mardi 17 décembre 2013

Le féminin sacré.


La première famille humaine, sans père ni mari

Sources le Bistrot de la Rose-Croix

L’avènement du patriarcat à Sumer : quand les nouveaux dieux-pères détrônent l’ancienne déesse

La première famille humaine, sans père ni mari

Gilglamesh
La première famille humaine consistait en une femme et ses enfants. “La famille patriarcale était totalement inconnue”, écrit Lewis Henry Morgan. “Ce ne fut qu’avec l’arrivée de la civilisation attestée qu’elle s’établit”. La paternité et l’idée d’un couple permanent apparurent très tard dans l’histoire humaine. Si tardive, en fait, fut l’idée de paternité que le mot père n’existait pas encore dans la langue indoeuropéenne originelle, comme le fait remarquer le philologue Roland Kent. Même aujourd’hui il y a des peuples qui pensent que le sexe et la grossesse n’ont rien à voir. Bronislaw Malinovski décrit des tribus qui croient qu’un homme doit ouvrir le vagin d’une vierge pour faciliter l’entrée dans l’utérus de l’esprit du futur enfant ; mais l’idée que l’homme ait quelque chose à voir avec la conception du bébé dépasse l’entendement des indigènes.

Les invasions patriarcales

L’éducation de l’enfant par le père biologique (patriarcat) est une révolution relativement tardive dans l’histoire de l’humanité, qui semble avoir commencé au moyen-orient (Sumer-Mésopotamie) en 3500 avant Jésus-Christ (épopée de Gilgamesh), et qui s’est ensuite répandue à travers le monde (invasions aryennes) en écrasant, métissant et assimilant progressivement les civilisations matriarcales. La patriarcalisation des sociétés a commencé par les élites citadines, et faute de registres d’état civil, s’est donc maintenu plus longtemps dans les campagnes (païens), comme en témoigne les vestiges de cultes de déesses-mères : adoration de la Vierge Noire, "mère de Dieu", plus populaire que Jésus; ou encore Hamsa, la main de "Fatima" ou plutôt de la déesse Allat, dans les pays arabes…
« Ce qu’on appelle la révolution patrilinéaire n’a pas été le résultat immédiat d’une prise de conscience de la paternité, car de nombreuses sociétés ont conservé les structures matrilinéaires avec des familles sans pères. C’est le déclenchement des guerres, à partir du IVmillénaire, qui a permis aux guerriers conquérants de disloquer les clans matrilinéaires et de fonder des familles patrilinéaires, dans lesquelles les femmes sont peu à peu soumises à la prépondérance masculine. »
« Un des traits les plus caractéristiques de la famille patriarcale est qu’elle est vouée essentiellement à la procréation et qu’elle exclut pratiquement l’amour de l’époque matrilinéaire, physique, amoral et magique. Cet amour libre, sans péché, sans entraves, ne pénètre qu’exceptionnellement dans le couple conjugal »Jacques Dupuis, Au nom du Père.

La déesse civilisatrice

Dans la mythologie sumérienne, la déesse créatrice Tiamat sortit des vagues de la mer d’Érythrée (le Golfe Persique actuel), sous la forme d’une “femme-poisson” et enseigna aux hommes les choses de la vie : “construire des cités, fonder des temples, élaborer des lois, en bref, leur apprit tout ce qui pouvait adoucir les moeurs et humaniser la vie”, comme le rapporte Bérose de Babylone au 4ème siècle A.C. “À partir de ce moment, [ses] instructions étaient tellement universelles que rien de concret n’y fut ajouté”, dit Polyhistor. On pense que cet événement se passait en 16 000 A.C. approximativement, mais une date beaucoup moins éloignée serait plus raisonnable.

Les nouveaux dieux-pères

La déesse-mère, de l’amour et de la fécondité, fut la première des divinités. Elle fut brutalement détrônée par le premier dieu patriarche Enlil, descendu du ciel (dynastie Annunaki) pour régner sur la Terre et enseigner la "civilisation" (Sumer – Mésopotamie) à ses créatures esclaves, les humains. Le demi-dieu sanguinaire Gilgamesh (Héraclès) conquit la ville d’Uruk, et jeta sa reine prêtresse Inanna aux enfers, avant de l’en sortir contre un mariage forcé. Dès lors rayonna le culte du sang paternel à travers le monde, imposé de force par les dieux-serpents blancs "civilisateurs" venus de la mer céleste (Oannès, Cécrops, Ea… rois dragons et nâgas de Chine et d’Inde…), traversant les océans jusqu’en Amérique (Viracocha, Quetzalcoatl…)…

Les anciennes déesses diabolisées

Marduk contre TiamatCes luttes anti-matriarcales deviennent manifestes dans les mythes qui racontent comment un dieu ou un héros détruit ou esclavage un monstre féminin (océanides) ou un monstre masculin (titans) qui obéit à l’ordre d’une déesse (leur mère, Gaïa, Thétis…). Zeus tue Typhon, « le plus grand monstre que le monde ait jamais aperçu » et qui fut engendré par Gaïa pour se venger sur le père des dieux olympiques. Persée décapite Méduse, la déesse des gorgones. Apollon assujettit l’oracle de la Mère Terre, le serpent Python, et le met à Delphes sous son service. Ces mythes étaient déjà forgés dans la genèse de Babylone qui raconte comment le dieu de la lumière Marduk tua Tiamat, la monstrueuse déesse de la mer, originellement la Vache Céleste (vaches sacrées de l’Inde), et fit de son corps divisé notre monde terrestre. Il est aujourd’hui incontesté parmi les orientalistes spécialistes du monde antique que les animaux mythiques, qui sont combattus et vaincus par les dieux et les héros de sexe masculin, symbolisent l’ancien ordre social de la déesse, ressenti comme monstrueux.

La nouvelle civilisation, proxénète et guerrière

Gilgamesh (Héraclès), le premier roi patriarcheAujourd’hui l’Irak, Sumer, une des plus vieilles sociétés connues, semble avoir institué le mariage aux environs de – 3 000 ans, après des siècles de "gentilité", sans état et sans mariage. En même temps que l’instauration d’un pouvoir fort, de type tyrannique, Sumer connaît la naissance de quelques unes des institutions attachées pour nous à la "civilisation" : la conquête, la sujétion du peuple vaincu, la religion de masse, la construction de villes fortifiées, l’institution d’une armée, du mariage et du travail forcé. Cette réorganisation de la société par les premiers souverains connus, passe par le remaniement du panthéon où règne désormais le dieu Enlil en lieu et place de l’ancienne déesse Ishtar. Le mariage y est alors établi par un contrat en bonne et due forme conclu par une "lettre nuptiale". La prostitution y apparaît également, sous une forme dite "sacrée", c’est-à-dire organisée dans les temples par les prêtres; ces "proxénètes sacrés" qui gèrent les bénéfices de ce lucratif commerce, reçoivent également les futures mariées qu’ils déflorent et initient aux "jouissances de l’amour". Les textes de "L’épopée de Gilgamesh" laissent entendre – explicitement, entre les lignes et par allégories – que l’instauration de ce pouvoir coercitif déclencha des rébellions et de terrifiantes représailles. La violence sexuelle y est également très présente, de même que la terreur légale et la répression des insoumis.
Le développement historique de cet arrangement social, qui eût lieu durant le deuxième millénaire avant Jésus-Christ, est ainsi décrit par Dr. Gerda Lerner, historienne de l’université du Wisconsin :
« Si nous comparons la position légale et sociale des femmes Mésopotamiennes et celles issues des sociétés Hébraïques, nous notons des similitudes dans la réglementation stricte de la sexualité des femmes et dans l’institutionnalisation d’un double standard sexuel dans les codes de loi.
En général, une femme juive mariée occupe une position inférieure comparée à celle de ses consœurs des sociétés Mésopotamiennes. Les femmes babyloniennes pouvaient posséder des biens, signer des contrats, entreprendre des actions judiciaires, en plus d’avoir droit à une partie de l’héritage du conjoint.
Mais nous devons également noter une nette amélioration du sort des femmes devenues mères dans l’Ancien Testament … Ceci est tout à fait conforme à l’emphase généralement placée sur la famille à titre d’unité de base de la société, phénomène également observé dans la société Mésopotamienne à l’étape de la formation de l’État. »

Un antéchrist matriarcal ?

Apocalypse de St Jean : la grande prostituée de Babylone
Dans l’apocalypse de Saint Jean, le monstre matriarcal reviendra sous l’allégorie de la grande prostituée de Babylone, chevauchant sa bête immonde, vénérée par toutes les nations, et qui sera terrassée par le retour du Christ et de sa mère la sainte vierge Marie mère de Dieu…

==> Lisez l’article de Philippe Annaba : Les dieux usurpateurs de la mythologie sumérienne

jeudi 5 décembre 2013

D'un certaine R.C. Christian.

Georgia Guidestones

Les Georgia Guidestones sont un monument en granite érigé le 22 mars 1980 aux États-Unis1, en Géorgie, près d'Elberton. Construit par la firme Elberton Granite Finishing Company sur commande d'un anonyme s'étant présenté sous le nom de R. C. Christian (pseudonyme).
Pierres érigées.

Descriptions physique[modifier | modifier le code]

L'œuvre fait référence à Stonehenge, toutes les informations et descriptions ayant été fournies par les commanditaires dans une documentation.
Six blocs de granite de 5,87 mètres de haut pour un poids total de 237,746 lb (soit 107 840 kg), affichent un message en plusieurs langues. Sur la plaque du haut, il y a des inscriptions en quatre langues sur les côtés  : babyloniengrec anciensanskrit ethiéroglyphe égyptien. Un trou dans la pierre horizontale du haut donne la date à midi. Un trou montre l'étoile polaire dans la colonne centrale.
La plaque sur le sol donne les explications avec des références astronomiques, et promet à tort une capsule temporelle enterrée, « à ouvrir le » sans date précisée2.
Aux équinoxes et aux solstices, on peut voir le soleil se lever dans la fente de la colonne centrale.
Plaque (tablette sur le sol).

Message[modifier | modifier le code]

Dix commandements sont gravés sur les deux faces des quatre pierres érigées verticalement. Ils sont écrits en huit langues différentes : l'anglais, le russe, l'hébreu, l'arabe, l'hindi, le chinois (mandarin), l'espagnol (castillan) et le swahili.
  1. Maintenez l'humanité en dessous de 500 000 000 individus en perpétuel équilibre avec la nature.3.
  2. Guidez la reproduction intelligemment en améliorant la forme physique et la diversité.4.
  3. Unifiez l'humanité par le développement d'une nouvelle langue vivante commune à tous.5.
  4. Contrôlez la passion, la foi, la tradition et toutes les autres choses (qui divisent) par l'usage de la raison et de la modération.6.
  5. Protégez les personnes et les nations par des lois et des tribunaux équitables.7.
  6. Laissez toutes les nations gérer les problèmes internes, et réglez les conflits internationaux devant un tribunal mondial.8.
  7. Évitez les lois et les fonctionnaires inutiles.9.
  8. Équilibrez les droits personnels et les devoirs sociaux.10.
  9. Faites primer la vérité, la beauté, l'amour en recherchant l'harmonie avec l'infini.11.
  10. Ne soyez pas un cancer sur la terre. Laissez de la place à la nature. Laissez de la place à la nature.12.

samedi 23 novembre 2013

L'Agartha

Sources :Eluwi Lussit a partagé la photo de Eluwi Lussit.

Dans les années 1970, Omraam Mikhaël Aïvanhov fit de nombreuses révélations sur l’Agartha et l’organisation de la communauté installée dans la Terre Creuse suivant la Loi Synarchique. Il a prophétisé que la Synarchie serait prochainement importée de l’Agartha et remplacerait la démocratie sur toute la surface de la Terre, après l’effondrement brutal des valeurs capitalistes.

Voici un extrait de l’un de ses livres où il révèle la structure politique du gouvernement en Agartha :

« Maintenant, de plus en plus, on commence à parler et à écrire sur l’Agartha, mais il y a des années, c’était une question peu connue. Il y avait le livre d’un Russe, Ossendowski : "Bêtes, hommes et dieu, qui raconte tout ce qui lui a été dit à ce sujet dans les monastères du Tibet. Mais c’est surtout le livre du marquis de Saint-Yves d’Alveydre : La Mission de l’Inde, qui apporte sur l’Agartha les plus grandes révélations.


Saint-Yves d’Alveydre était un écrivain, un érudit et même un Initié. Il possédait la faculté de se dédoubler, et c’est ainsi qu’il révèle dans cet ouvrage qu’il a pu lui-même pénétrer en Agartha. Il donne des détails extraordinaires sur ce royaume souterrain éclairé par une sorte de soleil intérieur, et où, comme sur la Terre, poussent des arbres et des fleurs, où vivent des animaux et des hommes. Il parle de bibliothèques et d’archives qui s’étendent sur des kilomètres et qui contiennent toute l’histoire de l’humanité. Oui, des livres extraordinaires qui étaient écrits par de grands Initiés et qui contenaient de grands secrets ; on les a ôtés des mains de l’humanité, mais ils sont là en Agartha, et seuls ceux qui sont évolués ont le droit d’aller les lire.

Tout ce qui se passe dans le monde depuis son commencement est enregistré et conservé dans ces archives. Tout ce qui a disparu de la surface de la Terre et que l’on croit définitivement perdu, on le retrouve là-bas. Si vous voulez savoir comment étaient certains personnages historiques, c’est là que vous les trouverez. Et vous aussi, vous êtes là, en miniature. Car nous tous, nous existons sous la forme d’un double pour qu’on nous étudie. Il y a toujours en Agartha de petits reflets de tout ce qui se passe ici. Et les Agarthiens savent même qu’en cet instant je suis en train de parler d’eux.
Certains, qui ont fait des recherches, pensent que les bohémiens, les tziganes, viennent de l’Agartha dont ils auraient été chassés, et que c’est de là qu’ils ont rapporté les connaissances qu’ils ont du Tarot, par exemple, et qu’ils se transmettent de génération en génération. On pense aussi que les Agarthiens viennent de l’Atlantide et de la Lémurie. Avant que le continent se mette à sombrer – il y aurait quinze mille ans de cela d’après certaines recherches – ils se seraient enfuis avec leurs engins extraordinaires pour se réfugier dans le centre de la Terre où ils ont créé des villes et se sont installés.
Evidemment on raconte toutes sortes d’histoires extraordinaires au sujet de l’Agartha. Sont-elles vraies ou fausses ? Ce n’est pas ce qui m’intéresse. Ce qui m’intéresse, c’est la philosophie, les principes sur lesquels ce royaume est fondé et comment les propager, et surtout comment faire comprendre aux humains qu’ils vont bientôt se casser la tête s’ils continuent à suivre des philosophies erronnées."

L’Agartha est un royaume très sagement organisé, où des millions d’hommes vivent dans la prospérité, la paix et le bonheur, à l’abri des maladies et même de la vieillesse. Saint-Yves d’Alveydre parle en détail de cette organisation. Au sommet règne une trinité d’êtres : Le Brahatma, le Mahatma et le Mahanga (qu’Ossendowski mentionne sous les noms de Brahytma, Mahytma et Mahynga). Au Brahatma est confiée l’Autorité, au Mahatma le Pouvoir, et au Mahanga l’Organisation. Et comme l’Agartha possède une structure qui est le reflet de l’ordre cosmique, au-dessous de cette trinité supérieure il y a un groupe de douze personnes, à l’image du Zodiaque ; puis un groupe de vingt-deux, à l’image des vingt-deux principes du Verbe à l’aide desquels Dieu a créé le monde ; puis trois cent soixante cinq, comme les trois cent soixante cinq jours de l’année, etc.
Pendant des années j’ai beaucoup réfléchi et médité sur l’Agartha et j’ai travaillé à entrer en communication avec ce royaume invisible. Peut-être ne le croirez-vous pas, mais le moment est venu de vous le dire : la démocratie sera bientôt remplacée par une nouvelle organisation. Cette organisation s’appelle la synarchie. Il faut que les humains comprennent maintenant qu’ils n’ont jamais encore trouvé le gouvernement qui convient et que seule la synarchie, le gouvernement des Initiés, peut résoudre tous les problèmes politiques, sociaux, économiques."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
Extrait d’une conférence prononcée le 17 mars 1974 à Videlinata (Suisse)

lundi 11 novembre 2013

Bonjour à tous, voici les résultats du prix Fondcombe, la gardienne de la 9e porte s'est classée 6e ex aequo.

Bonjour

Selon notre (nouvelle) tradition ancestrale, le prix Fondcombe 2013 a été décerné le 11/11 à 11 :11

Le gagnant du prix Fondcombe 2013 est Nicole FRANCK (alias Nicole SCOTT)  avec son roman « l’enfer au paradis ».
Le second prix est attribué à Dominique RAUX avec son roman « Fanées par le sang »

Lydie Lemaire Williams « Regarde-moi ! »,  Eric Oliva « Le secret de Miss Meredith Brown , Luc Comptone « L'archéomonde » sont classés 3éme ex-aequo

Bravo à tous

Didier Hallépée, président du Jury.

vendredi 1 novembre 2013

La Croix philosophe.


 Objet :
Enquête publique sur la cartographie de l'éolien wallon
Observations et opposition de l'ASBL IVO DE LESSINIS SUCCURSI ALBI à propos de l'implantation d'éoliennes sur le site de "La Croix philosophe" dans la Commune d’Ellezelles (Wodecq)
Notre association sans but lucratif a été créée le 9 mars 2007 en vue d'étudier les éléments d’histoire régionale et européenne révélés par un vieux texte qui peut être daté du 14ème siècle au moyen de diverses études philologiques ; divers indices précis et concordants permettent d’attribuer ce texte à Ivo de Lessinis (en français contemporain : Yves de Lessines), qui a été le prieur puis l’abbé du monastère cistercien de Cambron (Hainaut).
L’existence de ce personnage est confirmée par les documents d’époque, qui n’ont toutefois été que peu étudiés par les historiens locaux (Voir notamment GUIGNIES, V.-J., Histoire de la ville de Lessines, Mémoire de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres Hainaut, Cinquième série, Tome 5, 1892).
L’étude méticuleuse de ce texte, écrit en dialecte picard et longtemps conservée en tant que manuscrit, puis imprimé, publié et diffusé au 16ème siècle dans une forme francisée, sous le nom de « Michel de Nostredame » (alias « Nostradamus ») et sous le titre de « Prophéties », a été réalisée, par un habitant du Pays des Collines, Rudy Cambier, philologue et médiéviste.
Les conclusions de ces recherches ont été corroborées par plusieurs personnalités du monde scientifique, au nombre desquelles on peut citer Jean-Philippe Lahouste, Master-ingénieur, Docteur en sciences et Professeur au Pôle Académique Hainuyer, et Geneviève Mouligneau, Docteur en philosophie et lettres.
Ce texte fait toujours actuellement l'objet de nombreuses recherches et divers ouvrages historiques lui ont été consacrés, parmi lesquels :
Rudy CAMBIER, Le Dernier Templier, Tome 1, Le Chemin du Vieux Moine, Editions Pierre de Lune, Dison (Belgique), 2000
Cet ouvrage a été traduit en plusieurs langues notamment :
Rudy Cambier, Nostradamus and the Lost Templar Legacy, Adventures Unlimited Press, 2003
Voir : http://books.google.be/books?id=k13R3R1eHcgC&dq=inauthor:%22Rudy+Cambier%22&hl=fr&sa=X&ei=sBtxUqigC4i10wWD-4GICg&ved=0CD0Q6wEwAg
Rudy Cambier, Nostradamus e il segreto dei Templari, Newton Compton, 2004
Voir : http://books.google.be/books?id=t7YjAAAACAAJ&dq=inauthor:%22Rudy+Cambier%22&hl=fr&sa=X&ei=sBtxUqigC4i10wWD-4GICg&ved=0CEkQ6wEwBA
Cet ouvrage a été réédité récemment :
Rudy Cambier, L’oeuvre du Vieux Moine, Tome 1, Le dernier chemin des Templiers, Editions Louise Courteau, 2010
Voir : http://books.google.be/books?id=Ow_ReWjEemwC&printsec=frontcover&dq=rudy+cambier+templier&hl=fr&sa=X&ei=NhtxUuzfDvKb0AXNm4HwAw&ved=0CDEQ6AEwAA#v=onepage&q=rudy%20cambier%20templier&f=false
Jehan de la Oultre (alias de Jean-Philippe LAHOUSTE), Nostradamus, la fin d’un mythe, La Providence, Editions Fortuna, 2012
Voir : http://books.google.be/books?id=T6A3LgEACAAJ&dq=inauthor:%22Jehans+de+la+oultre%22&hl=fr&sa=X&ei=TBxxUsKvK-O-0QWo8YGwBg&ved=0CDIQ6wEwAA
et
L'oeuvre attribuée à Yves de Lessines indique plusieurs chemins venant notamment de Flandres et de France, et, en particulier l’itinéraire vraisemblablement suivi par une délégation de chevaliers templiers venus cacher dans la Terre des Débats un important dépôt, avant l’arrestation massive réalisée en 1307 sur les ordres du Roi de France, Philippe le Bel, et ce, dans l’attente d’une hypothétique reprise des activités de cet ordre, qui fut par la suite aboli « par provision » en 1307 en vertu d’une décision du Pape Clément V.
Le dernier de ces chemins relie le Village de Moustier (dans la Commune de Frasnes-lez-Anvaing) au lieu-dit « Le Blanc Scourchet », situé à Wodecq (dans la Commune d’Ellezelles), où, suivant le texte, le dépôt été dissimulé, s’agissant vraisemblablement de monnaies anciennes, de documents d’archives et de reliques précieuses pour l’époque, qu’évoque le texte attribué à Yves de Lessines.
Ces différents chemins aboutissent au coeur du Pays des Collines ; ils sont encadrés de paysages décrits avec précision par le même texte, qui, de manière voilée par divers jeux de mots, évoque de nombreux toponymes renseignés par divers documents de la même époque (en particulier le Cartulaire de l’Abbaye de Cambron et le Veil Rentier des Sires d’Audenarde) et encore conservés dans les appellations cadastrales anciennes et actuelles.
Au nombre de ces paysages, le principal se déploie autour du lieu-dit « Croix philosophe », situé à Wodecq (Commune d’Ellezelles), qui revêt une valeur historique de première importance, puisqu’à partir de ce point culminant sont visibles les constructions du lieu-dit « Le Blanc Sourchet », où se trouve encore actuellement une fort ancienne poutre en chaîne sculptée d’un symbole singulier qui indique une appartenance à l’Ordre du Temple.
Le lieu-dit « Croix Philosophe » est tout proche de la ferme de Cambroncheau, qui constituait une dépendance de l'Abbaye de Cambron, dont les exploitants sont cités dans les documents historiques de l’époque médiévale.
Les possessions médiévales de ce monastère dans ce qui constitue à l’époque « les terres de Lessines et de Flobecq », dites « terres de débat » (qui constitue l’ancêtre historique du Pays des Collines) sont évoquées notamment dans une étude du Professeur Michel de WAHA (ULB) concernant une propriété voisine : Bois, avouerie, seigneurie – Hubermont entre Flandre et Hainaut, Mélanges Albert Delcourt, Etudes et Documents du Cercle Royal d’Histoire et d’Archéologie d’Ath et de la Région et Musées Athois, VIII, Ath, 1989.
Le texte attribué à Yves de Lessines décrit à travers diverses énigmes, selon un style courant à son époque, un ensemble de repères précis qui demeurent visibles à partir des lieux-dits « Croix Philosophe » et « Blanc Scourchet », en particulier le Champ de la Mère de Dieu, situé à proximité du premier, et le Champ de la Vigne, situé à proximité du second, qui peuvent être repérés sur les documents cadastraux.
Par ailleurs, il y a lieu de souligner que le site du « Blanc Scourchet », qui fait partie de l’antique hameau de « La Pierre » et le site de la « Croix Philosophe », voisin de la Ferme de Cambroncheau, sont séparés par une route qui suit le tracé d’une antique voie romaine (dite « Chaussée Brunehaut ») qui reliait Bavay à Velzeke et qui se trouve sur le projet touristique « Viae Romanae » (Voir : http://www.ba-ve.com/) et que ces deux sites, visibles l’un de l’autre, sont topographiquement situés précisément à 1.000 pas romains l’un de l’autre.
La Croix Philosophe est par ailleurs pour les habitants du Pays des Collines, pour le Parc Naturel du Pays des Collines et pour de très nombreuses associations de notre région un lieu emblématique qu’il convient de protéger en raison des diverses légendes et traditions populaires dont il est l’objet et qui constituent des éléments de patrimoine immatériel, tandis que le paysage constitue lui-même leur prolongement à titre de patrimoine matériel, naturel, historique et folklorique.
Depuis les temps immémoriaux, le lieu, qui domine largement les alentours et est situé au croisement de très anciens chemins creux, fait partie de l'imaginaire de la région ; nombre de récits, contes et légendes s'y rattachent donnant à la Croix Philosophe un statut particulier de curiosité touristique qui attire les promeneurs.
On peut citer notamment les ouvrages suivants :
Roger Cantraine, Contes et légendes du pays d’Ath et des Collines, Paul Legrain, Bruxelles, 1990
Roger Cantraine et Jean-Pierre Ducastelle, Mémoire de Wallonie - Ath et le pays des collines, Paul Legrain, Bruxelles, 1991
Conscients de cette valeur touristique particulière de la Croix Philosophe, la Maison du Tourisme du Tournaisis a repris dans sa brochure « Randonnées pédestres dans le Tournaisis (2) - Parc naturel du Pays des Collines », deux promenades qui passent par cet antique croisement de chemins de terre :
- la promenade de la Croix Philosophe, n° 2.06
- la balade au Pays de Petite Elle, n° 2.07
Ces itinéraires sont décrits comme des promenades sur « une route de crête (qui) conduit à la Croix philosophe » au coeur de la nature dans « un calme relaxant » et « le long des champs, prairies et bois de la région ».
Toutes deux ont pour point de départ l'Ecomusée du Pays des Collines et font donc partie au premier chef de l'offre touristique de l'Ecomusée de La Hamaide, important lieu d'appel du tourisme à Ellezelles depuis sa fondation le 6 juin 1975
Ces promenades sont renseignées sur divers sites de tourisme notamment le site bilingue officiel de promotion de Wallonie-Bruxelles Tourisme.
La Croix Philosophe figure aussi depuis le début des activités de l'Ecomusée du Pays des Collines comme un des endroits privilégiés des moissons à l'ancienne organisées chaque année et qui drainent des milliers de visiteurs et des promenades réalisées à cette occasion ou à d'autres moments de l'année par les Guides-nature des Collines, les Sentiers du vert Savoir et de nombreux groupes de marcheurs et randonneurs de Wallonie et de Flandre.
Le 20 novembre 2004, le panorama de la Croix philosophe est repris au nombre des trois panoramas superbes de la Commune d'Ellezelles présentés dans le site officiel de la Commune et à ce titre consultable et visualisable à 360°. On peut retrouver la photographie panoramique de ce paysage dans les archives du site officiel de la Commune d'Ellezelles à la date du 20 novembre 2004.
Toutes ces informations, qui font l’objet de diverses brochures publiées par les pouvoirs publics, sont également disponibles sur l’internet à la disposition de tout un chacun.
Dès lors, par leur taille et leur l’aspect visuel, l’implantation d’éoliennes viendrait compromettre de manière irrémédiable la qualité de ces paysages ; en outre, nous nous inquiétons de l'impact environnemental important de l'implantation d'éoliennes (en particulier, les pollutions sonores et cinétiques), précisément sur un ensemble de terrains qui hébergent de petites entreprises agricoles de dimension familiale, lesquelles constituent des fleurons du Parc Naturel des Collines et de l’agronomie wallonne.
C'est donc en lien avec de nombreuses associations du Pays des Collines que les membres de notre association demandent que le site de la Croix Philosophe (Lot 1 – Ellezelles - Wodecq) soit intégralement préservé dans son état actuel.
Enfin, il y a lieu d’insister encore sur l'importance historique de ce paysage, puisque ce site s’avère de la plus haute signification pour l'Histoire de l'Occident médiéval et sa sauvegarde s’avère indispensable pour le bon développement touristique et socio-économique de notre région.
La population du Pays des Collines a d’ailleurs bien compris tout l’intérêt de ce patrimoine à la fois naturel et historique, puisqu’une une pétition réunissant 620 signatures a été adressée aux autorités compétentes pour la protection et le classement du paysage décrit depuis le site de la Croix Philosophe.

Sources asbl Ivo de Lessines.

The templars.


mardi 29 octobre 2013

Le maître de Flandre (suite)


LE MAÎTRE DE FLANDRE ( 7 ) - Texte de Rudy Cambier
7ème épisode du texte inédit de Rudy Cambier: A 9 kilomètres de l'Italie du 12ème siècle...

"... Au Moyen-Âge, même pour les grands lettrés, c'est bien plus vague et il en est ainsi partout en Europe. Quand un médiéval parle de la France, il n'entend pas du tout l'hexagone que nous connaissons et que Louis XIV disait être son "pré carré". La Lorraine, c'est l'Allemagne, l'Alsace est loin en Allemagne, la Bretagne n'est pas en France, ni le Languedoc, ni la Provence, ni la Savoie, ni la Franche-Comté, ni la plus grande part de l'Auvergne. La France, c'est l'Île-de-France et parfois quelques larges annexes. La Bourgogne, la Flandre, la Normandie, l'Artois, l'Anjou, le Tournaisis font-ils partie de la France ? Ça dépend de votre interlocuteur et du sujet de la conversation !

Même flou artistique pour l'Italie : quand, venant de Savoie ou de Provence, le voyageur médiéval passe les monts, sur les pentes méridionales il arrive d’abord en des terroirs où l’on ne parle pas l'italien mais des dialectes d'oc ou d'oïl, autrement dit des patois provençaux ou français. Et plus loin, dans les plaines, il ne trouve pas des Italiens, mais des Lombards et des Piémontais.

Le voyageur a-t-il emprunté la route de l'Autriche ? Sur l'autre versant on continue à parler l'allemand – on est même là dans le canton précis, dans le groupe de villages où, aux 6ème- 7ème siècles, naquit "la deuxième mutation consonantique" qui caractérise le Hochdeutsch, le haut-allemand qui a donné l'allemand standard pratiqué aujourd'hui. C'est à partir de là, d'un canton du versant sud des Alpes, que la mutation se répandit dans la Germanie méridionale. Puis le bourlingueur atteint la Vénétie ou d'autres républiques. En ce temps-là, quand on ne précise pas, l'Italie se réduit aux États pontificaux avec les principautés circonvoisines telles que la Toscane, la Campanie, Spolète et le duché de Bénévent. Ces vacillations résultent de ce que, au Moyen-Âge, les réalités politiques et géographiques ne coïncident jamais et qu'en outre, personne – quelques lettrés faisant exception –, personne n'a jamais vu une carte : dire à quelqu'un que l'Italie est une botte, c'est, à coup sûr, se faire passer pour un fou en pleine crise de delirium.

Tout comme un quidam allant de Brabant en Flandre passait l'Escaut sans quasiment savoir qu'il entrait dans le royaume de France ou que l'habitant de Pont-Saint-Esprit allant saluer ses voisins traversait le Rhône sans guère voir de changements parce qu'il entrait dans l'Empire Germanique, le pèlerin qui descendait le flanc sud des Alpes ne se sentait pas passer en Italie : la seule chose qu'il remarquait, c'est qu'il faisait plus chaud. Il arrivait que dans le monde de la haute politique on évoquât l'existence d'un royaume d'Italie. Rien de réel, une évanescence, un titre vide de pouvoir, une perle artificielle sur la couronne impériale, un mot qui consolait le roi d'Italie de n'être rien en Italie. Ce "royaume d'Italie" se référait à l'Ostrogoth Théodoric (Thiudareiks de son vrai nom ; 454 - 526) et à l'ancien royaume des Lombards plus ou moins donné au pape par Pépin le Bref, puis par Charlemagne, puis par Louis le Pieux. Ce qui n'empêcha pas chacun de ces derniers de faire couronner un de leur fils "roi d'Italie" : il est vrai que quand on donne tant de fois une même chose, c'est qu'on n'a pas vraiment donné la chose. L'histoire de ce royaume est au moins aussi embrouillée que l'histoire de la Belgique, ce qui est tout dire. De toutes manières, le Bénévent et Spolète étaient aux mains des Normands, et en Italie du Nord les seules puissances réelles étaient les cités. Ce royaume théorique enserrait les États Pontificaux de la manière que vous voyez sur la carte qui suit, de sorte que les possessions du Pape étaient comme un pâté en croûte dans sa croûte. C'est vivable tant que le four de la guerre n'est pas allumé.

Outre le fait que sa mère était par elle-même reine de Sicile et de Naples et reine d'Italie par son mari Henri VI, donc tout de même un brin plus vraie Italienne que Laetitia Ramolino , Frédéric II Hohenstaufen est né près d'Ancone à 9 (neuf) kilomètres des États pontificaux, de l'Italie du 12ème siècle. Difficile de faire mieux, et au jour d'aujourd'hui, pour un empereur quel qu'il soit excepté de la Rome Antique, ce record reste à battre !

Et pourquoi ce détaillet-là de l'histoire de ce royaume d'Italie-là vint-il à l'esprit de l'auteur des Centuries ? Le vrai, pas Nostradamus. Tout simplement parce qu'il a vécu ces événements. Nous verrons dans les livres qui suivront qu'avant d'être moine cistercien, cet homme trouva à s'employer dans l'armée de Charles d'Anjou (1227 – 1285), un frère de Saint-Louis. C'est à Charles d'Anjou que le pape français Urbain IV avait remis le royaume de Sicile et de Naples (par l'acte dit "dévolution du royaume") après l'avoir confisqué aux descendants de Frédéric II Hohenstaufen. À charge pour lui de le conquérir ! Nous en reparlerons.

Le décor historique étant sommairement planté et définies les limites de l'Italie, nous pouvons narrer l'histoire du "né près d'Italie"..."
( à suivre... )

dimanche 27 octobre 2013

UNE MERVEILLEUSE NOUVELLE

Bonjour

Nous vous remercions d’avoir bien voulu participer au prix Fondcombe 2013.

Le jury a reçu une centaine d’œuvres et les a toutes lues attentivement.

Parmi celles-ci, le jury a sélectionné les 20 œuvres parmi lesquelles le prix sera décerné.

J’ai le plaisir de vous faire savoir que votre œuvre figure dans cette première sélection.

Les résultats du Prix Fondcombe 2013 seront publiés
-        sur internet (forum les écrivains de Fondcombe –http://forum.fondcombe.com)
-        sur facebook (groupe les écrivains de Fondcombe -http://www.facebook.com/groups/fondcombe/)
-        sur twitter - @fondcombe

Je souhaite une bonne chance à votre ouvrage

Didier Hallépée, président du jury

vendredi 25 octobre 2013

Le Saint Suaire serait-il à Wodecq ?

Bonjour à tous,
Demain samedi 26 octobre, François Descy fait paraître dans Le Courrier un article au sujet de la conférence de Geneviève Mouligneau. Ceux qui viendront l'écouter sauront qu'ils ont assisté à un événement capital dans l’histoire de ce "Saint Suaire" dont Turin se vante tant. 
Je pense qu'il est important d'archiver cette conférence. C'est pourquoi je demande un service à celles et ceux d'entre vous qui possèdent un moyen d'enregistrement, visuel ou auditif. Qu'ils s'en munissent, et surtout qu'il y ait plusieurs opérateurs sur le front, question de se prémunir contre la mauvaise blague qui consiste à s'apercevoir le lendemain que la caméra n'a rien enregistré. 
Je vous en remercie d'avance et vous prie aussi de vouloir bien transférer ce message à vos amis et connaissances, y compris sur Facebook.
Amitiés,
Rudy.

vendredi 18 octobre 2013

Petit partage amical : soirée littéraire et musicale.




Le grand tapis plie

Bonjour à tous,
Ce sera un événement en quelques domaines, et d'importance !
Voulez-vous bien diffuser ?
Amitiés,
Rudy.

Ce samedi 26 octobre 2013 à 15h
au Centre culturel René Magritte
( ferme de l'Hôpital Notre-Dame à la rose )
Rue des 4 fils Aymon, 21 à 7860 LESSINES

L'ASBL Ivo de Lessinis a le grand plaisir de vous inviter à la

CONFERENCE
de madame Geneviève Mouligneau
Docteur en Philosophie et Lettres
« LE GRAND TAPIS PLIE »

Son étude rigoureuse casse les reins à Barbara Frale et à ses confrères, émules, compétiteurs ou labadens qui, encouragés par les silences très calculés du Vatican, produisent comme chiendent des livres fantaisistes ou de commande pour entretenir autour du suaire de Turin un mythe soutenu seulement par des approximatons menteuses.
Mais un autre suaire bien plus ancien a, lui, existé.

Il faut que nous choisissions une des salles du complexe. Nous vous demandons de nous faciliter la tâche en en faisant un petit signe par mail: deniseteugels546@gmail.com, ou par tel: 0496/ 02 40 48 ou 068/ 44 82 31