Parution des actes du colloque : L'économie templière en Occident.
En clôture de l'exposition, "Templiers. Une histoire, notre trésor" (de juin à octobre 2012), un colloque
international s'est tenu à Troyes du 24 au 26 octobre 2012.
Jusqu'à présent, les Templiers ont suscité l'intérêt pour leur trésor supposé et pour le procès spectaculaire qui a suivi leur arrestation, en 1307.
Mais qui étaient réellement ces chevaliers chrétiens et comment avaient-ils construit leur fortune ? Le colloque a réuni les plus grands spécialistes et permis de faire la lumière sur les véritables richesses de l'Ordre du Temple.
En faisant la synthèse des travaux, en présence de Philippe Adnot, Alain Demurger a fait cette remarque : « La richesse des Templiers a été souvent fantasmée. Ils étaient des religieux pauvres qui combattaient non pas pour eux-mêmes, pour accroître leur puissance mais pour Jérusalem, la cité du Christ », a-t-il affirmé.
Seulement, pour mener une guerre de 200 ans, il fallait avoir les moyens de la financer.
Consacré à l'économie templière, ce colloque a permis de lever le voile sur la façon dont les Templiers s'étaient organisés en ce sens à partir de leurs commanderies. Alain Demurger avait d'ailleurs salué « le retour de l'économie dans le discours des historiens, alors qu'elle y avait disparu depuis 15 ans ».
Car ce colloque international a démontré que les Templiers avaient un sens de l'économie très développé. « Il était plus pensé, plus rationnel que celui des Hospitaliers ». Eux aussi ont bénéficié de dons de la part des seigneurs à la même époque. Mais alors qu'ils reçoivent des églises, les Templiers obtiennent, eux, des terres biens situées comme le long des rivières, des moulins, etc. Des équipements qu'ils font fructifier. « Ils étaient très pragmatiques ».
Les actes de ce colloque international viennent d'être publiés sous le titre L'économie templière en Occident - Patrimoines, commerce, finances aux Editions Dominique Guéniot.
Les communications ont été regroupées autour de quatre thèmes :
- Mise en place des structures templières
- Les Templiers, entre ville et campagne
- Exploitation agricole et gestion domaniale
- Colonisation et structure globale de production hors de France
Jusqu'à présent, les Templiers ont suscité l'intérêt pour leur trésor supposé et pour le procès spectaculaire qui a suivi leur arrestation, en 1307.
Mais qui étaient réellement ces chevaliers chrétiens et comment avaient-ils construit leur fortune ? Le colloque a réuni les plus grands spécialistes et permis de faire la lumière sur les véritables richesses de l'Ordre du Temple.
En faisant la synthèse des travaux, en présence de Philippe Adnot, Alain Demurger a fait cette remarque : « La richesse des Templiers a été souvent fantasmée. Ils étaient des religieux pauvres qui combattaient non pas pour eux-mêmes, pour accroître leur puissance mais pour Jérusalem, la cité du Christ », a-t-il affirmé.
Seulement, pour mener une guerre de 200 ans, il fallait avoir les moyens de la financer.
Consacré à l'économie templière, ce colloque a permis de lever le voile sur la façon dont les Templiers s'étaient organisés en ce sens à partir de leurs commanderies. Alain Demurger avait d'ailleurs salué « le retour de l'économie dans le discours des historiens, alors qu'elle y avait disparu depuis 15 ans ».
Car ce colloque international a démontré que les Templiers avaient un sens de l'économie très développé. « Il était plus pensé, plus rationnel que celui des Hospitaliers ». Eux aussi ont bénéficié de dons de la part des seigneurs à la même époque. Mais alors qu'ils reçoivent des églises, les Templiers obtiennent, eux, des terres biens situées comme le long des rivières, des moulins, etc. Des équipements qu'ils font fructifier. « Ils étaient très pragmatiques ».
Les actes de ce colloque international viennent d'être publiés sous le titre L'économie templière en Occident - Patrimoines, commerce, finances aux Editions Dominique Guéniot.
Les communications ont été regroupées autour de quatre thèmes :
- Mise en place des structures templières
- Les Templiers, entre ville et campagne
- Exploitation agricole et gestion domaniale
- Colonisation et structure globale de production hors de France
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