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30 décembre.
(Ponthieva glandalon.) Sixième nuit. Saint David; saint Sabin;
saint Eugène; saint et sainte Anysie.
saint Eugène; saint et sainte Anysie.
Saint
David, dont la fête en plusieurs églises se célèbre le 29 décembre,
conformément au martyrologe romain, était autrefois très-populaire en
Belgique.
« L'amour de saint David » se buvait en Brabant comme en Hollande à l'égal de celui de saint Jean.
En
mettant pendant la nuit de Saint-David (que le peuple place toujours au
30 décembre) de petites branches de sureau sous son oreiller, on rêve
ce qui se passera au mois de juin, lorsque le sureau fleurira. De même,
les branches de sureau, placées ce jour-là dans l'eau, indiqueront par
le développement de leurs bourgeons, le temps qu'il fera en été. Si ces
bourgeons se développent bien et s'ouvrent complètement, s'ils
fleurissent même, l'été sera propice aux biens de la terre et,
ajoute-t-on, aux amours des hommes; si le contraire a lieu, il ne faut
attendre rien de bon.
Sainte Anysie, la martyre, qui est très-souvent confondue avec saint Anysie, protège les prairies.
Saint
Sabin est un des martyrs les plus célèbres du moyen âge. On racontait
l'histoire de sa mort et de celle de ses deux compagnons Marcel et
Exupérance avec des détails horribles.
« Boire
à l'amour » ou « au souvenir des trois martyrs » ou « des trois
prêtres, » la sixième nuit, donnait du courage pendant le combat et
procurait la force de supporter les douleurs les plus affreuses. On
disait aussi que quand l'innocent appelait, pendant la durée des
épreuves de la torture, les « trois martyrs » à son secours, il
parvenait à les supporter sans pouvoir être forcé de s'accuser à tort [72].
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