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mardi 20 novembre 2012
Traditions et légendes de Belgique (11 à suivre).
26 février.
(Vinca minor.) Saint Alexandre; saint Nestor.
Saint Alexandre est patron de Theux, près de Spa, et de Xhendelesse, près de Verviers, deux paroisses qui, l'une et l'autre, appartiennent à l'évêché de Liége.
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27 février.
(Pulmonaria officinalis.) Saint Euchaire; sainte Honorine; saint Léandre.
A Bruges, les sociétaires de saint Sébastien tirent à la cible, chaque mercredi du carême, pour des craquelins. Celui qui atteint le premier le petit cercle noir, est tenu de donner, au tir subséquent, au moins quatre craquelins de grandeur ordinaire.
La Société donne, à chaque tir, le grand craquelin et dix petits [99].
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28 février.
(Crocus vernus.) Saint Ally; sainte Ermine; saint Oswald; saint Romain.
A Courtrai, se faisait autrefois une procession en mémoire de la délivrance de la ville menacée par des Écossais, en 1580; mais Courtrai ayant reçu une garnison écossaise en 1707, cette procession cessa d'avoir lieu [100].
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[1] Les vestiges de cette ancienne coutume se retrouvent encore aujourd'hui dans la « Fête des Omelettes,» célébrée chaque année le 48 février aux Andrieux en France, et dans les usages qui tous les ans le 22 février ont lieu sur l'île de Sylt.
En Angleterre, où dans le moyen âge le mois de février s'appelait souvent « pancake-month, » l'antique fête paraît avoir été transférée au mardi gras, que l'on désigne maintenant encore du nom de « pan-cakes-day ».
En Belgique, plusieurs jours de février excellent par la grande consommation de «pannekoeken » qu'on y fait, entre autres le février et le mardi gras, de sorte que février y justifie encore aujourd'hui son ancien nom de « solmaend ».
[2] « Sellan, syllan » en dialecte anglo-saxon, « salja » en langue gothique signifiait offrir, sacrifier.
[3] Lom, p. 122.
[4] Baronius, Anal. ad a. 544.
[5] Coremans, p. 43, 427.
[6] Liebrecht O.,I. p. 237.
[7] Avontroodt, Mss, p. 29.
[8] Avontroodt, Mss.
[9] Le dicton populaire dit : Si les femmes dansent au soleil à la Chandeleur, le lin réussira.
[10] Les Français disent: Si le soleil se montre et luit à la Chandeleur, croyez qu'encore un hiver vous aurez.
[11] Tuinman Voorteekenen, p. 4.
[12] Coremans, pp. 13, 14, 76.
[13] Hone, I, 204-205.
[14] Molanus, pp. 79, 80.
[15] Gaillard, pp. 123-126.
[16] H.d.e.d.B, t. III, 577.
[17] H.d.E.d.B., I, 68, 69.
[18] Arch. de Dinant, Reg. 4, fol. 163.
[19] De Reume, pp. 405-409.
[20] H.d.E.d.B., t. III, 480.
[21] Cornet, pp. 38, 39; Coremans, p. 76.
[22] Gorrissen,p. 76.
[23] H.d.E.d.B., t. II, 8.
[24] H.d.E.d.B., t. I, 299-302; Gazet, pag. 327-328; Sleeckx Mss.; Coremans, pag. 76.
[25] Vasse, p. 11, 2.
[26] De Smet, M.d.M., pp. 242-245.
[27] De Reume, p. 260.
[28] Wolf, N. S., p. 432.
[29] Notice historique sur les anciens seigneurs de Steyn et de Pietersheim, par M. J. W Gand, 1854, pp. 160-164.
[30] De Smet, M. d. M., p. 67-69; B. Gaillard, Kronyke van Brugge, p. 45.
[31] H.d.E.d.B., t. II, p. 220.
[32] Maestertius, p. 38.
[33] Piot, p. 236-243. - N. L., pp. 240-260.
[34] Gazet, p. 247; B. M., p. 28.
[35] De Reume, p. 280.
[36] En France, on dit pour se guérir du mal aux dents:
Sainte Appoline étant assise sur la pierre de marbre, notre Seigneur passant par là lui dit: Appoline, que fais-tu là? - Je suis ici pour mon chef, pour mon sang et pour mon mal de dent. Appoline, retourne-toi : si c'est une goutte de sang, elle tombera; si c'est un ver, il mourra (*).
(*) Wolf, I, 60.
[37] Schayes, p. 206-207.
[38] Piot, p. 103-107.
[39] Gazet,p. 366.
[40] Annales du Cercle archéologique de Mons. Mons, 1858. t. I, pp. 295-303.
[41] Lemaire, pp. 89-90.
[42] B. M., p. 33.
[43] Coremans, p. 57.
[44] R. Snieders, Het kind met den Helm. Antw., 1852, pp. 169-171. Heuvelmans. Kronyken der stad en vryheid van Turnhout.
[45] Coremans, p. 55.
[46] Azevedo.
[47] Tuinman, I, 24.
[48] Selon toute probabilité le navire du carnaval n'était qu'un souvenir des anciennes processions païennes en l'honneur d'une déesse, qui avait, à l'égal de l'Isis égyptienne, un vaisseau pour symbole. Sans trop conjecturer on peut supposer que le fameux navire dont le chroniqueur de Saint-Trond nous a laissé quelques renseignements, était de la même catégorie. Ce navire placé sur des roues, et construit à Inden (plus tard Cornelimünster) près de Juliers, arriva en 1133 par Aix-la-Chapelle à Maestricht, où on le perfectionna en y ajoutant un mât et des voiles, puis à Tongres et à Looz, toujours traîné par les tisserands des différentes villes. Eu vain l'abbé de Saint-Trond voulut-il détourner les habitants de le recevoir dans leurs murs; les échevins y consentirent et les populations en masse se pressaient en chantant autour de ce vaisseau, qu'une troupe de musiciens précédait. Les femmes surtout se signalaient en dansant, les cheveux flottants, en son honneur. Enfin Godefroid le Barbu, comte de Louvain, ne permit pas qu'on le conduisît jusque sur ses domaines, et le vaisseau disparut sans que nous sachions ce qu'il est devenu.
Ce qui est remarquable c'est que les prêtres de l'Isis égyptienne, qui devait à son vaisseau le surnom de « Pelagia, » étaient des tisserands « linigeri », et qu'en Belgique on contraignit également les tisserands à traîner le fatal navire.
Peut-être les navires qui figurent encore aujourd'hui dans les cavalcades de plusieurs villes belges, entre autres à Anvers, à Bruxelles et à Malines, ne sont-ils que les derniers restes de l'ancien culte d'une déesse païenne qui, à ce qu'il paraît, était très-honorée en Belgique. A en juger d'après le peu de renseignements que nous possédons jusqu'à présent sur Nehalennia ou Naï-ha-lennia, c'était cette déesse tour-à-tour habitant les forêts, régnant sur les eaux, maîtresse des lois, patronne de la terre, divinité des bergers et des laboureurs, protectrice des chasseurs (Ardoï-na), étoile des navigateurs, ou plutôt la déesse Naï ou Nas, à laquelle est dédié l'autel qu'un tribun militaire sous le règne de Caracalla a érigé à Nasium, et qui portait différents noms, suivant les lieux, suivant les peuples et les circonstances. Il est probable que Surona (Sur-Naï) et Epona (Epo-Naï) n'est pas autre chose. Certains attributs de cette déesse étaient identiques chez les Celtes et chez les Germains. (*)
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