barnabé, autre que celui découvert en Turquie : un manuscrit italien qui date du quinzième ou seizième siècle, et une copie espagnole d’à peu près la même période, mais qui a été perdue. Le texte du manuscrit turc récemment découvert est en araméen. Aucune de ces copies n’est en grec, la langue de Barnabé et des apôtres.
Deux listes d’ouvrages apocryphes datant du début du christianisme, l’une du cinquième siècle et l’autre du septième siècle, mentionnent un “ Évangile selon Barnabé ”. Si celles-ci font référence au même Évangile, cela en situerait la rédaction 400 à 500 ans après Christ ou plus tôt, mais quand même plusieurs centaines d’années au-delà du premier siècle. Les Actes de Barnabé, un ouvrage apocryphe du cinquième siècle écrit sous la direction de l’Église de Chypre, est parfois confondu avec l’Évangile de Barnabé.
Le seul livre du premier siècle qui soit attribué à l’apôtre Barnabé est l’Épître de Barnabé, un écrit apocryphe ne figurant pas dans le Nouveau Testament. Cette lettre du premier siècle parle de Jésus en tant que Seigneur crucifié et ressuscité. Les experts pensent qu’elle fut écrite par Barnabé entre 70 et 90 A.D.
Mais si Barnabé parle de Jésus comme du Seigneur dans l’Épître de Barnabé, pourquoi parlerait-il de lui par la suite comme d’un simple prophète dans l’Évangile selon Barnabé ? Pourquoi écrirait-il deux récits contradictoires sur Jésus ?
L’Épître de Barnabé est considérée par les experts comme un récit authentique sur Jésus, datant du premier siècle et s’accordant avec le Nouveau Testament. Par contre, l’Évangile selon Barnabé est un livre totalement différent d’une période totalement différente.
L’évidence ci-après suggère que l’Évangile de Barnabé ne fut pas reconnu comme un évangile du premier siècle par les Musulmans ni les Chrétiens de l’époque :
*Aucun auteur musulman n’y fait référence jusqu’au quinzième ou seizième siècle.
*Aucun auteur chrétien n’y fait référence entre le premier et le quinzième siècle.
La première référence à cet évangile apparaît au cinquième siècle, mais elle est mise en doute.
Elle cite des faits historiques qui n’eurent lieu que des centaines d’années plus tard...
L’Évangile selon Barnabé est-il le rapport d’un témoin oculaire ?
La ” Bible secrète ” découverte en Turquie est supposée être une copie datant de 1.500 ans. Si c’est vrai, elle aurait été écrite 400 à 500 ans après la mort et la résurrection de Jésus, alors que les témoins oculaires étaient déjà morts. Mais puisqu’il s’agit d’une copie, l’original pourrait peut-être avoir été rédigé dès le premier siècle. Pour déterminer cela, nous devons vérifier les archives historiques tant chrétiennes que musulmanes.
Il n’existe que deux anciens manuscrits de l’Évangile selon Barnabé, autre que celui découvert en Turquie : un manuscrit italien qui date du quinzième ou seizième siècle, et une copie espagnole d’à peu près la même période, mais qui a été perdue. Le texte du manuscrit turc récemment découvert est en araméen. Aucune de ces copies n’est en grec, la langue de Barnabé et des apôtres.
Deux listes d’ouvrages apocryphes datant du début du christianisme, l’une du cinquième siècle et l’autre du septième siècle, mentionnent un “ Évangile selon Barnabé ”. Si celles-ci font référence au même Évangile, cela en situerait la rédaction 400 à 500 ans après Christ ou plus tôt, mais quand même plusieurs centaines d’années au-delà du premier siècle. Les Actes de Barnabé, un ouvrage apocryphe du cinquième siècle écrit sous la direction de l’Église de Chypre, est parfois confondu avec l’Évangile de Barnabé.
Le seul livre du premier siècle qui soit attribué à l’apôtre Barnabé est l’Épître de Barnabé, un écrit apocryphe ne figurant pas dans le Nouveau Testament. Cette lettre du premier siècle parle de Jésus en tant que Seigneur crucifié et ressuscité. Les experts pensent qu’elle fut écrite par Barnabé entre 70 et 90 A.D.
Mais si Barnabé parle de Jésus comme du Seigneur dans l’Épître de Barnabé, pourquoi parlerait-il de lui par la suite comme d’un simple prophète dans l’Évangile selon Barnabé ? Pourquoi écrirait-il deux récits contradictoires sur Jésus ?
L’Épître de Barnabé est considérée par les experts comme un récit authentique sur Jésus, datant du premier siècle et s’accordant avec le Nouveau Testament. Par contre, l’Évangile selon Barnabé est un livre totalement différent d’une période totalement différente.
L’évidence ci-après suggère que l’Évangile de Barnabé ne fut pas reconnu comme un évangile du premier siècle par les Musulmans ni les Chrétiens de l’époque :
*Aucun auteur musulman n’y fait référence jusqu’au quinzième ou seizième siècle.
*Aucun auteur chrétien n’y fait référence entre le premier et le quinzième siècle.
La première référence à cet évangile apparaît au cinquième siècle, mais elle est mise en doute.
Elle cite des faits historiques qui n’eurent lieu que des centaines d’années plus tard...
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