Pour vous présenter mon livre, je dois vous ramener à une tranche de notre histoire. A l’ordre du temple. Associant la force spirituelle et cosmique à la force de l’épée, l’Ordre du temple fut créé en 1118 par Hugues de Payns et huit autres chevaliers pour la protection des pèlerins qui partaient en direction de la terre sainte de Jérusalem. Une protection qui progressivement s’adressa à tous ceux qui en faisaient la demande.
Parallèlement à sa quête temporelle, propre à la chevalerie : participation héroïque aux croisades, défense des Etats latins d’Orient, le temple mena une quête spirituelle occulte dont le but était la réalisation d’un grand dessein liée à la tradition primordiale de charité : donner à son prochain tout ce que celui-ci ne possède pas.
Pour cela, les chevaliers de l’ordre des templiers, initiés par les plus célèbres des Alchimistes dévoués à leur cause, utilisèrent des rites ésotériques, occultes et magiques, créant des mystères que des générations d’historiens n’ont jamais pu percés. Le principal étant le célèbre Sacré-Graal.
L’ordre du temple est apparu dans un type de société fortement morcelée et hiérarchisée, la société féodale, née à la fois des grandes invasions des 4e et 10e siècles, suivie d’une recomposition sociologique opérée à l’issue du partage de l’empire carolingien.
Ce qui signifie qu’aucunes forces, aucun pouvoir central ne pouvait encore inquiéter l’énorme puissance que commençait à acquérir l’ordre.
Cette puissance était basée sur le nombre de plus en plus important d’élus, de privilégiés qui rendus riches par la capacité cosmique des templiers rejoignaient l’ordre, le finançaient et lui permettaient de se développer grandement à travers l’acquisition d’immenses domaines agricoles, de territoires de chasse, de châteaux, de maisons, de commerces et la fidélité des artisans désignés par la chance templière.
A côté de la prospérité matérielle, les hommes de l’ordre étaient motivés par la possibilité de transmettre à l’être humain, une influence spirituelle opérative, c’est –à-dire en faire un « nouvel homme ». La quête de la chevalerie était l’accession au suprême degré de réalisation spirituelle par le chevauchement entre le visible, l’action au quotidien des templiers, et l’invisible, les rites occultes, les cérémonies secrètes, les objets ésotériques, tout cela hérité des mages et autres enchanteurs alliés à leur grande cause charitable.
Outre sa puissance spirituelle découlant de sa fonction même de défenseur de la charité chrétienne, l’ordre du temple possédait trois sortes de puissance : une puissance économique, une puissance militaire et une puissance diplomatique liée aux deux précédentes.
Ce qui, vous allez voir, provoquait une grande jalousie et de nombreuses convoitises de la part des autres puissants de l’époque, à savoir, le pape et les nombreux souverains qui régnaient sur leurs domaines en France.
Et ce qui arriva, arriva. L’abandon de la terre sainte amoindrit le prestige de l’ordre et souleva la question de son utilité. L’orient latin perdu, n’ayant donc, plus de pèlerins et de routes à défendre, était-il nécessaire que cette fraternité conserve ses richesses ?
Ainsi la cause première qui incita le roi Philippe le Bel, qui commençait à régner sur son royaume, à détruire le temple fut son désir de capter son incroyable prospérité.
Pour justifier un geste qui allait à l’encontre de la politique royale, qui était celle de rendre ses sujets heureux, Philippe le Bel demanda l’appui et la caution du pape de l’époque, Clément 5.
Ensemble, ils oeuvrèrent à faire disparaître ce qui, à leurs yeux, était devenu un état dans l’état, doté de surcroît de milliers d’hommes armés et d’adeptes enrichis, véritable menace face à leur soif de pouvoir supra national.
Après de nombreux procès injustes et biaisés, les chevaliers de l’ordre du temple disparurent un à un… mais en surface uniquement.
Les gens pensent comme vous je l’imagine, que les templiers étaient de beaux et fiers chevaliers qui défendaient la veuve et l’orphelin, ils les perçoivent encore tels des Lancelot ou Ivanohé, en armure étincelante et épée affûtée comme dans les films.
Pourchassés, harcelés, éliminés depuis des siècles, les templiers ont pu résister pour accomplir leur devoir et tenir leur serment de chevalier jusqu’au bout.
L’ordre du temple aujourd’hui est une société secrète réunissant quelques rares rescapés.
La bulle papale de 1312 prononçant la dissolution de l’ordre ne fut jamais appliquée en Ecosse, et les derniers chevaliers ont survécus en migrant vers l’Irlande, puis l’Ecosse, cette migration a commencé dès 1307,1308.
La survivance du temple est aujourd’hui avant tout en Ecosse, c’est désormais une histoire de sang, de lignée, la transmission du savoir ne se fait que de père en fils.
Les reliques du savoir ont été partagées entre l’ordre des hospitaliers de Saint-Jean et l’ordre de Malte.
C’est ce qui explique de nos jours ce cloisonnement hermétique entre les Maçons et les Roses-Croix.
Si l’ordre des Roses-Croix d’Or reste totalement fermé, les Roses-Croix se sont ouverts à tous ces dernières années.
Au risque de choquer certains d’entre vous, je vous dirai encore que l’église romaine a fondé son dogme sur un mensonge, afin de pouvoir imposer son nouveau pouvoir divin face au paganisme de l’époque. Constantin l’avait bien compris.
Pourquoi vouloir accepter la franc-maçonnerie quand on est dans la conspiration de l’église romaine.
On ne peut cautionner ce qui est initié par le temple.
Pourquoi ? Parce que le temple et surtout les rois de Jérusalem ne sont jamais venus pour sécuriser les lieux saints pour les pèlerinages.
Pourquoi a-t-on demandé à 9 chevaliers de confiance d’aller creuser sous le temple, une fois Jérusalem débarrassée de sa puanteur après les massacres suivant le siège.
Toute cette entreprise que l’on a appelée plus tard croisade ne fut en fait qu’une expédition militaire « la croisade des Barons » et non la horde de manants de Pierre l’Hermite destinée à récupérer les saintes reliques qui étaient restées sous le temple.
La vraie question est qui sont les rois mérovingiens qui ont donné naissance aux premiers rois de France, puis à la lignée des de Boulogne.
Point de doute à avoir sur les origines juives, pures des rois mérovingiens.
C’est dans l’Egypte ancienne qu’il faut remonter pour comprendre tout ça, et trouver la réponse mystique : qui était donc le peuple élu de dieu ?
Après ce prélude historique, il est un homme sans qui, je n’aurais eu, ni l’idée, ni l’envie d’écrire ce livre et je le remercie pour tout et pour sa présence parmi nous, il s’agit de Rudy Cambier, philologue, spécialiste du moyen âge et écrivain de renom dont la popularité a depuis longtemps dépassé nos frontières, je vous parlerai plutôt, en tout cas pour ceux qui l’ignore encore de son œuvre.
Une œuvre qui dépasse de très loin la fiction.
Avec son esprit rigoureux, son regard septique, Rudy a pu décrypter les centuries écrites par Yves de Lessines au 14e siècle et dérobées bien plus tard au 16e siècle par Nostradamus lors de son passage chez nous dans différentes abbayes et notamment l’abbaye cistercienne de Cambron Castau, l’actuel Pari Daisa.
Spécialiste du moyen âge, Rudy reconnaît très vite le subterfuge des centuries et il éprouve la nécessité de dénoncer le vol d’un manuscrit et d’abattre la légende du recueil des prophéties de Nostradamus.
Ce fut aussi pour Rudy l’occasion de faire connaître au monde le nom du véritable auteur de cet œuvre.
Mais la légende de Nostradamus à la dent dure et un public d’irréductibles ce qui valut à Rudy de vivre des situations très désagréables.
Cependant, en écoutant ce que nous raconte Rudy sur les 7 chemins qui mènent au petit abri blanc de Wodecq, en l’écoutant expliquer la lecture à 3 niveaux des centuries, les moins novices comprennent qu’il dit vrai et que ces propos sont plus que cohérents, mais évidents.
Aujourd’hui Rudy se bat pour préserver ce site historique, ce qui est loin d’être évident.
Voilà le 2e volet qui m’a permis d’écrire ce livre.
Devant ma feuille blanche, je me suis alors posée la question suivante :
Comment parler à la fois des templiers et de l’œuvre de Rudy au plus grand nombre ?
Ce fut alors pour moi une évidence, le roman !
Une autre évidence s’est alors imposée à moi, celle de mon propre parcours, ma rencontre un grand maître Rose Croix d’Or qui fut pour moi plus qu’un amoureux, plus qu’un amant, mais celui qui m’a mise sur le chemin de la connaissance et de la sagesse.
Bien que romancé ce roman est basé sur un fait historique et sur mon propre parcours de rosicrusienne.