jeudi 21 février 2013

La légende veut que ce soit son père qui la dénonça à Dacien, proconsul romain, qui la fit paraître à son tribunal puis décapiter à l'âge de 13 ans.


PONT-DU-CASSE

Chapelle Sainte-Foy-de-Jérusalem - XII siècle
Chapelle du XII siècle, elle garde avec elle les règles des bâtisseurs de l'époque, qui utilisaient un savoir unique, celui de maitriser les énergies naturelles et celui du symbolisme.
A l'extérieur de l'abside, un fragment de corniche, usé par le temps, mais combien de personnes étranges, combien d'animaux fantastiques et surtout que voulait nous livrer cet ensemble de modillons disparus à jamais qui était la représentation du livre de pierre!

Pendant l'occupation romaine, les persécutions contre les chrétiens sont particulièrement importantes à la fin du IIIème siècles.
A Agen, c'est à cette période que naît Foy (fides) qui appartenait à une très riche famille gallo-romaine. Elle avait été instruite des vérités de le foi par sa nourrice qui lui inspire l'amour de Jésus Christ. Elle reçoit la baptême puis mène une vie exemplaire aidant les plus pauvres. La légende veut que ce soit son père qui la dénonça à Dacien, proconsul romain, qui la fit paraître à son tribunal puis décapiter à l'âge de 13 ans.
Le corps de Sainte-Foy, fut enseveli à Agen dans la petite église du Martou, puis au XI siècle ses reliques furent transférées à Conques où les miracles se multiplièrent.
Agen conserve une partie des ossements de la sainte, toujours vénérée par les fidèles.

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