PORT-SAINTE-MARIE
Église Saint Vincent du Temple - XIIIe siècle
Les Templiers de la Maison du Temple d'Argentens, près de Nérac, sont
positionnés à Port-Sainte-Marie depuis le début du 13e siècle. Ils y
construisent une église durant la 2e moitié du 13e siècle, après 1274
d'après G. Grézolle. Elle se compose de deux parties distinctes
caractérisées par l'emploi de la brique puis de la pierre, correspondant
à deux campagnes de travaux assez proches l'une de l'autre.
La partie Est, probablement la plus ancienne, comporte trois travées en
brique terminées par un chevet plat, disposition classique des édifices
du Temple depuis le 12e siècle. Il semble que les Templiers
entreprennent un programme ambitieux de construction (ou de
re-construction ?) de l'église par l'Ouest durant le 4e quart du 13e
siècle, selon un parti comparable à celui de la salle basse de la Sainte
Chapelle de Paris: un large vaisseau flanqué de collatéraux très
étroits voûtés d'ogives reposant sur des colonnettes adossées aux
contreforts et reliées par des arcs aux piliers supportant les voûtes de
la nef. Seules deux travées ont été édifiées, les travaux étant sans
doute interrompus lors de l'échange de biens effectué en 1297 avec le
prieuré fontevriste du Paravis (canton de Lavardac). Une clef de voûte
représente un chevalier, en armes monté sur un cheval caparaçonné, dont
le heaume se rapproche, selon G. Tholin, de ceux adoptés sous Philippe
le Bel.
A l'occasion du transfert en 1609 du service de l'ancienne
église Saint-Vincent, située hors les murs, à celle du Temple, le
maître-autel, jusqu'alors dédié à saint Antoine, est placé sous
l'invocation de saint Vincent. Le percement du portail occidental date
du 18e siècle. Destruction d'un bâtiment accolé au Sud, mentionné sur le
cadastre de 1826 à l'emplacement de l'actuelle sacristie, à l'occasion
des travaux relatifs au passage de la voie ferrée vers le milieu du 19e
siècle.
Eglise désaffectée en 1882 et restauration intérieure
(voûtes, enlèvement des badigeons et peintures) en 1938, d'après un
projet des architectes J. Kaeherling et G. Rapin.
Les deux premières
travées de nef et la tour-clocher sont construites en pierre de taille
avec des lancis de brique à mi-hauteur.
PORT-SAINTE-MARIE
Église Saint Vincent du Temple - XIIIe siècle
Les Templiers de la Maison du Temple d'Argentens, près de Nérac, sont positionnés à Port-Sainte-Marie depuis le début du 13e siècle. Ils y construisent une église durant la 2e moitié du 13e siècle, après 1274 d'après G. Grézolle. Elle se compose de deux parties distinctes caractérisées par l'emploi de la brique puis de la pierre, correspondant à deux campagnes de travaux assez proches l'une de l'autre.
La partie Est, probablement la plus ancienne, comporte trois travées en brique terminées par un chevet plat, disposition classique des édifices du Temple depuis le 12e siècle. Il semble que les Templiers entreprennent un programme ambitieux de construction (ou de re-construction ?) de l'église par l'Ouest durant le 4e quart du 13e siècle, selon un parti comparable à celui de la salle basse de la Sainte Chapelle de Paris: un large vaisseau flanqué de collatéraux très étroits voûtés d'ogives reposant sur des colonnettes adossées aux contreforts et reliées par des arcs aux piliers supportant les voûtes de la nef. Seules deux travées ont été édifiées, les travaux étant sans doute interrompus lors de l'échange de biens effectué en 1297 avec le prieuré fontevriste du Paravis (canton de Lavardac). Une clef de voûte représente un chevalier, en armes monté sur un cheval caparaçonné, dont le heaume se rapproche, selon G. Tholin, de ceux adoptés sous Philippe le Bel.
A l'occasion du transfert en 1609 du service de l'ancienne église Saint-Vincent, située hors les murs, à celle du Temple, le maître-autel, jusqu'alors dédié à saint Antoine, est placé sous l'invocation de saint Vincent. Le percement du portail occidental date du 18e siècle. Destruction d'un bâtiment accolé au Sud, mentionné sur le cadastre de 1826 à l'emplacement de l'actuelle sacristie, à l'occasion des travaux relatifs au passage de la voie ferrée vers le milieu du 19e siècle.
Eglise désaffectée en 1882 et restauration intérieure (voûtes, enlèvement des badigeons et peintures) en 1938, d'après un projet des architectes J. Kaeherling et G. Rapin.
Les deux premières travées de nef et la tour-clocher sont construites en pierre de taille avec des lancis de brique à mi-hauteur.
Église Saint Vincent du Temple - XIIIe siècle
Les Templiers de la Maison du Temple d'Argentens, près de Nérac, sont positionnés à Port-Sainte-Marie depuis le début du 13e siècle. Ils y construisent une église durant la 2e moitié du 13e siècle, après 1274 d'après G. Grézolle. Elle se compose de deux parties distinctes caractérisées par l'emploi de la brique puis de la pierre, correspondant à deux campagnes de travaux assez proches l'une de l'autre.
La partie Est, probablement la plus ancienne, comporte trois travées en brique terminées par un chevet plat, disposition classique des édifices du Temple depuis le 12e siècle. Il semble que les Templiers entreprennent un programme ambitieux de construction (ou de re-construction ?) de l'église par l'Ouest durant le 4e quart du 13e siècle, selon un parti comparable à celui de la salle basse de la Sainte Chapelle de Paris: un large vaisseau flanqué de collatéraux très étroits voûtés d'ogives reposant sur des colonnettes adossées aux contreforts et reliées par des arcs aux piliers supportant les voûtes de la nef. Seules deux travées ont été édifiées, les travaux étant sans doute interrompus lors de l'échange de biens effectué en 1297 avec le prieuré fontevriste du Paravis (canton de Lavardac). Une clef de voûte représente un chevalier, en armes monté sur un cheval caparaçonné, dont le heaume se rapproche, selon G. Tholin, de ceux adoptés sous Philippe le Bel.
A l'occasion du transfert en 1609 du service de l'ancienne église Saint-Vincent, située hors les murs, à celle du Temple, le maître-autel, jusqu'alors dédié à saint Antoine, est placé sous l'invocation de saint Vincent. Le percement du portail occidental date du 18e siècle. Destruction d'un bâtiment accolé au Sud, mentionné sur le cadastre de 1826 à l'emplacement de l'actuelle sacristie, à l'occasion des travaux relatifs au passage de la voie ferrée vers le milieu du 19e siècle.
Eglise désaffectée en 1882 et restauration intérieure (voûtes, enlèvement des badigeons et peintures) en 1938, d'après un projet des architectes J. Kaeherling et G. Rapin.
Les deux premières travées de nef et la tour-clocher sont construites en pierre de taille avec des lancis de brique à mi-hauteur.
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