Nous
sommes tous en train de nous faire tromper par des expériences.
Les morales relativistes ont enseigné aux enfants dans
les écoles publiques aux Etats-Unis à faire ce qu’ils « jugeaient
bon de faire
», et cependant il est interdit d’afficher des principes
absolus tels que les dix commandements, qui enseignent aux
enfants le bien
du mal, la raison avancée, étant que ce serait là une interférence
de l’Eglise dans les affaires publiques. Les enfants, assoiffés
de structure et de direction, sont laissés livrés à eux-même.
Et alors, on se demande pourquoi un élève désorienté va se
mettre
à tirer sur ses camarades de classe innocents .
Notre fascination croissante de ce que l’on
« juge bon » nous a désorientés spirituellement, rendu incapables
de discerner le vrai du contrefait. Même la science, si dépendante
du physique, est devenue perplexe devant le paranormal. La science,
contrairement au Christianisme, ne classifie pas les expériences
surnaturelles venant de Dieu ou de Lucifer, le père du mensonge.
Paul parle d’un « homme impie » qui viendra
par la puissance de Satan. Il l’appelle l’homme impie, le fils
de la perdition qui paraîtra durant l’apostasie avant le « jour
du seigneur » (2 Thessaloniens 2 : 1-12). Cet homme « qui s’élève
au dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu ‘on adore,
qui ira jusqu’à s ‘asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant
lui-même Dieu » (2 Thessaloniens 2 :9). Le Seigneur le détruira
par le souffle de sa bouche, mais avant cela « ceux qui périssent
parce qu’ils n‘ont pas reçu l’amour de la vérité » seront cruellement
trompés. Nous voyons clairement que les signes et les prodiges
ne viennent pas nécessairement de Dieu.
Les scribes et les pharisiens demandèrent
un signe à Jésus, après les signes incroyables qu ‘il avait déjà
accomplis, et Jésus leur répondit, « Une génération méchante
et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d’autre
miracle que celui du prophète Jonas ; car de même que JONAS
FUT TROIS JOURS ET TROIS NUITS DANS LE VENTRE D’UN GRAND POISSON,
de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans
le sein de la terre « (Matthieu 12 : 39-40). Jésus parlait de
sa mort et de sa résurrection trois jours plus tard.
Son irritation à cette demande de signe, malgré
les signes incroyables qu’il leur avait déjà donnés, devrait
nous avertir de ne pas désirer des signes et des prodiges, et
de mettre constamment l’amour de Dieu à l’épreuve, Lui qui s’est
déjà prouvé à l’histoire.
L’Eglise aujourd’hui, a été infectée par le virus des « signes
et des prodiges », comme si Dieu était un personnage de cirque,
prêt à sauter dans un cerceau à la moindre demande. Dieu est
certainement omnipotent et peut guérir et nous donner des paroles
de prophéties, ce qu’il fait d’ailleurs ; mais de là à s’attendre
qu’Il se donne en spectacle à la demande d’hommes sans repentance,
pécheurs, égotistes, et charnels, ce qui serait le rabaisser
et un sacrilège.
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