mardi 8 janvier 2013

The templars.

En langage chevaleresque, les couleurs étaient nommées de manière métaphorique ou en référence à d'autres langues. Ainsi , la croix de gueules était de couleur rouge de l'arabe "gul" qui signifie rose, le beaucéant était quant à lui noir (symbolisé par le sable) et blanc (représenté par l'argent).
L'égale partition de ces deux couleurs foncièrement opposées, laisse apparaître quelques facettes de la philosophie templière, principalement la notion de manichéisme. Cette doctrine ancestrale, bien que condamnée sous certaine forme par l'Eglise, a toujours constitué la pensée maîtresse des pauvres chevaliers du Christ pour les raisons suivantes :
Hugues de Pains et Geoffroi de saint Omer avaient tout deux combattu aux côtés de Geodefroy de Bouillon, à l'instar duquel ils s'étaient consacrés à la règle mystérieuse du prieuré de Sion, des honorables chanoines de saint Augustin. Or saint Augustin, lors des prémices de sa conversion , pronait avec ardeur le manichéisme, éternel conflit entre le bien et le mal.
Comme une de leurs fêtes annuelles l'attestait, les templiers portaient une attention particulière à saint Jean Baptiste et à l'apôtre Jean. Or Jean Baptiste suivait la tradition essenienne de dualité monothéiste sans faillir. Ainsi Jean, son disciple, suivit son exemple comme le stipule très clairement son évangile bien souvent teintée d'une touche gnostique.
Il convient également de citer les grandes "hérésies" médiévales notamment les Albigeois qui, tirant leur philosophie du catharisme issu lui-même des Bogomiles, distinguaient un Dieu du bien et un Dieu du mal .

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