L’astéroïde 2012 DA14 frôlera la Terre vendredi 15 février
Sources La tête en l'air.Préfigurant ce qui se passera vendredi prochain vers 19h heure de Paris, cette vue d’artiste simule l’arrivée de l’astéroïde 2012 DA14 dans les parages de notre planète qu’il survolera à 28 000 km seulement.Mesurant dans les 50 m de long et représentant une masse estimée à 130 000 t (l’équivalent de 3 porte-avions Charles de Gaulle), l’astéroïde frôlera la Terre vendredi prochain à une distance de 28 000 km.
Il sera alors 20h24 heure de Paris, l’astéroïde se trouvant à la verticale de l’Indonésie, et quelque 8000 km en dessous de l’anneau artificiel que forment les satellites géostationnaires au-dessus de l’équateur.
S’il passe bien à très faible distance de la surface terrestre, 2012 DA14 est cependant trop petit pour être visible à l’œil nu. En France métropolitaine, il sera visible dans une paire de jumelles à partir de 20h30 dans le sud-est.
Depuis la région parisienne, il sera au ras de l’horizon sud-est vers 21h15, grimpant rapidement dans le ciel pour « couper » le manche de la casserole de la Grande Ourse à 22h30.
Carte du ciel permettant de repérer l'astéroïde 2012DA14 depuis Paris. rédit : Calsky-Thibaut Alexandre-Ciel des Hommes
Vidéo : peut-on prévoir la chute d’astéroïdes grâce aux satellites ?
Le CNES étudie actuellement une mission spatiale destinée à caractériser l’astéroïde Apophis dont on sait aujourd’hui très peu de choses si ce n’est qu’il est 6 fois plus grand que 2012 DA14 et 400 fois plus massif.
L’objectif sera en particulier de déterminer sa structure interne, afin de pouvoir modifier la trajectoire de ce maraudeur de l’espace si une telle nécessité apparaissait dans le futur.
llustration d’artiste, simulant l’impact d’un astéroïde sur Terre. © David A. Hardy/www.astroart.org
Le dernier impact de ce genre a eu lieu le 30 juin 1908 en Sibérie dans la région de la Toungouska, aplatissant 2000 km² de forêt sibérienne.
Un astéroïde comme Apophis mesurant 325 m de diamètre pourrait dévaster une surface équivalant à plusieurs départements français ou provoquer un gigantesque tsunami s’il tombait en mer, cas statistiquement le plus probable dans la mesure où les océans recouvrent 71% de la surface du globe terrestre.
Quant à l’astéroïde qui a probablement entrainé la disparition des dinosaures il y a 65 millions d’années, il mesurait sans doute plus de 12 km de diamètre, taille minimale pour engendre un cataclysme écologique d’échelle planétaire. La probabilité d’un tel événement est aujourd’hui estimée à un impact tous les 100 millions d’années.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire